3A en Amérique Latine : compte rendu de la réunion d’information

Vous ne voudrez plus rentrer

Préparer notre année dans la moiteur tropicale, voilà le but de la réunion de Catarina Laranjera, chargée de mission de la Direction des Affaires Internationales et des Echanges (DAIE), sourire radieux, chemise à fleurs violettes pour l’occasion. Mots d’ordre : ouverture d’esprit, découverte, dépassement des idées reçues. Il est possible de s’amuser en Equateur.

En Amérique latine, le choix est vaste et les opportunités nombreuses: 9 pays « merveilleux », 21 villes « fabuleuses », 46 accords « excellents » et 160 places « formidables ». Señorita Laranjera nous invite à ne pas nous limiter à quelques pays calientes, mais à construire un projet personnel, réfléchi et cohérent. Comment ?

La voix raffermie, Madame Laranjera décrit d’un air autoritaire les étapes successives de l’élaboration d’un projet :

1. Choix de la langue : espagnol ou portugais. Il est obligatoire d’avoir des bases dans la langue du pays, et certaines universités exigent un niveau minimum. Au Brésil, seul pays lusophone, 60 places sont pourvues dans 6 villes différentes. Dans 2 établissements, certains cours sont dispensés en langue anglaise. Toutefois, ces programmes étant créés pour des étudiants étrangers, l’immersion dans la culture du pays du carnaval et de la samba peut être décevante.

2. Choix de l’environnement : Préférez-vous une université privée, aux étudiants moins nombreux et de milieux plus aisés, ou alors une université publique, ancrée dans la réalité sociale du pays, mais dont l’accès peut dépendre de l’actualité politique (les universités chiliennes, par exemple, ont été perturbées par des mouvements étudiants réclamant la gratuité de l’enseignement supérieur) ? Université en capitale pour être au cœur de l’activité et rencontrer d’autres étudiants étrangers, ou université en province pour vivre le pays de l’intérieur ?

3. Choix des enseignements : établissements généralistes (28 universités) pour les indécis ou les aventureux, ou facultés spécifiques (16 choix) pour les rusés qui prennent de l’avance pour leur master, ou les flâneurs qui saisissent cette opportunité pour découvrir une nouvelle matière pendant un an. Ceux qui se destinent à la recherche seront aux anges dans les deux facultés de recherche (Colmex au Mexique, FLACSO en Argentine). Les étudiants cherchant des établissements d’excellence choisiront entre les douze universités classées parmi les top 500 du ranking QS américain.

Big ChavezVous qui pensiez que vouloir passer ses vacances à Copa Cabana était une motivation honorable pour le Brésil, changez de skeud. Les choses sont un peu plus compliquées. Pas de panique, concoctez-vous une Piña Colada, sortez vos lunettes de soleil et branchez vous sur internet : le site de la DAIE et le portail du Centre des Amériques vous informent, le moteur de recherche lit dans vos pensées pour dénicher toutes les opportunités qui pourraient vous plaire ! Demandez conseil à vos professeurs de langue. C’est aussi la bonne occasion d’inviter l’étudiant latino que vous avez repéré à boire un verre pour discuter. Vaya soyez ouverts, explorez toutes les possibilités, osez !

Une fois informés et latinisés, inscrivez vous pour un entretien individuel avec Madame Laranjera (ID : centre.amériques@sciences-po.fr. Password : départ3a). Attention, ce n’est possible qu’en octobre et après avoir complété une fiche d’entretien téléchargeable sur le site du Centre des Amériques.

Ensuite, il ne vous reste plus qu’à invoquer Lupita, sainte patronne du Mexique, et à déposer à la DAIE votre dossier comprenant six choix d’universités dans votre ordre de préférence (maximum 4 universités par pays), vos résultats académiques depuis le Baccalauréat, un CV en anglais ou en français, et une lettre de motivation en anglais ou en français. La sélection se fait sur les résultats académiques, le niveau de langue et surtout, surtout sur votre extraordinaire projet professionnel. L’annonce des affectations est en février.

Hasta Siempre©Ca y est, vous avez obtenu l’université de vos rêves, il ne vous reste plus qu’à vérifier que vous possédez un passeport, de préférence valable six mois au-delà de votre date de retour (donc en novembre 2013). En fonction de votre destination, renseignez vous sur les pièces constitutives du dossier de demande de visa auprès du consulat du pays de séjour. Etudiants n’ayant pas la nationalité française, informez vous sur les modalités de renouvellement de votre carte de séjour à votre retour. Vous pouvez ensuite réserver votre vol !

En ce qui concerne les questions financières, les frais de scolarité sont ceux de Sciences Po. Les bourses sont maintenues pour les boursiers. Ceux qui souhaitent une aide supplémentaire peuvent s’adresser à la bourse de mobilité du MAE, au fond de mobilité de Sciences Po ou à la bourse de votre région ou gouvernement. Pour plus d’infos, connectez-vous sur le site de SciencesPo.

Vous voilà parés pour découvrir l’âme latina en vous et affronter le monstre de l’administration aux mille procédures cachées !

Preguntas ?

DAIE, Centre des Amériques
13, rue de l’Université, 2ème étage
Mardi, mercredi, vendredi de 9h30 à 12h30 et jeudi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h
Catarina Laranjera : catarina.laranjera@sciences-po.org
Equipe administrative: centre.amerique@sciences-po.org
MC Solaar : Hasta la Vista

One Comment

  • Azerty

    Laranjera qui ne savait même pas que les universités chiliennes étaient en grève (violente) depuis un mois avant d’envoyer des étudiants pourrir dans cette ville immonde qu’est Santiago. En quittant le pays, dans l’avion, mes voisins, deux Chiliens, quittaient la capitale et priaient pour ne jamais y revenir.
    Préférez Valparaiso, mais attention aux cambriolages!