• Le sordide et la grâce: Poetry

    Intime. Poignant. Sordide. Voici trois mots pour décrire cette nouvelle perle du cinéma coréen. Découvert à Cannes au mois de mai dernier, « Poetry » (« shi » en coréen) est l'œuvre du réalisateur coréen (et ancien ministre de la culture) Chang-dong Lee (1). Porté sur l'humain et recherchant sans cesse la beauté là où on ne l'attend plus, le cinéaste réalise ici une ode à la poésie.

  • Le ciné-club fait sa révolution

    Si l’on vous dit Ciné-club, vous pensez cinéma d’auteur, groupe de pote élitiste ou alors, vous ne pensez à rien ? Ce nom évoque davantage pour vous une association fermée et méconnue qu’un rendez-vous ciné ouvert à tous ?

  • Oncle Boonmee, celui qui se souvenait de ses vies antérieures

    Peut-être l’événement cinématographique de la rentrée, Oncle Boonmee fait débat depuis son sacre cannois d’il y a quelques mois. « Palme de l’ennui » pour Le Figaro, dont on peut dire que les journalistes culturels n’ont de toute façon jamais véritablement brillé par leur finesse et leur ouverture d’esprit, « un paradis de cinéma » pour Libération, « beau mais chiant », enfin, pour la plupart. Le film étant sur les écrans depuis le Mercredi 1er Septembre, il est donc temps pour ceux qui en auraient le courage d’aller se faire leur propre avis sur la question. Apichatpong Weerasethakul, le réalisateur thaïlandais dont le nom…

  • 2012, le goût de l’apocalypse

    Difficile d'échapper au matraquage publicitaire nous abreuvant d'images de chaos : le film 2012 fait parler de lui. Avec 65 millions de dollars de recette lors de son premier week-end en salle, Roland Emmerich rattrape presque le score de son film précédent, The Day after. La veine du catastrophisme rapporte, la fin du monde est à la mode.