Tango, Salsa y Merengue : Compte-rendu de la réunion d’information sur l’Amérique Latine pour la 3A
Mercredi 15 octobre, 17h, Anne Grigera, chargée de mission pour la DAIE, entame la présentation des quelques 50 universités partenaires de Sciences Po en Amérique Latine. Si vous aimez l’espagnol, et ne craignez ni l’éloignement de la France, ni un dépaysement total, vous devriez trouver votre bonheur en Amérique Latine, tant les universités de cette destination « tellement charmante » sont diverses et variées!
Tout d’abord, rappelle Ana Grigera, un étudiant doit se poser mille et une questions pour bien comprendre ce qu’il veut pour sa 3ème année. En effet, voulez-vous une expérience exclusivement académique ou aussi professionnelle ? Etes-vous en quête d’une vie de campus ou d’une expérience plus urbaine ? Seriez-vous capable d’assumer le gigantisme d’une université de 300 000 étudiants tout autant que le riquiqui d’une université n’en ayant que 300 ? Souhaitez-vous avoir un choix de cours allant de l’agronomie à la peinture sur bois, ou un choix « restreint » aux matières traditionnelles de Sciences Po ne vous gêne-t-il pas ? Voulez-vous côtoyer la jeunesse dorée, ou une plutôt population mixte? Enfin, l’idée d’étudier dans une université ouverte par l’Opus Dei est-elle rhédibitoire ? Bien sûr, en ce qui concerne le niveau des partenaires, no hay problema, toutes les universités sont de très haut niveau!
Pour obtenir des informations sur les universités, les rapports d’années à l’étranger, qui « seront peut-être actualisés », sont un puits d’informations, tout autant que les étudiants en échange. Aussi, la DAIE va mettre en place des réunions à petits effectifs (10 personnes environ) pour que les étudiants aient accès à des renseignements et conseils plus personnalisés. Ces réunions seront animées par Ana Grigera elle-même. Les inscriptions se font au centre de la DAIE, au 2ème étage du 13, rue de l’université.
L’Amérique Latine étant une destination très prisée, ne négligez-pas votre dossier de candidature. Il est nécessaire d’élaborer de façon « très professionnelle » son projet de 3A, et donc de motiver et justifier sérieusement ses choix.
Si la DAIE exige un niveau 3 en espagnol, il est toujours possible de négocier. Si vous n’avez pas pu faire d’espagnol depuis votre entrée à Sciences Po et doutez de votre niveau, ou si vous n’avez pas encore atteint le niveau 3, prenez rendez-vous avec le département des langues, qui vous fera passer un test.
Passons maintenant à une description plus précise des universités, sachant que chacune acceptera de 2 à 3 étudiants de Sciences Po. Le Brésil n’est pas mentionné, car, faute d’intéressés par ce pays lors de la réunion, Ana Grigera s’est concentrée sur les pays hispanophones.
Le Mexique :
– CIDE (Centro de Investigación y Docencia Económica) : Cette université de très haut niveau, située sur une colline dans le quartier de Santa Fe de la ville de Mexico, accepte 400 étudiants venus de tout le Mexique. Très réputée en relations internationales, droit et administration publique, cette université publique forme les futurs leaders du pays dans un environnement très compétitif.
– Colegio de México : En plein centre-ville de Mexico, cette petite structure de 300 étudiants est très orientée vers la recherche, et aussi d’un excellent niveau.
– ITAM (Instituto Tecnológico Autonomo de México) : Dans cette université de 4000 étudiants située en plein centre de Mexico, vous pourrez prendre des cours dans tous les départements, mais seulement au niveau licence. Cette université privée a énormément de moyens et est surtout réputée en économie, finance, relations internationales et administration publique.
Les 3 TEC : Ces 3 Institutos technológicos y de Estudios Superiores font partis d’un réseau de 33 universités au Mexique. Ils offrent des cours dans tous les départements des universités et ont un esprit assez « business ». Vous serez donc dans un environnement moins intellectuel mais plus orienté sur votre formation professionnelle.
– Campus de Monterrey : Localisée dans la deuxième ville du pays, ville très influencée par les Etats-Unis proches, cette université permet aux étudiants en échange de faire un stage au second semestre au lieu de suivre des cours. Le journalisme y est un très bon département.
– Campus de México : Remarquable surtout pour son intensité et son dynamisme.
– Campus de Guadalajara : Campus situé dans une ville très importante culturellement. En effet, c’est d’ici que vient la tequila !
– Universidad de las Américas : Encore un campus dans une ville d’une importance culturelle fondamentale. C’est de la ville de Puebla que vient le terme « pueblo »! Cette université, à 2h de Mexico, est dotée d’un campus très moderne.
– UIA (Universidad Iberoamericana) : Dans la ville de Mexico. Université privée et jésuite ayant énormément de moyens, et donc de très beaux bâtiments et des terrains de sport en veux-tu en voilà! Un grand choix de coursvous y sera également offert.
– UNAM (Universidad Nacional Autónoma de México) : Une ville à elle toute seule : cette université compte 300 000 étudiants! Tellement immense qu’elle possède ses propres systèmes de bus et de vélo, ainsi que des musées, des salles de théâtre et de cinéma. Les possibilités de cours sont infinies, mais la DAIE recommande l’inscription dans 2 facultés au maximum, pour que vous ne courriez pas partout et que vos résultats ne se perdent pas dans les méandres de l’administration. Bien réfléchir à ce choix, qui peut ravir comme dégoûter.
L’Equateur :
– UES de Guayaquil (Universidad Espirítu Santo) : Créée par l’Opus Dei, cette université de la jeunesse dorée équatorienne, se trouve un peu à l’écart du centre-ville de la deuxième ville du pays, et possède donc un vrai campus. Elle permet un stage accrédité au second semestre, ainsi que de nombreux cours en anglais.
Le Chili :
– Pontificia Universidad Católica de Chile : Université sur 4 campus à l’américaine en plein Santiago. Très bon niveau et grande diversité de cours. Vous y trouverez l’élite sociale et les futurs cadres.
– Universidad de Concepción : Into the wild, seule au Monde, voilà ce qui semble être la caractéristique principale de cette université de haut niveau, perdue au milieu de nulle part.
– Diego Portales : Université assez récente, mais qui s’élève d’année en année dans les rankings chiliens. Campus urbain, donc pas de verdure. Grande mixité sociale.
– Universidad Adolfo Ibañez : Vous devrez choisir d’étudier sur l’un des 2 campus de l’université, l’un un peu à l’écart de Santiago, et l’autre à Lina el Mar, grande station balnéaire. Accessoirement la meilleure école de commerce du Chili!
– Universidad de Chile : Meilleure université du Chili avec la Catolica. Partenariat limité à la Escuela de Gobierno.
Le Pérou :
– Universidad Pontificia Católica de Lima : Offre un choix de cours très vaste.
– Universidad del Pacífico : Université récente et excellente en économie. Elle a récemment ouvert un programme en sciences politiques.
La Colombie :
Ne pas se fier à l’idée selon laquelle Colombie = FARC = otage pendant 6 ans dans la forêt ! La Colombie n’est pas un pays dangereux, et les étudiants en reviennent toujours ravis.
– Universidad de Externado de Colombia: Située à Bogotá. Si le partenariat est ouvert avec toutes les facultés, on ne peut en choisir qu’une. La méthodologie est la même qu’à Sciences Po, donc exposés et fiche techniques à 10 000km de la rue Saint-Guillaume !
– ICESI : Située à Cali, deuxième ville de Colombie. Créée par 2 entrepreneurs, elle est parfaite pour étudier le business.
L’Argentine :
– Universidad de San Andrés : Petite structure privée éloignée du centre-ville de Buenos Aires. Niveau social élevé et excellente en business.
– Universidad Torcuato Di Tella : Petite structure privée en plein centre-ville de Buenos Aires. Niveau social élevé et grand choix de cours.
– Universidad Católica Argentina : Plusieurs campus. Vous devrez en choisir un seul (100% des étudiants des années passsées ont choisi celui de Buenos Aires, situé à Cerco Madera, quartier branché.) Le choix de cours dans les autres campus, qui peuvent s’apparenter à nos campus délocalisés, est plus restreint.
– Universidad Austral : Partenariat récent. Les premiers étudiants y sont cette année. Université confessionnelle de l’Opus Dei, très bonne en journalisme, droit et business.
Le Costa Rica :
– Universidad de Costa Rica : A San José. Grand choix de cours.
L’Uruguay :
– Universidad ORT : Située à Montevideo, cette université d’origine judaïque est, comme l’ensemble de l’Uruguay, très tournée vers l’Argentine. Très bonne option aussi pour étudier la religion.
Le Venezuela :
Tout nouveau partenariat avec l’université de Caracas, très axée sur l’administration des entreprises. Ce pays et cette ville étant très dangereux, le choix de la DAIE sera fait avec beaucoup d’attention.
2 Comments
Acima de todo somos GV
Olhe aquele neguinho ! se acha muito mas onde estava você durante essa palestra ? procurando informaçoes sobre a Inglaterra, né ?
Pitch
« Le Brésil n’est pas mentionné, car, faute d’intéressés par ce pays lors de la réunion, Ana Grigera s’est concentrée sur les pays hispanophones. »
A toute fins utiles, je rappelle que le surnom de Rio de Janeiro est « a cidade maravilhosa » et que ce n’est vraiment qu’un euphémisme…