Damien Sinkiewicz, étudiant en master Finance et Stratégies, spécialisation International Business

Damian Sinkiewicz vient de finir sa deuxième année de master Finance et Stratégie, spécialisation International Business (le master comporte deux spécialisations: international business, ou finance), et a accepté de répondre à ces quelques questions sur ce master pour nous.

  • LaPéniche: Peux tu résumer brièvement ton parcours?

J’ai fait un bac ES et j’ai intégré Sciences Po en 1ère année. J’ai passé la 3e année à la fac en Caroline du Sud. Ensuite, j’ai opté pour le master Finance et Stratégie.

La première des raisons est que je souhaite à moyen terme travailler à l’étranger, dans un pays anglophone de préférence. Etant donné qu’en finance beaucoup de choses se font en anglais, j’espère avoir l’occasion de réaliser ce souhait. La deuxième raison relève davantage de ma curiosité. J’étais intéressé par le fonctionnement interne de l’entreprise d’un point de vue financier. Je voulais trouver des réponses à certaines questions que je me posais, notamment: Quels sont les moyens de financement d’une entreprise? Comment calculer la rentabilité d’un investissement? Comment construire un business plan? Enfin, le master permet d’exercer de nombreux métiers que ce soit en entreprise, en banque ou dans les institutions internationales.

  • LaPéniche: Donc pourquoi pas finance ? Y a-t-il de grosses différences finalement entre les deux?

C’est en regardant la maquette et en suivant mon instinct que mon choix s’est porté sur International Business. Même si avant mon choix final certains de mes amis m’avaient dit qu’international business était un « sous-master » de finance et stratégie, je n’en avais pas l’impression. Et mon opinion n’a pas changé depuis. Je crois que la grosse différence concerne la vision que chacun a de son futur. International Business est davantage destiné à ceux et celles qui voudraient travailler avec ou dans les pays émergents.

  • LaPéniche: Est-ce que tu penses qu’il y a un profil « finance et strat »? On a souvent l’image du « requin de la finance », qu’en penses-tu?

Non, il n’y a pas de profil spécial. Il faut simplement être intéressé par le domaine de la finance. Elles me font rire ces expressions « requin de la finance », « il/elle a les dents longues » ou encore « les dents qui arrivent au parquet ». Dans ma promotion, on avait tous plus ou moins d’ambition mais on a créé une excellente ambiance au sein du master et on s’entraidait si besoin était.

  • LaPéniche: Est-ce que tu penses qu’il y a un défaut à ne surtout pas avoir? Ou au contraire, une qualité essentielle?

Il ne faut pas avoir peur des chiffres. Le niveau en maths n’est pas particulièrement exigeant. 95% du temps, on utilise les additions, soustractions, divisions et multiplications. Il n’y a qu’en conférence de mathématiques financières où en utilise des fonctions ou logarithmes. Quelqu’un qui a fait un bac L, qui n’a pas peur des chiffres et qui travaillera régulièrement réussira très bien. Car selon moi la qualité essentielle à avoir c’est de travailler régulièrement. Sans cela, surtout en 4e année, on est vite perdu.

  • LaPéniche: A propos du master en général, l’ambiance est-elle agréable? Y-a-t-il une réelle cohésion des élèves?

Comme je l’ai dit, l’ambiance était super, surtout en 5e année où on a accueilli de nombreux étudiants étrangers venant faire leur double diplôme à Sciences Po. On a tous gardé contact et on se voit régulièrement. D’ailleurs, le master est en train d’évoluer et un nouveau site vient d’être crée pour les étudiants en International Business.

  • LaPéniche: Quel avenir se profile pour toi? Quel type d’emploi, quel niveau de salaires à la sortie?

Joker! Je suis un peu superstitieux. Mais l’éventail des métiers est assez large comme je l’ai dit auparavant: gestion de projets, contrôle de gestion, audit interne ou externe, différents types de conseil etc… Si par contre vous souhaitez faire de la finance de marché, il est à mon sens plus judicieux de choisir la spécialisation finance. Pour les salaires, ça dépend comme toujours de nombreux paramètres mais selon une enquête de Sciences Po, la moyenne pour l’ensemble du master finance est de 46,824 euros.

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