Questionnaire de Proust : David Foenkinos

« Qui se souvient de David Foenkinos ? », c’est le titre de son dernier roman (et prix Giono 2007). Ecrivain « par nécessité » ainsi que scénariste pour le cinéma, le théâtre et la bande dessinée, il a répondu au questionnaire de Proust. Ses réponses ne sont qu’un avant-goût de la Journée Dédicaces, alors rendez-vous samedi 1er décembre pour lui témoigner que vous, lecteurs de LaPéniche.net, vous souvenez de lui !

Le principal trait de mon caractère : L’euphorie et la dépression.

La qualité que je désire chez un homme : L’éloquence.

La qualité que je désire chez une femme : Le silence.

Ce que j’apprécie le plus chez mes amis : La générosité, à mon égard.

Mon principal défaut : La fatigue.

Mon occupation préférée : Le sensuel.

Mon rêve de bonheur : Être stable.

Quel serait mon plus grand malheur ?  Je ne veux pas l’écrire.

Ce que je voudrais être : Moi en mieux.

Le pays où je désirerais vivre : La Suisse, avec une préférence pour la Suisse allemande.

La couleur que je préfère : Le mauve.

La fleur que j’aime : La tulipe.

L’oiseau que je préfère : L’avion.

Mes auteurs favoris en prose : Dostoïevski, Gombrowicz, Cohen.

Mes poètes préférés : Aragon.

Mes héros dans la fiction : Solal. Les personnages de Jean-Philippe Toussaint.

Mes héroïnes favorites dans la fiction : Claude Jade dans le cycle Antoine Doinel.

Mes compositeurs préférés : Schubert, Ravel, Debussy, Bob Sinclar.

Mes peintres favoris : Kandinsky, De Kooning, Nolde, Malevitch.

Mes héros dans la vie réelle : Victor, mon fils.

Mes héroïnes dans l’histoire : Daphné Desjeux.

Mes noms favoris : Claire, Carole, Caroline, et Alice.

Ce que je déteste par-dessus tout : L’incompétence.

Ce qu’il y a de mal en moi : Une certaine incohérence.

Mes aliments préférés : Tout ce qui ne se mâche pas. La soupe avant tout.

Personnages historiques que je méprise le plus : Les parents, grands-parents, et arrières grands-parents de Hitler.

Le fait militaire que j’admire le plus : La résistance de Stalingrad.

La réforme que j’estime le plus : La mienne, quand je n’ai pas fait l’armée.

Le don de la nature que je voudrais avoir : L’ubiquité.

Comment j’aimerais mourir : Dans un bain, en regardant une femme se sécher les cheveux.

État présent de mon esprit : Fatigué.

Fautes qui m’inspirent le plus d’indulgence : Les œuvres ratées, malgré une bonne idée de départ.

Ma devise : Ne pas rire de l’humour.