• UMP Sciences Po, l’année folle

    « En 2012, on était détestés. Etre de droite était un tabou, on était reconnus dans les derniers.» C’est avec ces mots que Charles-Henri Alloncle, l’actuel président de l’UMP Sciences Po, se souvient de ses débuts de militant. Depuis, ce parti de droite, traditionnellement minoritaire dans une école « majoritairement de gauche », a connu une ascension fulgurante. Aujourd’hui, le président de l’UMP Sciences Po se dit plus que fier du bilan 2014-2015 de l’association, une des plus dynamiques de l’école : 90 adhérents à jour de cotisation, 27 évènements depuis septembre. L’UMP Sciences Po avait d’ailleurs annoncé la couleur…

  • Mais qui sont les jeunes pousses de la politique sciencepiste ? (1/2)

    Ils sont jeunes, ils sont en première année à Sciences Po et déjà engagés dans une des nombreuses sections politiques de l’école. Têtes d’affiche politiques de la promo 2019, vous les avez forcément vus en péniche, tracter, tenir une table, discuter, et tout laisse à penser que vous les verrez encore pendant quelques années. Voici la première série de nos portraits des jeunes pousses de la politique sciencepiste. Omar Ben Abderahmen (UMP) Etais-tu engagé avant d’entrer à Sciences Po? J’ai été engagé à l’UMP un an avant d’entrer à Sciences Po, je militais dans mon département, dans ma ville du…

  • Valéry Giscard d’Estaing était-il un président centriste ?

    C’était un 27 Mai 1974, Valéry Giscard d’Estaing aka « VGE » devenait le troisième président de la Ve République, succédant à George Pompidou. Il déclara ainsi, dans son discours d’investiture, ouvrir une « ère nouvelle de la politique française ». Quarante ans après, dans un entretien avec Franz-Olivier Giesbert pour Le Point, VGE revenait sur son mandat en se présentant désormais comme un « homme au centre » et non pas un homme du centre. En effet, les « années Giscard » ont vu des réformes aux idéologies historiquement opposées, entre restriction de l’immigration et politique économique libérale et…