Reformo, le dernier-né des think-tanks
Vous en avez sans doute entendu parler, pendant la semaine de reconnaissance des associations, sur Facebook, ou par le bouche-à-oreille. Il est motivé, il est gentil, il est beau, il va grandir vite. Je veux naturellement parler de Reformo, le dernier-né des think-tanks.
LaPéniche.net : Bonjour Thomas, peux-tu te présenter ?
Thomas Singler : Bonjour. Je m’appelle Thomas, je suis en deuxième année à Sciences Po et en L2 d’économie-gestion.
LaPéniche.net : Qu’est-ce que le think tank Réformo et comment l’idée est-elle née ?
Thomas Singler : L’idée est née début juillet. Réformo se veut non seulement un club de réflexion mais aussi un club de propositions, puisque l’idée est de faire émerge 40 à 50 propositions concrètes à faire parvenir aux pouvoirs publics.
LaPéniche.net : Ne penses-tu pas que les étudiants recherchant cette force de réflexion et de propositions peuvent la trouver dans les organisations politiques de jeunesse ?
Thomas Singler : Nous nous distinguons des organisations de jeunesse en ce sens que nous sommes ouverts à toutes les sensibilités politiques et ne sommes pas dans une logique de propositions en vue d’élections, nous pouvons chercher certains sujets, viviers pour des propositions.
LaPéniche.net : Quels sont, concrètement, vos objectifs ?
Thomas Singler : Amener les jeunes vers la politique par la réflexion et la discussion davantage que par l’engagement radical. Montrer que les jeunes en politique sont capable de faire des propositions, hors du cadre d’un parti.
LaPéniche.net : Quels sont les moyens de vos ambitions ?
Thomas Singler : Nous avons mis en place un groupe Facebook (Think tank, l’aventure commence) ainsi qu’un blog (http://reformo.over-blog.com) mais notre principal force réside dans notre motivation. Nous disposons de plus de 150 membres actifs, développons des partenariats avec des associations de jeunes promouvant le débat en banlieue et les associations de grandes écoles (Centrale Débat à l’Ecole centrale, La Critique Libérale à Sciences Po, Débat & vous à l’Essec, HEC Débats à HEC entre autres)
LaPéniche.net : Comment est organisé le think-tank ?
Thomas Singler : Il est structuré autour de 7 ateliers thématiques, avec chacun entre 10 et 35 personnes :
- Education, enseignement et recherche
- Economie, finances publiques et Etat
- International, Europe, Défense
- Jeunesse, sport et culture
- Santé, logement, ville et social
- Justice et sécurité
- Développement durable, urbanisme et transports
Les sessions des ateliers durent deux mois à l’issue desquels les chefs d’ateliers sont tenus de rendre compte de l’avancement des travaux de leur atelier. Ils discutent également de leur bilan avec un expert afin de crédibiliser les propositions et présenteront leurs travaux lors de grandes réunions de l’association.
La première session va permettre aux participants d’exprimer ce que sont, selon eux, les enjeux et problématiques des thèmes de chaque atelier. D’ici un mois, nous aurons cernés les enjeux principaux, les problématiques clés de chaque atelier avant de passer à la seconde session, qui déterminera les thèmes de proposition.
LaPéniche.net : Le think-tank est ouvert à tous ?
Thomas Singler : A tous les étudiants et aux jeunes dans la vie active, entre 18 et 28 ans.
LaPéniche.net : Un dernier mot ?
Thomas Singler : J’invite toutes les personnes intéressées à me contacter par mail (thomas.singler@sciences-po.org) pour plus d’informations.
8 Comments
Badak
En revanche j’ai voté pour l’article, parce que je trouve intéressant que LaPéniche nous informe des différentes associations de Sciences Po et leurs activités.
Bernard
@ Matt’, ah bah l’article sur Laure a du subir un coup de ciseaux dans la nuit… Ca arrive, quand on est pas assez consensuel ou quand ça dérange un peu trop…
Badak
C’est un peu le mythe du consensus universel. Joli en théorie, irréaliste en pratique, sauf à éviter 99 % des sujets. S’ils y a des divisions dans l’arène politique, ce n’est pas pour le plaisir d’avoir de jolis partis avec de belles couleurs, mais bien parce que différentes visions de la société s’affrontent. J’aurais donc tendance à penser qu’effectivement si ce think-tank a une utilité, c’est d’abord pour les éventuels débats suscités, beaucoup moins pour les propositions formulées. Pour les pouvoirs publics, un quelconque rapport sera plus l’occasion d’un apéro que d’une recherche d’idées, ils ont leurs propres experts pour cela.
Matt'
ou est passé l’article sur Laure ????
Justine
Merci pour l’article !
Contrairement au commentaire précédent, je trouve ca très bien de nous faire connaitre des assoc à Sciences Po.
On peut bien ne pas être fan de think tanks, mais pour ceux que ca intéresse, c’est super de nous faire une petite présentation.
Louis
Ca serait drôle de faire une sorte d’échelle de la mollesse/onctuosité/viscosité de tous les « think-tanks » de Sciences Po.
Sinon, ben « l’article » est vraiment pas bien…
fétiche
Et une question pour lapéniche.net en bonus : « Pourquoi avoir supprimé l’article sur les mésaventures de Mlle L. ? Pas assez apolitique ? »
fétiche
Question subsidiaire : « Et vous n’avez pas l’impression de servir à rien, comme les 70 autres groupes de masturbation pseudo-intellectuelle de Sciences Po ? »