Résultats des élections syndicales 2008

Cette semaine, comme vous l’avez tous vu, se déroulaient les élections syndicales 2008 ! Les résultats officiels ne seront publiés que Lundi, mais voici les résultats, sous réserve de correction lors de la publication officielle. La participation semble en baisse (de 28% elle serait passée à environ 25%), bien que le nombre absolu de votants soit resté stable depuis l’an dernier. Venez voir sans plus attendre les résultats !
Edit : les résultats officiels ont été publiés.

Pour voir les résultats officiels sous forme de jolis tableaux, c’est ici !

Entre parenthèses : le nombre de voix et le pourcentage, puis dans en italique, la comparaison en nombre de sièges par rapport à 2007. Lorsqu’il n’y a rien, c’est que le nombre de siège n’a pas changé depuis l’an dernier.

Conseil de Direction

  • UNEF = 3 sièges (362 voix soit 33 %) – 1 siège
  • ND = 2 sièges (299 voix, soit 18 %) + 1 siège
  • IZFV = 1 sièges (297 voix, soit 18 %)
  • Cé = 1 siège (227 voix, soit 13 %)
  • UNI-ON = 1 siège (167 voix, soit 10 %)
  • Sud = 0 siège (139 voix, soit 8 %)

Commission Paritaire

  • UNEF = 3 sièges (508 voix, soit 30 %)
  • IZFV = 2 sièges (328 voix, soit 19 %)
  • ND = 2 sièges (310 voix, soit 18 %) + 1 siège
  • Cé = 1 siège (243 voix, soit 14 %)
  • UNI-ON = 0 siège (153 voix, soit 9 %) – 1 siège
  • Sud = 0 siège (148 voix, soit 9 %)

Conseil Scientifique

  • Unef = 2 sièges (77 voix, soit 34 %) – 1 siège
  • IZFV = 2 sièges (53 voix, soit 23 %) + 1 siège
  • Sud = 1 siège (37 voix, soit 16 %)
  • ND = 1 siège (28 voix, soit 12 %)
  • Cé = 0 siège (21 voix, soit 9 %)
  • Etudiants-chercheurs.com = 0 siège (11 voix, soit 5 %)

L’UNEF a donc perdu deux sièges (au CD et au CS), et l’UNI a perdu sa représentation à la CP. Nouvelle Donne en revanche a gagné un siège au CD et à la CP, et Interzaide a gagné un siège au CS.

En tout, l’UNEF totalise 8 sièges, ND et IZFV 5 sièges, la Cé 2 sièges, et SUD 1 siège (au CS). L’UNEF et L’UNI ont baissé dans les suffrages, en favorisant la montée d’ IZFV et de ND. ND semble s’imposer comme le deuxième syndicat de Sciences Po pour la première fois depuis sa création, avec deux sièges à la CP et deux au CD, suivie de près par IZFV qui obtient aussi 5 sièges (mais un de moins dans les deux premiers conseils). La Cé peine à s’installer, tout comme Sud qui ne totalise qu’un seul siège, au Conseil Scientifique.

La Péniche décline toute responsabilité sur la valeur des informations présentées, qui seront peut-être sujettes à une modification Lundi à la publication des résultats officiels.

Auteur de l’article : Clara, sur le compte de ThomasL (pour cause de problème technique)

69 Comments

  • Charles

    citation de eve : "- deuxièmement c’est un moyen de mettre à égalité les étudiants rentrés à Bac + 3 (qui inscrivent sur leur CV une licence ET un Master) et ceux rentrés à Bac + 0 (qui ne pouvaient inscrire qu’un master)"

    Et après tu nous dis que vous n’avez jamais voulu de licence ? mais de qui se moque-t-on ! Si on veut s’opposer à ceux qui ont une licence, c’est en montrant une licence. Parce que si c’est juste pour montrer qu’on est pas entré en master à 12 ans, je crois que les recruteurs s’en doutent !

    Evidemment que si tu as un master en poche, tu as fait 3 ans d’études auparavant! Donc le "diplôme" ne vaut absolument pas pour ce cas de figure c’est grotesque. D’autre part, ce n’est pasce que les recruteurs attendent ni ne valorisent. Sciences Po est à part et c’est tout. Soit tu as une licence à côté et un master de Sciences Po uniquement, soit tu a été toute ta scolarité supérieure à Pipo et à ce moment bah tu as un master, et évidemment 3 ans de scolarité à pipo avant ! Je vois vraimen pas en quoi les étudiants seraint plus avanatgées que maintenant d’avoir marqué "diplôme de fin de 3 ans d’études en premier cycle" sur le cv. C’est tellement évident que c’est inutile.

  • Eve

    mais puisqu’il ne s’agit pas d’une licence! Ce que nous avons obtenu est un diplôme d’établissement! il n’a pas d’habilitation nationale et pas de spécialité! Je ne vois pas en quoi avoir obtenu un certificat à BAC + 3 conduirait à la spécialisation du 1er cycle de sciences po c’est complètement débile, d’autant + qu’on se tue à vous répéter qu’il ne s’agit pas d’un diplôme national.
    Et bien entendu je m’associe à la remarque de Gwenolé: Sciences Po n’a pas à délivrer de diplômes habilités nationalement.
    C’est de la "langue de bois"??? Par ailleurs je ne comprends pas le conditionnel ou le futur: "quelle sera le mention de cette licence"? On A OBTENU un certificat à BAC + 3, qui n’est pas et n’a pas vocation ) devenir un diplôme national.

  • Jeanne

    La license, c’est un diplome universitaire et je suis en total accord avec l’argument de Gwenolé (-d’ailleurs, c’était plus sérieux l’Unef-Sciences Po quand il était là.)

    Sciences Po est une institution totalement spéciale, qui n’est pas une fac. Je crois savoir que vous êtes attachés à la non spécialisation à outrance dans le cursus Sciences-Po.
    Donc, je repose la question posée ci-dessus, parce que je sens qu’en tant que grande adepte de la langue de bois, Eve va encore tenter de l’oublier: quelle sera la mention de cette license?

  • Gwenolé

    A titre personnel, et sans que ça n’engage l’UNEF de manière générale, si je n’ai pas essayé d’obtenir une licence formelle l’année dernière, c’est parce que je suis opposé à ce que Sciences Po délivre une licence. La licence est un diplôme d’Etat délivré par une université qui doit remplir un certain nombre de garanties de service public (non-sélection, gratuité…) que Sciences Po ne remplit pas.
    Le véritable enjeu, c’est de développer des passerelles en France avec les universités, pour permettre à ceux qui veulent quitter Sciences Po après trois ans de perdre le moins de temps possible. Pour le reste, les universités étrangères se contrefoutent de savoir si ton machin est habilité par le CNESER, pourvu qu’il pèse 180 crédits.
    Encore une fois, s’informer, réfléchir, avoir une certaine permanence dans l’action et pouvoir s’appuyer sur une structure nationale qui sait un peu de quoi elle parle, ça permet d’éviter de réclamer des conneries comme une licence à Sciences Po.

  • George

    Tout ça c’est très bien, Eve, mais tu ne réponds pas à la question concrète de Charles qui est de savoir QUELLE licence cela serait-il donc ???!!!
    Je ne crois rien t’apprendre en te disant que lors des trois premières années à Sc Po, on apprend SURTOUT de la forme (apprendre à travailler vite, efficacement, à s’exprimer clairement à l’oral, à développer un esprit de synthèse) plutôt que du fond. Comment donc appeleriez vous la licence? Une licence de sciences politiques? laisse moi rire. Une licence de "un peu de droit, un peu d’économie, et beaucoup de n’importe quoi et de transversal"?
    Le certificat de fin d’études, que l’UNEF déclare avoir obtenu pour tous les étudiants de 3A, est une bonne chose et me semble largement suffisant.

  • Eve

    Les 5 élus UNEF au CNESER ne sont pas uniquement "occupés à formenter des grèves dans tous les sens" (bonjour la finesse et la nuance du propos), ils votent aussi tous les ans l’habilitation ou la non habilitation de l’ensemble des licences et masters. Cela concerne aussi potentiellement sciences po, même si à la fois le CNESER et Richie ne sont pas super chaud pour faire de notre diplôme un diplôme national (sauf le master recherche).Le CNESER examine aussi le budget de l’enseignement supérieur, les contrats quadriennaux, et l’orientation générale des diplômes de l’enseignement supérieur (y compris le bac) par exemple c’est au CNESER qu’a échoué le projet de sélection à l’entrée du Master l’an dernier.
    D’autre part, le diplôme à bac + 3 (bien qu’il n’ait en conséquence pas l’habilitation LICENCE) existe déjà, c’était un vieux combat de l’UNEF et les conseils l’ont voté l’an dernier. (voir la résolution sur le certificat de fin de 1er cycle) Et non, ce n’est pas stupide, tout le monde ne raisonne pas comme toi Charles:
    – premièrement, il y a des gens qui se rendent compte qu’ils ont envie de suivre un master qui n’est pas proposé à sciences po et qui souhaiteraient continuer à la fac ou à l’étranger.
    – deuxièmement c’est un moyen de mettre à égalité les étudiants rentrés à Bac + 3 (qui inscrivent sur leur CV une licence ET un Master) et ceux rentrés à Bac + 0 (qui ne pouvaient inscrire qu’un master)
    -troisièmement c’est un moyen de valoriser les cycles délocalisés, en leur délivrant un diplôme du "cycle moyen orient méditerranée", ce qui permet de le mettre en valeur sur leur CV.

  • Charles

    Et là on va essayer de nous faire croire que pour se faire livrer une licence à Sciences Po, on va se reposer sur la structure nationale ? Mais quelle blague ! Comme si l’UNEF au national en avait quelque chose à faire de Sciences Po!

    Ils sont bien trop occupés à formenter des grèves dans tous les sens, justifiées (CPE) ou pas (LRU) pour se soucier des pipoteurs qui n’ont pas de licence.

    Cela dit je trouve ce truc de la licence complètement inutile: Vous avezvoulu scpo, vous l’avez eu, alors c’est pas pour se barrer au bout de 3 ans. Surtout que bon, une licence de quoi, laissez-moi rire… Une licence de "préparation aux masters et culture générale" ?

  • amaury

    @Matthieu C

    Le problème quand on est issu d’une "association locale ne se préoccupant que des problèmes propres à sciences po" c’est qu’on se met volontairement des oeuillères et qu’on pense, à chaques fois qu’on fait une proposition "révolutionnaire", que ladite proposition n’a jamais encoré été testée et évaluée.

    1) sur le vote électronique: bien qu’issu d’un mouvement implanté de manière nationale (et que tu portes assez peu dans ton coeur), je ne suis pas, en soi, défavorable à cette pratique sur le fond. Pour autant il s’agirai de savoir pourquoi, par exemple, l’Université de nantes qui avait eu recours à ce mode de scrutin en décembre 2004 l’a abandandonné en décembre 2006 pour le renouvellement des conseils centraux. Tu cites Lyon 2 et d’autres université qui ont eu recours au vote électronique au moment des grèves: c’est parce qu’elles n’avaient pas d’autres moyens: de fait installer des urnes dans des sites bloqués aurait relevé, au mieux, de l’inconscience, au pire, d’une volonté délibérée de figer la situation.

    2) sur la licence: même constat, et sans t’en rendre compte tu donnes du grain à moudre aux structures syndicales nationales. Il ne s’agit pas ici de ses dire "bon on va discuter d’un projet de diplôme en fin de 3A, on va faire un GT, puis on va discuter ça en CP puis voter en CD, et puis c’est bon!". Bah non 0/20: pourquoi? Parce que la licence est un diplôme d’état supposant, pour pouvoir être délivrée, une habilitation CNESER (question à 100 balles: qui siège au CNESER?). Donc si scpo veut délivrer une licence en fin de 3A, bah il va falloir demander l’autorisation au ministère, et vu l’amour que porte le CNESER aux formations sélectives: c’est pas gagné!
    En plus délivrer une licence en quoi? En droit? En éco? Il n’existe pas actuellement de maquette de licence en sciences sociales de manière générale. Donc ici encore c’est une question qui ne peut être envisagée uniquement d’un point de vue local.

  • Matthieu C.

    Je viens de relire toutes vos discussions… On y lit tour à tour que ND ne sert à rien et que l’UNEF peut tout. Que ND était nulle part, et l’UNEF partout. Sympa. Mais tellement peu réaliste.

    A l’inverse, on concède tout à fait de notre côté que l’on ne peut pas lutter contre tout, et d’ailleurs ce n’est pas notre démarche. Nous l’avons d’ailleurs très bien dit (et nous étions les seuls à avouer qu’être élu étudiant ne permet pas tout) sur l’interview qu’à fait la Péniche de nous.

    Je reviens sur deux sujets de fond : la licence interdite pour Sciences Po ? Vous avez fumé ou quoi ? A l’inverse, vous proposez une Chaire Afrique : parce que c’est vous qui en avez le pouvoir lol ?? Le vote électronique et la CNIL : la CNIL demande à ce que les serveurs soient anonymes, de manière à ce que l’on ne remonte pas aux votes et à savoir quelle adresse mail à voter quoi.

    Le vote électronique est tout à fait possible ! D’ailleurs Lyon 2 l’a déjà mis en place, et plusieurs autres facs l’ont fait pour les référendums sur les blocages.

    Sincèrement, et du fond du coeur, je pense que vous refusez cela, car l’UNEF a compris une chose : elle mobilise 80 % de son électorat, alors que les autres, traditionnellement et en parallèle, n’en mobilise que 10 à 30 %. Conséquence, plus on augmente le taux de participation (sur de grosses évolutions), et plus l’UNEF perd du terrain.

    Cependant, comme je le disais plus haut, je ne pense pas que cela joue à 5 % près. Mais ca jouerait bel et bien si on doublait la participation.

    Voilà la vraie raison. Elle est politique. Et si Sciences Po refuse de le faire pour le moment, c’est plus par flemme que par autre chose. Là un élu étudiant peut faire changer les choses et donner des arguments, ce que nous nous empresserons de faire.

    Encore, on pourrait croire que c’est parce que vous n’avez pas confiance au processus informatique qui pourrait être piraté : que dalle, on ne le voit pas dans vos argumentaires, et l’informatique aujourd’hui peut être très très fiable ! Vous n’avez d’ailleurs pas peur de gérer votre compte en banque par internet…

    Notre position est la suivante : pour donner plus de poids aux élus étudiants, il faut que les étudiants votent électroniquement. Ils seront incités à le faire massivement, et donc, massivement, les votants se renseigneront sur les programmes et les bilans.
    De plus, je crois que casser la démocratie ne se fait pas en permettant le vote électronique, mais en ne permettant pas à ceux hors sciences po de voter facilement. Il est là le comble.

    De toutes facons, l’avenir nous donnera raison, vous verrez ! RDV pris dans ce commentaire pour dans un ou deux ans 🙂

  • Eve

    – nous n’avons fait qu’un quart de notre campagne sur notre bilan, le reste c’était nos propositions et j’ai du mal à voir en quoi on a proposé des trucs déja obtenus!! Ceci dit si un peu d’autocritique: oui, c’est vrai, nous ne nous sommes renouvellés que sur certains sujets (les associations…), ce n’était peut être pas suffisant…
    – le principe d’une organisation collective, d’un syndicat, c’est que ce sont les mêmes valeurs et les mêmesméthodes qu sont défendues par l’ensemble de sesmembres: en l’occurence, ou, j’estime que je (l’UNEF actuelle encore plus) peut se prévaloir des victoires des générations précédentes. Et a fortiori de cellesque j’ai personnellement négociées (la césure, lerèglement de scolarité, le conseil de discipline, les langues).
    – enfin, sur l’importance d’avoir un bilan à présenter aux étudiants, je répondrai que ce que nous avons fait chier est la garantie de ce que nous ferons demain. Au delà des slogans, je pense que le bilan témoigne de l’efficacité d’une organsation et de sa démarche (le rapport de force intellectuel et physique, la capacité à faire des compromis…), c’est également un bon indicateur de l’assiduité en conseil et en groupe de travail (oui, je sais, c’est normal d’y être assidu, mais encore une fois ce n’est pas le cas chez toutes les organisations… concrètement, vous pouvez demander à n’importe quel syndicaliste de n’importe quel orga il expliquera que seuls UNEF, IZ et UNI étaient présents en GT l’an dernier – par exemple sur le stage ouvrier, sur le règlement de scolarité…). Enfin, c’est un peu paradoxal de dire "l’UNEF est majoritaire, elle n’a rien fait changer, elle est donc inefficace il ne faut pas voter pour elle" et en même temps de dire "on ne vote que sur des propositions et non sur un bilan"…

  • Charles

    Moi je ne dis pas que les élus étudiants ne servent à rien. Par exemple je trouve ç super qu’ils aient obtenu les 50% de pipo en plus pour les boursiers, si c’est vrai. Et c’est super si c’est l’UNEF.

    Le problème c’est que je ne vois pas pourquoi on devrat voter pour l’UNEF cette année juste parce qu’il y a 5 ans ils obtenu un super truc. Les votes étaient sur les programmes de cette année – et force est de constater qu’à part proposer la création d’une chaire sur l’Afrique, je vois pas trop trop ce que l’UNEF propose cette année (et non, ceci n’est pas un appel pour que Eve me saute dessus et me ressorte point par point leurs tracts). Comme un peu l’année dernière d’ailleurs déjà, les tracts de l’UNEF se reposent sur des trucs passés…

    Comme si le PS faisait campagne sur l’obtention des congés payés. Oui j’exagère, mais c’est la même logique pourri: l’UNEF d’aujourd’hui ne contiet plus les mêmes personnes déjà, donc je ne vois pas pourquoi vous vous réclamez comme ça de leur bilan. Et en plus, Je ne vois pas pourquoi on devrait voter pour un syndicat en souvenir de ses bons moments: on vote pour un syndicat parce qu’il nous convaint que son programme est bon pour l’année qui arrive. Et force est de constater que cette année, le programme de l’UNEF n’a pas convaincu tant que ça…

  • Sandra

    "Par contre, dire que l’on ne sert à rien est un peu faible." En effet, j’ai fait un euphémisme, comme tu le remarques habilement Alci.

    Alors, c’est bien parce que tu insistes et à ta demande implicite, que je réécris ma phrase : vous ne servez donc CARREMENT à rien!

    "l’action actuelle qui doit bien sûr s’améliorer mais (…) n’est pas ridicule." A vrai dire, l’action syndicale est à mes yeux jamais ridicule dans son principe (sauf cas spécial). Par contre les gens qui l’incarnent dans le cas présent…

  • Alci

    Si Sandra, l’IEP a pas mal changé, principalement de la volonté de Descoings, mais les élus étudiants utilisent le peu de pouvoir qu’ils ont et le peu d’influence qu’ils peuvent avoir pour essayer d’infléchir ces réformes dans un sens que nous jugeons (et ceux qui votent pour nous) favorables aux étudiants.
    Par contre, dire que l’on ne sert à rien est un peu faible. Je ne sais pas si tu es boursière, mais si tu l’es sache que c’est grace aux élus étudiants que tu as 50% en plus de la part de Sciences Po, que si tu as un problème avec ta 3A les élus étudiants seront là pour te défendre et essayer que tu ne sois pas pénalisée dans tes études etc. J’ai beaucoup d’autres exemples…
    C’est vrai que ce ne sont pas les étudiants et leurs élus qui dirigent l’IEP (et je trouve cela d’une certaine manière un peu illogique et dommage) mais d’un autre côté, nous avons une marge de manoeuvre certes limitée mais bien réelle. Encore une fois, regardez les bilans qui sont fait de bonne foi et vous pourrez juger de l’action actuelle qui doit bien sûr s’améliorer mais qui n’est pas ridicule.

  • Jeanne

    Pour toi Eve, je faisais plus référence à vos multiples interventions inutiles aux micros des différents amphis de cette maison. Tu dois savoir de quoi je parle, vu que tu es bien classée dans le chart des interventions utiles (sic)!

    C’est vous qui faites à tort miroiter aux étudiants que Vous pouvez changer les choses, or si vous savez que fondamentalement vous ne pourrez pas le faire, alors c’est très bien, vous faites enfin aveu de votre démagogie permanente, et nous sommes donc au final d’accord: vous mentez dans vos tracts qui nous proposent de changer les choses dans le bon sens.

    Je suis content qu’enfin on ait trouvé un accord.

  • Sandra

    "Si c’était le cas, je pense que l’IEP aurait beaucoup changé d’un coup et qu’on verrait réellement la différence"

    En d’autres termes, l’IEP n’a pas beaucoup changé et on ne voit pas réellement la différence. Question : vous servez à quoi, alors? A rien? Merci de l’avoir reconnu! Venant d’un élu UNEF (attentiooooon, prosternez vous! L’UNEF a parlé), c’est on ne peut plus indiscutable.

  • George

    "Ce qui fait que l’on peut se prévaloir d’un bilan ce n’est pas juste d’être présent en conseil (comme se contentent de le faire ND/IZFV/Cé) mais de négocier pied à pied avec l’administration sur chaque sujet et chaque réforme"

    Ah oui pardon, j’avais pas pris conscience du fait que l’UNEF est le seul syndicat à réellement négocier, le seul syndicat qui prenne à coeur les volontés des étudiants, le seul syndicat qui soit présent en réunions, le seul syndicat crédible, le seul syndicat qui ait fait avancer l’IEP, le seul syndicat qui ait permis de mettre en place des réformes, le seul syndicat qui n’ait pas peur de la méchante administration, le seul syndicat qui soit exclusivement composé de gens beaux, intelligents, combatifs, déterminés.

    Finalement, vous n’avez pas fait passer la réforme qui vous tient le plus à coeur, qui transparaît dans chacun de vos tracts et interventions : supprimer légalement la présence, à Sciences Po, des syndicats autres que le sacrosaint UNEF, puisque ces syndicats ne sont que des rigolos, des branleurs, qui devraient s’inspirer de la phénoménale efficacité et rigueur du fabuleux syndicat, LE syndicat, le seul, l’unique, le divin, j’ai nommé : l’UNEF. Heureusement que vous êtes là pour nous ouvrir les yeux!

  • Eve

    "le syndicat qui répète inlassablement que ça va mal, que c’est scandaleux"?! as-tu lu notre profession de foi en Conseil Scientifique/Conseil de l’Ecole Doctorale? Si oui, cite moi les passages incriminés!

  • Alci

    Il y’a beaucoup de rigolos sur ce thread.

    Je me présente d’abord, j’ai été élu UNEF l’année dernière en Conseil de Direction et à ce titre j’ai participé à tous les CD depuis septembre 2006 et à presque tous les groupes de travail, je peux donc confirmer avec Gwenolé qu’on n’a pas souvent vu Nouvelle Donne en groupe de travail (organe informel de discussion où l’on fait avancer réellement le débat) et que leurs interventions n’ont pas été extrêmement nombreuses, sauf sur la question des troncs communs où l’administration comme les autres élus étudiants ont trouvé leur position caricaturale et extrémiste.

    Pour le reste,
    J’adore celui qui explique que l’Unef est "majoritaire" depuis des années et donc aurait pu faire ce qui lui plait à Sciences Po. C’est très bon ! Si c’était le cas, je pense que l’IEP aurait beaucoup changé d’un coup et qu’on verrait réellement la différence. Ce qu’il faut voir, c’est que la majorité des élus étudiants ce n’est strictement rien, on est minoritaires en CP de toute manière et ultra-minoritaire en CD (totalement contrôlé par l’administration de Sciences Po).
    Ce qui fait que l’on peut se prévaloir d’un bilan ce n’est pas juste d’être présent en conseil (comme se contentent de le faire ND/IZFV/Cé) mais de négocier pied à pied avec l’administration sur chaque sujet et chaque réforme. Et cela ne se fait pas une heure par mois en conseil.

    Sur le manque de participation, la situation n’est pas catastrophique mais je pense que la principale raison est la pauvreté des programmes de part et d’autre, pauvreté des programmes qui sont en outre bien souvent mensongers. Exemple : le tract de ND qui demande une licence Sciences Po, ce qui est impossible car interdit par la loi… Et il y a d’autres exemples.
    Le fait que de nombreux programmes ne sont jamais suivis d’un bilan par les organisations syndicales fait que le vote perd de son importance.
    Pour que les élections soient plus suivi, il faut à mon avis mettre l’accent sur le bilan et la comparaison entre celui-ci et le programme de l’année dernière.

    La suite bientôt… dès que j’ai un peu de temps…

  • Jeanne

    "Justement, les doctorants ont élu 5 UNEF (sur 5)"

    Et tu crois que ça correspond à grand chose avec l’abstention qu’il y a?
    Je ne dirais qu’une chose: les abstentionnistes ont toujours tort à mes yeux, et ici doublement: grâce à leur absence aux urnes, ils vont se faire représenter par le même syndicat qui les représente depuis un certain temps et qui répète inlassablement que "ça va mal, que c’est scandaleux" etc. etc. Et qui admet donc implicitement qu’il a échoué les années précédentes à améliorer les conditions des étudiants. CQFD

  • Sandra

    "Enfin, oui, vous pouvez "croire Gwenolé sur parole" dans la mesure où LUI, il a été présent aux groupes de travail et rdv bilatéraux l’an dernier. "

    Et on doit l’applaudir pour ça ? C’est un héros? Il fait simplement ce pour quoi il a été élu, tu crois pas ?

    "tiens, c’est bizarre. Justement, les doctorants ont élu 5 UNEF (sur 5) au Conseil de l’Ecole Doctorale cette année…"

    T’inquiète pas Eve, les promos suivantes vont vite rectifier le tir. Elles ont déjà commencé, d’ailleurs.

  • Eve

    tiens, c’est bizarre. Justement, les doctorants ont élu 5 UNEF (sur 5) au Conseil de l’Ecole Doctorale cette année…

  • Dominik

    Mathieu, ton culot me sidère "ND est présente à tous les groupes de travail". FAUX. A UN SEUL EN 1 AN: CELUI SUR LES TRONCS COMMUNS.
    C’est un scandale de mentir comme ça aux étudiants.
    Par ailleurs l’UNEF est dans l’opposition dans la mesure où elle est majoritaire (et uniquement majo relative) CHEZ LES ELUS ETUDIANTS, ce qui rapportée aux proportions d’un Conseil comme le CD ou le CA ne pèse pas bien lourd.
    Enfin, oui, vous pouvez "croire Gwenolé sur parole" dans la mesure où LUI, il a été présent aux groupes de travail et rdv bilatéraux l’an dernier.

  • ancienne élue

    Si ND siégait en Conseil, elle connaitrait la réponse de Bigorgne sur la question du vote électronique mon cher Mathieu. Ou celle de la CNIL. Ce qui revient au même en l’occurence.

  • Jeanne

    "Ce que l’UNEF veut changer, c’est ce qu’elle n’a pas été capable de changer l’année dernière (alors qu’elle était majoritaire), et l’année d’avant, etc. "

    Héhé, on pousse là où ça fait mal!

    On ne peut finalement trouver qu’un reproche à formuler aux autres syndicats: ne pas assez concentrer le tir sur vos imperfections. En tant que syndicat majoritaire depuis bien plus d’un an, l’Unef devrait en effet présenter des beaux bilans, en tant que force révolutionnaire et armée de libération du peuple étudiant opprimé par la vilaine direction bourgeoise… On attend!… déjà depuis quelques années. (Faudrait interviewer des doctorants pour qu’ils ajoutent "déjà depuis plus de 5 ans").

  • George

    "avec un programme creux et consensuel"
    euh, soit ; mais en QUOI le programme de l’UNEF n’est-il pas, lui aussi, "creux et consensuel"? L’UNEF se prendrait-il pour un syndicat révolutionnaire?

    Ce ton supérieur genre "l’UNEF est le seul syndicat à avoir un programme qui veuille réellement faire bouger les choses" me gonfle prodigieusement. Car c’est un ton qui sous-entend l’opposition (et donc la volonté réelle de changer les choses en place) alors que, justement, l’UNEF est majoritaire (et l’opposition, c’est précisément Nouvelle Donne – entre autres). Ce que l’UNEF veut changer, c’est ce qu’elle n’a pas été capable de changer l’année dernière (alors qu’elle était majoritaire), et l’année d’avant, etc. Donc la faute à qui, si toutes les réformes que les étudiants attendent ont pas été mises en place? La faute aux syndicats minoritaires, peut-être?

    Alors au lieu de constamment se vanter (soit d’un bilan discutable, soit d’avoir un programme mégatop génial qui va rendre la vie étudiante miraculeuse et idyllique), que l’UNEF mette donc ses idées en application, tant que ce syndicat est majoritaire pour le faire.

    De plus, à propos de la dimension nationale : j’avoue que l’UNEF, qui a (très) souvent tendance à prétendre représenter l’ENSEMBLE des étudiants (alors qu’il n’en est absolument rien), profite énormément de sa position de syndicat bien implanté pour se faire passer pour LE porte-voix de l’ensemble de la communauté étudiante, qui l’approuve avec admiration béate.

    "Tu sais très bien, Mathieu, que la création de Nouvelle Donne peut s’expliquer de deux façons" –> Tu espères que la critique des prétendues raisons de la création d’un syndicat permette de légitimer l’UNEF? Ne me dis pas que l’UNEF pense être le seul syndicat crédible à Sciences Po, quand même (sous prétexte d’avoir une couverture nationale)…? Remarque, ça m’étonnerait pas de l’UNEF.

  • Charles

    Gwenolé :

    – Donc on doit te croire sur parole ? "oui je les ai vu mal travailler" (je savais pas qu’on pouvait VOIR quelqu’un mal travailler, genre à 25m).

    – Explique nous en quoi que les élèves d’un établissement autonome ne voient pas le problème avec l’autonomie soit un ne pas voir plus loin que le bout de leur … "assiette" (je la connaissais pas celle là mais bon)

    – Qu’un syndica (n’importe lequel, même SUD) se fasse traiter par l’UNEF de démagogie, c’est le comble du comble je trouve. Parce que l’UNEF, la démagogie ils connaissent hein…

  • Gwenolé

    Pour le 1A qui se prend pour un réaliste : quand l’UNEF propose aux étudiants d’un institut autonome de se mobiliser contre une loi sur l’autonomie, c’est parce qu’elle part du principe qu’ils sont capable de voir un tout petit peu plus loin que le bord de leur assiette. Clairement, c’est pas gagné.

  • Gwenolé

    Je vois qu’à défaut de faire bon, tu sais au moins toujours faire long, Matthieu…

    Eh bien, t’as beau trouver moche ce que je dis, je maintiens que c’est VRAI. Non, Nouvelle Donne ne fait pas de bon boulot, et je vous ai VUS à l’oeuvre, non, Nouvelle Donne n’est pas "présent" ou "actif", sous quelque forme que ce soit, en dehors des élections syndicales, et non, Nouvelle Donne n’informe personne.

    Pire : Nouvelle Donne pratique de la désinformation. Le parallèle entre élections à Sciences Po et municipales est aberrant. Car oui, ce qu’il se passe à Sciences Po a des répercutions au niveau national et vice versa. Déjà, tu sais (ou pas, d’ailleurs), que les élus étudiants élisent les représentants de tous les étudiants au CNESER, organe qui habilite par exemple les masters de Sciences Po. Et les questions de logement étudiant, les questions d’aide sociale étudiante, les passerelles, la reconnaissance des diplômes, la question du financement de Sciences Po, la question du statut de l’étudiant-stagiaire, de l’étudiant-salarié, les questions d’insertion sur le marché du travail… ce sont des questions qui se règlent essentiellement, voire exclusivement, au niveau national, et sur lesquelles l’UNEF a une influence forte et réelle. Tu oseras dire que les étudiants s’en foutent ?

    Tu sais très bien, Mathieu, que la création de Nouvelle Donne peut s’expliquer de deux façons :

    1) la volonté d’implanter un syndicat de "droite parlementaire" pour contrer l’image fascisante de l’UNI, auquel cas votre stratégie doit être de vous implanter dans d’autres universités, ce qui n’est pas le cas (hormis une tentative à Versailles Saint Quentin qui s’est soldée par une mémorable branlée)

    2) la volonté de quelques petits ambitieux de se faire mousser. Dans ce cas, la stratégie doit être de surfer sur des arguments démagogiques, avec un programme creux et consensuel, et une dépolitisation extrême des élections syndicales afin de prétendre que les microondes dans la cafèt sont la seule question légitime.

    Sinon, arrête de t’adresser à moi quand tu parles de l’UNEF. Je reste adhérent de l’UNEF, mais je n’y milite plus, et tout ce que je dis n’engage que moi et en aucun cas le syndicat. A la rigueur, tu peux essayer de m’attaquer sur le bilan de l’année dernière, mais la comparaison n’est pas forcément flatteuse pour vous…

  • 1A réaliste

    Quand des représentants de l’UNEF viennent parler en amphi pour attaquer la LRU et demander aux étudiants d’un Institut… autonome! de se mobiliser solidairement contre la loi sur l’autonomie des universités, bonjour le niveau de l’information!
    A propos de ces élections syndicales, 15 minutes d’attente, c’est encore bien gentil par rapport à ce que c’est vraiment. Quand tu enchaînes toute la journée et qu’aux inter-cours c’est noir de monde, eh bien, tu sais que tu ne serais pas aller voter pour l’UNEF, mais malheureusement tu ne peux même pas te faire ce petit plaisir.

  • Matthieu C.

    "(cf. le comportement de Nouvelle Donne lorsque les soutiens pour les listes électorales s’étaient déroulées sur internet)."

    >> faudrait qu’on m’explique à quoi on fait allusion en disant ca… Non, parce que jamais un seul soutien pour des listes électorales n’a eut lieu de mon vivant à Sciences Po, par Internet…

    @ Gwenolé :

    C’est assez moche ce que tu dis. Même des gens très bien informés pourraient voter depuis l’étranger avec le vote électronique (ce qu’ils ne font pas, car la flemme de faire des procus), et même des gens non informés vont voter avec du papier…

    Et la participation cette année est en baisse : ca n’a pas empeché Nouvelle Donne de pratiquement doubler ses résultats ! Et l’UNEF de bien les baisser…

    Conclusion : il n’y a pas forcément de lien entre la participation et le résultat final. Autre conclusion : il est sur que la proportion des étudiants qui voteront sera plus grande si le vote est électronique, et qu’en cela, plus d’étudiants iront voter… et donc se sentiront concernés. C’est prendre les étudiants pour des cons, et les insulter, que de dire "ils ne sont pas au courant, alors votent mal" (autrement dit, ne voteraient pas UNEF…)

    Ensuite, dire que l’on n’est pas présent est quelque chose que je trouve assez insupportable. Nous faisons sur le fond notre travail permanent d’élus. Nous sommes présents à tous les conseils, et dans les groupes de travail dans lesquels nous sommes inscrits.

    Ce n’est pas parce que nous n’avons pas la meme stratégie que vous à squatter le local syndical ou les tables en péniche, que nous ne communiquons pas ! Je te laisse voir la prochaine Newsletter de Sciences Po à ce sujet. Nous, nous avons un site internet qui bouge et évolue, pas le vôtre. Nous avons un groupe Facebook, et nous nous en servons. Pas vous.

    Il n’y a qu’à voir les différents articles de la Péniche : nous sommes les premiers à avoir répondu, alors qu’on cherchait encore vos militants, et nous répondons aux questions que l’on nous pose dans les commentaires. Idem sur le forum scpo. Nous répondons à RSP. Nous parlons sur le blog de Richard Descoings.

    Quant à notre positionnement, il est clair et connu de tout le monde, tout aussi bien qu’assumé par nous. L’UNI est ce qu’est pour vous SUD. Lisant ton argumentaire contre nous, c’est un peu comme si je te disais : "l’UNEF = socio-démocrate, mais en fait non, car ils ne signent aucun accord, et font toujours grève".

    Autre point, il m’étonnera toujours que l’on trouve du coté de l’UNEF comme une injure à la représentation étudiante le fait de ne pas être issue d’un organe national comme vous. IZFV et ND sont ce que vous appelez des "corpo" locales. Bah oui, mais quand tu élis un maire, tu élis un type corpo locale non ? Quelle est le problème ? Je n’ai vu qu’un avantage à être un syndicat national pour ce qui concerne notre travail local : pouvoir avoir une centrale pour imprimer des tracts… Ce que fait le Ministre ne concerne que très peu Sciences Po…

    Pourquoi transformer les élections en scrutin politique national ? On est tout autant compétent que vous pour répondre aux problématiques des étudiants que nous sommes nous mêmes.

  • L.

    Mais je les lis mon grand !
    Je te l’accorde, j’ai oublié de préciser, qu’effectivement, il y a quelques précisions mais ce qui serait intéressant, ce serait des détails plus concrets : que les élus en parlent quand ils distribuent leurs tracts, qu’ils expliquent concrètement comment les réunions se déroulent… J’ai trouvé que la campagne tournait trop autour du "on a réussi à obtenir ça", oui c’est bien mais comment se déroulent les discussions… ?
    Ca peut paraitre débile mais bon, c’est comme ça que je le ressens. Après, c’est peut-être car je viens d’arriver, ça ira sûrement mieux l’année prochaine. Enfin, j’espère !

  • Charles

    L :

    Euh, justement, l’UNEF fait toujours un encart dessus. Faut lire les tracts mon petit… Là tu donnes le bâton pour te faire battre…

    D’ailleurs cette année, grâce à l’UNEF, on a appris que la CP s’occupait notamment des questions pédagogiques. questons pédagogiques. Et que le CS s’occupait de la

  • L.

    En tant que 1A fraîchement débarquée, j’aimerais apporter mon avis sur le taux de participation. Je pense que s’il est aussi faible, c’est car un certain nombre d’étudiants n’a pas le courage d’attendre 15 minutes si ce n’est plus. C’est déplorable mais malheureusement, je pense que ça a sa responsabilité dans l’explication.

    Après, je ne suis pas tout à fait d’accord avec le "on en a rien à foutre". Non, ça nous concerne mais le problème c’est le manque d’information. Oui on sait que tel syndicat propose telle chose, on ne risque pas de passer à côté, mais c’est quoi le Conseil de direction, c’est quoi le Conseil paritaire ? Au lieu de toujours répéter les mêmes arguments dans leurs programmes, les syndicats devraient informer sur ces choses toutes bêtes. Parce que voter c’est bien gentil mais si on ne sait pas pour quoi… Certes, ce n’est peut-être pas le boulot des syndicats de faire ça mais un petit encart dans l’un de leur nombreux tracts ne ferait de mal à personne…

  • Charognard

    Des insultes, où ça, où ça? Oui, du sang!
    A défaut de les voir débattre régulièrement pendant l’année -une fois les élections passées, les syndicats qui s’étripent, j’en redemande!!

  • Charles

    PS après avoir lu le post de Gwenolé :

    Encore une fois, moi je n’appelle pas ce que fait l’UNEF de l’informaion mais plutôt une campagne électorale 365/365

    Et j’aime beaucoup ta dernière phrase : Ca reste dans l’échange d’idées et l’esprit de débat civilisé, c’est bien. C’est fin, c’est gracieux, c’est plein d’esprit, c’est l’UNEF…

  • Charles

    Et on ne mentionnera pas non plus que l’UNEF semble incapable de relire ses propres tracts, qui sont toujours bourrés de fautes de français, d’erreurs de typo et de mise en page.

    Je ne dirai pas que les autres syndicats sont parfaits, mais la palme revient quand même à l’UNEF. Faire moins de tracts mais les soigner et les relire serait ptet une bonne piste pour 2008…

  • Gwenolé

    Je ne te demande pas d’être d’accord ou pas avec l’information de l’UNEF : si t’es d’accord avec ce qu’ils font, tu votes pour eux, si non, tu votes pas pour eux. Mais t’auras du mal à contester qu’ils sont les seuls à en faire, de l’information, surtout si on s’intéresse à l’ensemble de l’année.

    Après, tes insultes, si tu pouvais savoir à quel point elles m’en touchent une sans faire bouger l’autre…

  • Jeanne

    En rouge et noir, j’exilerai ma peur ;
    J’irai plus haut que ces montagnes de douleur!

    Pardon à chaque fois que je lis UNEF, je ne peux m’empêcher. L’UNEF c’est comme cette chanson, c’est lancinant, toujours la même chose, "bouhhh, pas bien" "bouh pas d’accord" "bouh sciences po c’est mal" "bouh sciences po c’est mal à cause de la sale jeunesse dorée"!

    Vous n’avez qu’une seule chance, celle d’être nationalement très visible, ce qui vous permet de surfer sur la vague au sein de l’IEP, mais pour le reste, hein…

  • Charles

    Mais estèce que "être présents sur le terrain" et "informer" passe forcément par le harcèlement des élèves dès 8h du mat tous les deux mois ? Je sais pas – surtout pour des tracts qui

    – disent toujours la même chose
    – finissent dans les poubelles sans êtres lus la plupart du temps
    – sont un gâchis de papier

    L’UNEF on a l’impression qu’ils sont en campagne toute l’année. Et je suis dsl, mais l"information aux étudiants, je rigole deux secondes. C’est surtout du "oui alors l’an dernier on a obtenu ça et ça et ça" – jamais sur les trucs en cours, d’ailleurs on finit par se demander s’il se passe quelque chose. Et en plus, toujours sur des points de détail qui n’onteressent finalement personne ou alors des points qui ont déjà été décidés. Et surtout, toujours avec cette verve méchante, qui fait que lorsqu’on ouvre un tract de l’UNEF ona l’impression que la direction de scpo c’est Mont Santo ou McDonald ou la spokesperson du G8 face à une armée d’altermondialistes en colère.

    Rien n’est jamais bien avec l’UNEF, tout ce que propoe la direction c’est FORCEMENT naze ou forcément à modifier. Et lorsqu’ils obtiennent quelque chose c’est pas "on en a discuté avec la direction etc", c’est "ouais on a arraché cette revendication à ces salauds de capitalistes assoifés de sang qui voulaient notre peau, mais on les a eu ces enfoirés !!". Moi je serais la direction je voudrais pas négocier avec vous, parce qu’au lieu de vous associer à eux, vous piétinez ceux que vous considérez come votre adversaire. On se croirait en 6e, honnêtement.

  • Décret

    @ Matthieu C. : La CCOE a été interrogée. Le problème reste le même que par le passé : le décret consolidé d’octobre 2007 ne prévoit pas de modalités de vote électronique, n’évoque d’ailleurs pas même ce mode de scrutin. Et ce que la loi n’envisage pas – n’existe pas. Merci donc de rectifier : ce n’est pas la faute de l’IEP. – Quel décret de MESR évoquez-vous ?

  • Gwenolé

    Evidemment, des listes comme Nouvelle Donne, qui n’ont aucune espèce de présence sur le terrain, qui n’informent jamais les étudiants, qui se font démonter en moins de deux dans n’importe quelle discussion un peu sérieuse face à un syndicaliste un peu compétent, et qui ne surfent que sur les deux cache-sexe classique du vide programmatique (à savoir "nous on n’exister que localement", et "nous on est de droite mais moins que l’UNI" : j’arrive toujours pas à savoir comment les gens peuvent être suffisamment cons pour croire les deux simultanément…), évidemment, des listes comme ça ont intérêt que le vote se fasse le plus électroniquement possible. Moins les étudiants seront informés, plus ils voteront au pif, plus ils voteront pour Nouvelle Donne. InterZaide avait d’ailleurs fait le même coup en demandant, sous couvert d’écologie, que les professions de foi ne soient plus envoyées à la maison…

    Non, si on veut vraiment améliorer la qualité de ces élections, il n’y a qu’une seule solution : améliorer la transparence des conseils, améliorer l’information, régulière et en amont, des étudiants, développer une "presse" capable de couvrir et de commenter les événements (comme La Péniche essaie de le faire, malheureusement souvent exclusivement au moment des élections…), organiser des débats plus réguliers sur des sujets précis (et les médiatiser pour enfin attirer du monde…). L’enjeu de la participation n’est pas seulement une question de chiffre, c’est avant tout une question de qualité de la participation, et de qualité de l’information disponible. On peut dire, je crois sans trop exagérer, que Nouvelle Donne est plutôt contreproductif sur ces points-là…

  • Elysée R.

    ouai d’autant plus que le vote électronique (par internet) peut amener à certaines dérives propagandistes ou manipulatoires (cf. le comportement de Nouvelle Donne lorsque les soutiens pour les listes électorales s’étaient déroulées sur internet).

    et puis si le vote électronique sert juste à augmenter le taux de participation en rendant le vote moins coûteux en temps et en déplacement, je n’y vois qu’un artifice venant renforcer l’idée que la démocratie étudiante et la vie politique sont les préoccupations première des étudiants à SciencesPoPoint

  • Antoine

    Les étudiants à pipo s’abstiennent-ils parce qu’ils ne peuvent pas attendre 15 minutes dans le couloir, parce qu’ils ne sont pas intéressés par la vie politico-syndicale de scpo, ou parce qu’ils boycottent des élections sans grands enjeux…??

    Je veux dire, avant de penser au vote électronique, faudrait peut-être d’abord penser au pourquoi "personne n’en a rien à foutre de ces élections" (pour citer "tout bonnement")

  • Charles

    Ouais moi aussi je suis totalement pour faire un vote électronique.

    – C’est 200 fois plus écologique

    – Les gens n’ont pas besoin d’aller attendre 15 min pour voter

    – Pas de dépouillage : résultats instantannés

  • Maski

    Certes, mais les stages ou départs à l’étranger n’expliquent pas la non-participation au CS… (89% d’abstention).

  • Matthieu C.

    Il y aussi à prendre en considération que presque 800 étudiants sont actuellement à l’étranger, et qu’à peine 5 % a pu faire une procuration. Egalement, presque 1300 étudiants sont en stage…

    C’est pour cela que Nouvelle Donne propose le vote électronique, sécurisé et sous contrôle d’huissier, comme cela existe à l’étranger, dans certaines universités depuis qu’un décret du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche l’autorise, ou encore pour l’élection des Miss France, de la star ac & co !

    On passerait sans conteste au dessus des 40 % de participations…

  • Clara

    Ah oui en effet, je reconnais, my bad pour la participation !

    Je vais vite corriger ça, mea culpa erratum etc, merci Gwenolé et Antoine.

  • Antoine

    De fait je crois qu’il y a un pb dans le calcul du taux de participation (ou d’abstention plutôt!) car si on prend le nombre de votes soit 1788 (pour le Conseil de Direction) et qu’on le divise par le nombre d’inscrits (d’étudiants à scpo) soit 7134, cela fait un taux de participation de 25%… ou un taux d’abstention de 75%.

    Le pourcentage est le même pour la Commission Paritaire, mais pour le Conseil Scientifique la participation tombe à +/- 11% (234/2193), soit un taux d’abstention de…89% !!

  • Gwenolé

    Décevant, tu racontes des conneries : les taux de participation à l’université oscillent entre 5 et 8%, ne dépassant qu’exceptionnellement les 10.

  • Alexandre

    Euh Clara le taux de participation l’année dernière était de 28%, je tombe qu’il soit tombé ainsi à 10% d’une année sur l’autre!

  • Décevant

    Je trouve navrant le taux de participation !! Comme d’habitude la plupart des étudiants de notre belle institution ne s’intéressent pas aux élections ! Je trouve cela d’autant plus honteux que l’offre est assez diversifiée. Une suggestion: rendre obligatoire la participation en l’intégrant comme préalable à la validation !
    Pour information la plupart des facultés (encore moins politisées) ont des taux largement supérieurs.
    On se demande quel sens civique anime la plupart d’entre nous: certainement un contre coup de l’individuation et de l’absence de culture civique qui se propage dans l’école !! Un comble dans l’enceinte du débat et de l’apprentissage par la recherche !

    Mais que fait Richie ?

  • El Sur

    Oui oh faut pas non plus chipoter pour avoir la médaille de la "deuxième force de scpo"…c’est pas non plus le plus important…

    en revanche Clara a certainement raison de déconsidérer le CS : instance consultative qui ne fait qu’enregistrer les décisions prises par la direction concernant la politique pédagogogique et de recherche, et se réunit au mieux 3 fois par an (ce qui est loin d’être le cas tous les ans), et dans lequel les représentants étudiants n’ont pour ainsi dire qu’un rôle de figuration…

    donc bon, se chamailler pour une place en CS…

    En revanche LaPénichePointNet n’a pas mentioné la progression de SUD en valeur relative de 2007 à 2008 : +1,3 points pour le CD et +1,8 points pour la CP, et +3,3 points pour le CS… alors qu’on les a pas bcp vu en péniche!

    la stratégie d’innonder les étudiants de dizaines de tracts tous les jours différends dès 8h le matin jusqu’à 21h le soir est-elle dépassée? 🙂

  • Sarah

    Préférer une Commission à une autre n’est pas ce que j’appelle un argument des plus objectifs…

    Et puisque tu te bases justement sur le nombre de voix pour dire que le CS est "moins important" que la CD et la CP, autant considérer les nombres de voix comme indicateur de la force syndicale.

    Ou alors, nuancer tes propos.

  • Ouais

    Y’a égalité en nombre de sièges et en effet, supériorité en nombre de voix!

    Dingue, pour ce qu’on en entend parler… c’est à dire peu.

  • Clara

    Disons que j’ai préferé comptabiliser le nombre de sièges, qui est plus représentatif de la force d’un syndicat que 10 voix d’écart, à mon sens.

    Et si ND et IZFV sont à 5 sièges tous les deux, ND a quatre sièges dans les deux principaux conseils (alors qu’IZFV n’en a que 3). Car sans vouloir minimiser l’importance du Conseil Scientifique pour les doctorants etc, ce conseil ne concerne qu’une partie minime des étudiants de Sciences Po ( environ 200 voix sur les 1700 exprimées).

  • Sarah

    Attention, Nouvelle Donne n’est toujours pas la deuxième force syndicale de Sciences Po. En comptabilisant l’ensemble des voix qu’il a recueilli, 637, il demeure derrière InterZaide Fac Verte, qui en a obtenu 678.

    Même si ND a gagné en force cette année, IZFV demeure la deuxième force syndicale de Sciences Po pour la 3ème année consécutive.