• Dissolvons le Macronisme

    À l’annonce de la Dissolution de l’Assemblée Nationale, nombreux·ses étaient celles·eux qui déploraient le choix d’un retour aux urnes, sur lesquelles pend le faisceau de l’extrême droite. Mais ces nouvelles élections sont aussi et en même temps l’aveu de l’échec passé et l’annonce de l’échec prochain de la mouvance Macroniste, confrontée à la vacuité intellectuelle, morale et politique qui est la compagne naturelle de son manque total de projet cohérent. Nous devons la situation actuelle aux effets dévastateurs de ses méthodes et de ses stratégies, qui méprisent la démocratie et qui ont démoli le « barrage républicain » bien avant…

  • Tribune : Macron, quand reprendra la Marche ?

    Emmanuel Macron se revendique en marche, réformateur et révolutionnaire, mais il n’a jamais été aussi statique. Seize mois ont passé depuis son élection, et le macronisme semble être au bord du précipice. Partout des failles sont relevées, les soutiens s’en vont, les mesures sont inefficaces, le Président apparaît déconnecté de la réalité, et comme ayant perdu son cap. Nous sommes le 7 mai 2017. L’aveuglement dû à l’illusion « En Marche  ! » est à son apogée. Emmanuel Macron vient d’être élu à 66,1% des suffrages face à la candidate du Front National, Marine Le Pen. L’ambiance est particulière. La surprise n’est pas au rendez-vous, l’abstention est élevée – la plus forte depuis…

  • Rentrée LR Sciences Po : Pécresse, bloqueuse et adroite

    La salle se lève, impatiente, la présidente du conseil régional d’Île-de-France va arriver d’une minute à l’autre. Pour une cinquième année consécutive, elle ouvrira le bal des actions militantes de droite à Sciences Po. Quelques minutes d’attente puis la voilà, saluée par une ovation digne des plus grands Congrès. Brushing d’un blond impeccable, sourire Colgate, poignées de main dynamiques, et une robe bleue nuit accordée aux chemises des militants et à la moquette : tout est parfaitement orchestré. En rejoignant sa place, elle ne manque pas de saluer les anciens directeurs Les Républicains assis au premier rang, Camille Chevalier, Romain Millard…

  • Les Gracques : « une société secrète qui opère à visage découvert »

    Alexandre Wickham, directeur éditorial d’Albin Michel, pose en ces quelques mots le paradoxe accompagnant l’action en clair-obscur des Gracques. Derrière ce nom choisi en 2007 lors d’un séminaire « ski et idées » aux Arcs, sous l’impulsion de Denis Olivenne le dirigeant du pôle média de Lagardère, se cache en effet un « groupuscule » crypto-politique se targuant d’un héritage antique pour mieux construire le futur français. A l’instar des hommes d’états romains et frères Gracchus, ils souhaitent réformer le système social tout en y ajoutant leur propre succès. Leur influence sur le pouvoir est controversée, quand elle n’est pas niée. Qui sont ces…