Compte-rendu de la réunion d’information sur le Master Marketing et Etudes de Sciences Po
Le master Marketing et Etudes est assez « nouveau », tout en étant très vieux à Sciences Po… Déjà un DESS à l’époque des Tsars, désormais un master en bonne et due forme, Sciences Po n’en est pas à son coup d’essai dans le marketing ! Voici, sous forme de réponses aux questions posées par les élèves présents, le compte-rendu de la réunion sur ce Master.
« Dans quoi puis-je espérer travailler ? »
Dans une foule de secteurs. Le master marketing est de ce point de vue là très ouvert. De manière générale, on peut définir deux types de travail dans le marketing : le marketing opérationnel (chef de produit notamment – la « base du métier ») et le marketing stratégique (qui demande a priori un minimum d’expérience). Mais les possibilités sont nombreuses : Assistant puis chef de produit, cabinet d’études, cabinet de conseil, et même communication. Il est en effet plus facile de passer du marketing à la com’ que l’inverse. D’ailleurs, il n’est pas mal vu de changer de secteurs. Comme vous travaillerez en constante relation avec eux, ce n’est pas inutile d’avoir une connaissance first-hand de la situation.
« Mais, il y a des statistiques, non ? »
Rassurons tout de suite les non-matheux : Il n’y a pas besoin de faire de la statistique à un niveau avancé pour faire ce master. Il y a tout de même un module de stats, mais il s’agit plus de comprendre les outils statistiques pour travailler avec que d’en faire soi-même. Par exemple, si vous travaillez avec un institut de sondage – ce que vous serez obligés de faire si vous voulez faire carrière dans le marketing – il faut comprendre comment le sondage est fait. Ce n’est pas à vous de mettre en place des calculs : Il vous faudra juste être à même de comprendre la démarche. Donc pas besoin d’avoir fait S !
« Y a-t-il des débouchés ? »
Oui ! Sciences Po n’a aucun problème à placer ses élèves ! En fait, la responsable du master nous dit crouler sous les demandes de boîtes. Donc pour les stages, et a priori pour les emplois, pas de problème. D’ailleurs, le DESS était classé parmi les trois meilleurs de France à l’époque. Il y a donc en sus un très très grand réseau d’anciens Sciences Po dans le monde du marketing. Et pour compléter tout ça, les élèves ne sont en général pas très nombreux en marketing : environ 25 par an…
« J’aurais voulu faire un master en alternance, c’est possible ?»
Oui. Mais est-ce judicieux ? Pas forcément. Le marketing s’organisant autour de projets, tout va très vite : Une entreprise pourrait avoir du mal à se passer de vous même une semaine par mois. Mais cela n’empêche pas l’alternance d’être réalisable, puisque chaque année quelques uns le font. Cependant, pour Sciences Po c’est assez compliqué de gérer ces élèves, et jusqu’ici (cela pourrait changer l’an prochain apparemment) ils étaient automatiquement rattachés au programme en alternance des élèves en GRH.
« Je veux travailler à l’international !»
Oui, oui, oui et quadruple oui. Les entreprises notamment françaises qui ont des antennes dans le monde entier (au hasard… L’Oréal…) envoient souvent leurs marketeurs à l’international. Notamment depuis la globalisation montante des campagnes de pub. Il est donc possible de voyager beaucoup, notamment si vous avez dès le départ un profil international. Votre « bankabilité » s’en retrouve alors multipliée…
« Oui, c’est bien joli tout ça, mais et l’argent ? »
Les élèves du master n’ont pas assez répondu à l’enquête TNS-Sofres pour permettre une moyenne. Cependant, pour les JD dans le secteur, la moyenne est environ à 36K/an. Un peu plus pour les Sciences Po. Mais là, tout est très variable : Votre salaire à la sortie dépendra beaucoup de l’entreprise qui vous emploie et de votre parcours personnel. De même, une fois entré, tout peut aller très vite et vous pouvez vous retrouver facilement à 5 000 net en quelques années, tout comme vous pouvez stagnez. Là, c’est votre talent qui fera la différence !
« Et le conseil ? Y’a du conseil ? »
Oui ! Si vous n’avez pas envie de travailler dans une immense entreprise (au hasard… l’Oréal…) vous pouvez vous tournez vers le conseil. Trois principaux types de conseil en marketing : Ceux qui élaborent de nouveaux process pour les entreprises et améliorent leur relation / client, ceux qui gèrent les études à leur place (là pour le coup il faut aimer manipuler les nombres), et enfin ceux qui font un travail de tendances et du benchmarking à qui mieux-mieux (les conseillers en innovation). En règle générale les salaires sont un peu plus élevés dans le conseil que dans les grandes boîtes, et leur statut de petites infrastructures vous permet de davantage négocier votre salaire.
Et enfin, pour voir la maquette pédagogique, c’est ici.
4 Comments
Clara
…….
En effet.
Je plaide coupable.
*repart tête basse*
Lauren
Clara je pense que tu confonds le confoscope, où tu peux trouver les évaluations des professeurs (http://www.lapeniche.net/confosc...), avec le trombinoscope, où tu peux voir la photo-portrait de chacun (qui a été abandonné sur LaPéniche après l’arrivée de Facebook).
Clara
Hm… Pardon?
Le trombinoscope, c’est à vous de le remplir. Si il est vide, c’est que les étdiants ne le remplissent pas.
kiko
Si seulement on pouvait avoir un trombinoscope des profs …