Petit dictionnaire d’un weekend sciencepiste à Poitiers
Que vous soyez sportif et/ou supporter du CREPS, autostoppeur de Stop and Go ou bien élève au campus de Poitiers, voici les cinq choses à ne pas manquer lors d’un weekend qui a vu se réunir 400 sciencepistes dans la cité poitevine.
1) Le festival « Art et Politique », nm :
Le Bureau des Arts poitevin avait mis les petits plats dans les grands pour ce festival qui a rythmé la vie du campus et de la ville entre mercredi et samedi. Spectacles de danse, de musique, séance de courts métrages ateliers sculptures ou peinture étaient au rendez-vous pour tous les amateurs d’arts. En arrivant vendredi après plusieurs heures de stop, on pouvait assister au premier spectacle de danse puis enchaîner avec la diffusion de courts métrages, s’essayer le lendemain à la sculpture et assister enfin à un incroyable spectacle de musique et de danse par des étudiants qui peuvent faire pâlir Art’Core.
2) Le campus poitevin, nm :
Habitué à tes deux heures de transports habituelles ? A Poitiers, l’étudiante la plus loin du campus vit à un quart d’heure à pieds. La notion de « loin » d’un poitevin est très différente de la notre. Tu passes tes journées à jongler entre le 27, le 56 et le 199 ? A Poitiers il n’y a qu’un (très beau) bâtiment, très chaleureux et bien décoré, avec deux jardins. Tu es habitué à danser n’importe comment en soirée ? A Poitiers tu n’oses pas, parce que les poitevins enchaînent salsa et reggaeton à la perfection. Tu parles français ? A Poitiers, tu parles espagnol, quand bien même tu n’es pas hispanophone de souche. Comme on dit là-bas « latinos unidos jamas seran vencidos ».
Le CRIT est mort, vive le CREPS ! Appelé Black and Yellow Challenge, l’équivalent entre parisiens de notre chère compétition sportive inter-IEP, malheureusement annulée cette année, s’est tenue autour de ce grand château à quelques kilomètres de Poitiers. Au menu ? Du sport, une piscine, quelques barbecues géants et beaucoup, beaucoup d’ambiance. Les épreuves de bubble soccer, de foot, de basket, de touch rugby ou encore de hand se sont clôturées par la victoire de l’APLP masculine. Bien entendu, la Batuka et Art’ Core étaient de la fête.
4) Le XS, nm :
Boîte de nuit poitevine de l’ambiance qui a vu se mêler à la fois les autostoppeurs, les sportifs et les étudiants du campus de Poitiers. Accessible uniquement en bus avec pour les chanceux de l’AS chansons du CRIT et débats politiques et les malchanceux de Poitiers interdiction formelle de faire le moindre bruit dans celui-ci (pas facile pour des sciencepistes déchaînés). Particularité : proposait trois consommations gratuites et offrait le vestiaire. Nota Bene : ne jamais se moquer de la night en province. Elle réserve parfois de très bonnes surprises !
5) Momo, np :
Paris a ses appariteurs, et Poitiers a Momo. Nous le rencontrons assis autour d’une bonne bière avec les étudiants poitevins. Contrairement à ses homologues parisiens, il ne porte ni costume ni célébrissime cravate rouge, mais il est en revanche pourvu d’une sympathie à toute épreuve. Selon les poitevins, il plaisante parfois sur la possibilité de faire une éventuelle grève. Heureusement, ce n’est qu’une plaisanterie : sans lui, le campus ne fonctionne plus !
Le dictionnaire ne serait pas complet sans une dernière définition : celle du choix de la ville ! Pour StopandGo, Poitiers, en plein festival, représentait le choix rêvé pour un ultime weekend en stop. Pour l’AS, le CREPS compilait les meilleures installations sportives. Pour tous, en tout cas, la cité poitevine restera synonyme d’un excellent weekend.
One Comment
Luc Giraud
Et le théâtre les gars ! Les Saltamontes vont en ont pas mis plein la vue ??
Bisous de Mexico