• UMP Sciences Po, l’année folle

    « En 2012, on était détestés. Etre de droite était un tabou, on était reconnus dans les derniers.» C’est avec ces mots que Charles-Henri Alloncle, l’actuel président de l’UMP Sciences Po, se souvient de ses débuts de militant. Depuis, ce parti de droite, traditionnellement minoritaire dans une école « majoritairement de gauche », a connu une ascension fulgurante. Aujourd’hui, le président de l’UMP Sciences Po se dit plus que fier du bilan 2014-2015 de l’association, une des plus dynamiques de l’école : 90 adhérents à jour de cotisation, 27 évènements depuis septembre. L’UMP Sciences Po avait d’ailleurs annoncé la couleur…

  • Zemmour et Mélenchon : des invités jugés indésirables à SciencesPo ?

    “SciencesPo nous apprenait à ne jamais rester sec, à parler toujours (…) : cette école est l’ennemie du silence” assurait Marin de Viry -chroniqueur littéraire pour la Revue des deux Mondes- dans la revue Charles du printemps 2013 consacrée à SciencesPo. Nonobstant le large consensus de centre-gauche qui règne parmi les étudiants foulant chaque jour le sol de la péniche, cette dernière en effet a pris l’habitude de recevoir la visite de quelques personnalités qui s’aventurent bien au-delà des frontières du spectre politique sciencepiste. C’était le cas en 2012 de Marine Le Pen vociférant contre les “enfants de bourgeois” en…

  • Nicolas Sarkozy parviendra-t-il à être candidat en 2017 ?

    « Le patron ». Voilà comment les militants et sympathisants sarkozystes surnomment parfois leur grand gourou, a mi-chemin entre fascination et culte de la personnalité. Pour autant, si une part importante des sympathisants UMP désire actuellement voir Nicolas Sarkozy gouverner le parti et se positionner en candidat pour la présidentielle de 2017, quelques poids ralentissent son fameux coup de pédale. A commencer par les conflits à répétition entre juppéistes, coppéistes et fillonnistes, détériorant véritablement le climat stable si nécessaire à l’UMP ; en cause, notamment, la polémique sur la primaire ouverte en 2017 qui pourrait se voir abandonnée. De plus, les bien…