Interview: Thomas Bellier, Président de Fun House – Le Club des Musiques Electriques
Avec la semaine de reconnaissance des associations, les étudiants voient apparaître plein de nouveaux projets montés par les étudiants et pour les étudiants de Sciences Po. Aujourd’hui, La Péniche vous présente Fun House – le Club des Musiques Electriques, une association musicale prometteuse. Interview de l’un des co-fondateurs, Thomas Bellier (4A).
- LaPeniche.net : Bonjour Thomas, tu lances cette année une nouvelle association, Fun House – le club des musiques électriques, tu peux nous en parler en quelques mots ?
Thomas : Fun House est l’assoce qui va permettre aux musiciens rock, blues, et jazz de Sciences Po de pouvoir enfin s’exprimer.
- LaPeniche.net : qu’est-ce qui a motivé ton projet d’association ?
Thomas : Tout musicien parisien se rend vite compte que Paris n’est pas San Francisco ou Seattle… En effet, il est à la fois coûteux et difficile de jouer de la musique en groupe à Paris. Les salles de répétition sont hors de prix, et il est presque impossible de répéter chez soi. Il est par ailleurs difficile de trouver du matériel à bon prix, et en général les musiciens parisiens n’investissent pas dans du gros matériel du type gros amplis ou batteries car ils ne peuvent pas les utiliser chez eux. Finalement, il n’existe pas de réelle communauté de musiciens, et il est souvent difficile à Paris de trouver d’autres musiciens pour pouvoir jammer. C’est pourquoi Sébastien (co-fondateur) et moi-même avons décidé d’utiliser les moyens associatifs de Sciences Po pour permettre à tous ceux qui avaient fait le même constat que nous d’enfin pouvoir jouer, et ce autant qu’ils le veulent.
- LaPeniche.net : quel est le programme pour cette année, tu as déjà mis en place tes objectifs ?
Thomas : Notre programme est constitué de trois éléments. Premièrement, nous voulons obtenir de Sciences Po une salle de répét’ (dans Sciences Po ou aux alentours de Sciences Po) équipée d’une batterie et d’amplis guitare, basse, clavier et voix. Deuxièmement, nous voulons regrouper les musiciens de Sciences Po pour leur permettre de se connaître, d’échanger des idées, et de jouer ensemble. On favorisera ainsi la création de groupes. Et finalement, nous allons chercher à développer des partenariats avec le monde de la musique (bars, magasins, disquaires, studios, salles de concert) afin d’obtenir divers avantages et réductions pour les membres de Fun House.
- LaPeniche.net : Je suis musicien et on voudrait jouer avec mes potes dans votre local, comment ça se passe ? On doit payer ?
Thomas : Absolument pas ! Et c’est là l’objet de Fun House. Notre salle de répét’ sera gratuite et accessible à tous les membres de l’association. On pense mettre en place un système de réservation tout simple pour éviter que deux groupes se pointent à la même heure. Mais a priori, si cela arrive et s’ils sont membres de Fun House, ils se mettront à jouer tous ensemble…
- LaPeniche.net : merci beaucoup Thomas, un dernier mot pour conclure ?
Thomas : Oui. Je pense que Fun House fait partie de ce tout petit nombre d’assoces qui ont un objectif simple et qui profitent directement aux étudiants. En plus, on promeut un esprit de détente dans ce cadre étouffant de la rue Saint Guillaume. C’est pourquoi il va falloir penser à nous lors de la procédure de reconnaissance des associations, dès le vendredi 26 Octobre.
12 Comments
taktouka
jaimerai vous feliciter pour ce topic explicite qui m a enormement aide dans mes recherches merci
speedspeed
je passe souvent sur ce blog jadoooore cette facon de voir les choses
MrBark
col, merci à vous pour les pics 🙂
Asmoth
Benj, Philippe….
Cimer les saucissons.
Mais qui sème le vent
RECOLTE LE TEMPO
gros yag
j’ai oublié mes crayons à la bibliothèque, tu les aurais pas récupérés ?
Tic et Tac
Et on est obligé de se déguiser comme vous en Village People pour répéter dans votre placard ???
Thomas
– Je ne pense pas que rock et institut catholique soient fondamentalement compatibles
– Club des musiques "éléctriques". Si tu as un clavier, tu pourras l’amener et le brancher sur un ampli. Et puis un piano, ça coute cher. Très cher.
Jesus
J’avais cru entendre de la musique à l’Institut Catholique. Serait-il possible que Sciences Po accepte d’y louer une salle bien isolée à l’année ?
Sinon il reste la possibilité d’envahir les conservatoires municipaux, mais de mon humble avis jamais la mairie de Paris n’acceptera…
Et tant qu’on y est à rêvasser, il faudrait aussi un piano dans cette merveilleuse salle – c’est la moindre des choses.
james brown
wééé !
par contre pour trouver une salle de répèt près de sciences po, vous allez galérer, on n’a déjà pas assez de salles de cours…
vincent
Super idée
Bonne chance !
pfff
Et ca repart …
Le budget de Sciences Po
Et 100 balles et un Mars ?