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Revue de livre : « Je bosse pour la planète » de Claire Pétreault
Comment trouver un métier qui a du sens ? Comment s’engager pour la planète sans tomber dans le greenwashing ? Comment concilier travail, valeurs personnelles, enjeux climatiques et salaire ? Ou encore comment construire une carrière épanouissante dans la transition écologique ? Dans « Je bosse pour la planète », Claire Pétreault revient sur ces questions et tente d’y apporter des réponses claires et instructives, notamment pour un lectorat étudiant. Auteur : Max Cocard « Je bosse pour la planète », Claire Pétreault, 240 pages. Paru le 20 février 2025. 17,90€. Publié début 2025 aux éditions Eyrolles, le premier livre de Claire…
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« Voix en exil » au musée d’Orsay : un concours d’éloquence, poignant et sincère, en quête de solidarité
Nationalismes ; barriérisation ; silence étatique face aux drames qui gangrènent le Congo, la bande de Gaza, le Cachemire, l’Ukraine… Le monde du XXIe siècle est un monde qui se replie sur lui-même, qui ferme les yeux sur la misère qui l’entoure. Les mots de Philippe Grandi, Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, sonne alors comme un cri d’alarme : « L’heure est à la solidarité, pas au repli sur soi ». C’est à la lumière de cette citation que s’est tenue la troisième édition du concours d’éloquence « Voix en exil », le vendredi 23 mai 2025 à Paris. Autrice : Maëlle Pottecher En partenariat…
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Nihon Hidankyo: la Mémoire pour la Paix
Attribuer le prix Nobel de la Paix peut être une tâche compliquée. Si le lauréat remporte environ un million d’euros, ce qui n’est pas négligeable, c’est surtout la portée symbolique et médiatique du prix qui importe: désigner qui oeuvre le plus pour la paix aujourd’hui c’est lui donner une exposition à l’internationale. Surtout dans le contexte géopolitique actuel, où de nombreuses associations et organisations non gouvernementales œuvrent au milieu des guerres et des génocides. Cependant, l’association lauréate cette année ne s’engage pas contre la guerre au niveau matériel et humanitaire, mais effectue, depuis des décennies, un travail de mémoire autour de…
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« Ce qui restera de nous ». Les jeunesses face à la crise climatique
« Sur toute la terre, les forces [pour la défense de la nature] s’organisent et une jeunesse résolue à la tête de ce combat », écrivait Romain Gary, en 1980, dans la préface de l’édition republiée de ses Racines du ciel. 43 ans plus tard, nous avons voulu dresser le portrait de cette jeunesse française dans son combat pour la défense de l’environnement. Une jeunesse, des jeunesses Curieux hasard. Comme un signe du destin. C’est dans un café avoisinant la place de la Nation que nous retrouvons Jeanne1, la vingtaine. « J’avais mené mes premières actions par ici », confesse-t-elle,…
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Guillaume Logé, sublime solastalgie
Rencontre. Idéaliste mais réaliste, penseur du ‘sauvage’ savamment sophistiqué, Guillaume Logé veut tracer une voie pour un renouveau écologique, où l’art rend à l’homme sa juste place dans le vivant. Nicolas Bouvier l’appelait la « précieuse connivence avec les choses », Guillaume Logé lui, appelle cela « vivre dans le Musée Monde ». Chercheur en esthétique et diplômé de Sciences Po en 2003, Guillaume Logé s’intéresse à ce que l’art dit à l’écologie. Après un essai sur la Renaissance Sauvage sorti en 2018, il publie l’an dernier le Musée Monde, une invitation à revenir aux origines du musée et de l’écologie pour apprendre à faire…