Saloon : Nouvelle appli pour se faciliter la vie

« Monter leur entreprise », tel était l’objectif de Jeremie Aouate, Anthony Tuil et Sacha Lazimi. Tous trois étudiants en MASS (Mathématiques Appliquées aux Sciences Sociales) à Dauphine, ils ont récemment créé une application iPhone novatrice : Saloon. En quelques semaines, sans aucune publicité, leur application a été téléchargée plus de 1000 fois, un petit succès, « dû au bouche à oreille » nous ont-ils confié.

Le principe de ce chat géolocalisé est simple. Il devient possible, en tout anonymat, de parler à n’importe qui se situant dans un périmètre précis, un lieu donné, autrement dit: un « saloon ». À titre d’exemple: « Tu arrives à la bibliothèque, c’est blindé, tu demandes en tout anonymat, si quelqu’un à une place de libre pas loin » nous dit Anthony. Le public ciblé par Saloon est principalement étudiant : amphithéâtres, bibliothèques, résidences étudiantes, soirées, ou encore tout évènement propice à ces chats improvisés, dans lesquels on « entre » et on « sort » de façon immédiate.

« Au début, on pensait que ce serait une plateforme de discussion classique, propices aux discussions anonymes, éphémères et légères, mais les fonctionnalités de Saloon sont très nombreuses. On était loin d’avoir envisagé toutes les portées de l’application », indique Jeremie. De surcroit, Saloon ne requiert aucune création de compte particulier, ne demande aucune adresse e-mail, ne nécessite aucune inscription. « Je déteste avoir une application avec 10 pages de formulaires à remplir avant de télécharger une application » nous confie-t-il. « On voulait que tout le monde puisse l’utiliser immédiatement », ajoute Sacha. Pour le moment l’application fonctionne seulement sur l’Iphone. « Dans un premier temps on lance Saloon pour iPhone, puis, s’il rencontre une demande importante, on le développera sur les androides et autres smartphones », nous dit Sacha.

Application innovante, Saloon recèle des usages très attractifs pour les étudiants. Elle semble promise à un grand succès, du moins, c’est ce que nous souhaitons à ses jeunes créateurs.

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