Le Mag’ – Paris et ses bons plans culturels
Aïe. On est à peine en semaine 2, et ton portefeuille crie famine. Tu n’avais jamais autant dépensé d’argent et la maison de tes parents te manque fort, très fort. Allez, promis, d’ici le 1er octobre, tu arrêtes les afterworks et les soirées… Pas question de laisser tomber pour autant les sorties culturelles : il faut désormais que tu occupes sainement ton temps. Pour cela, Paris regorge de bons plans à petits prix ! C’est parti pour un petit tour d’horizon.
Commençons par le commencement : parlons grands classiques, ceux dont on ne fera jamais le tour : Louvre, musée d’Orsay, quai Branly, exposition permanente du centre Pompidou… ils regorgent de richesses historiques et artistiques inestimables, et ont le bon goût d’être gratuits pour les ressortissants de l’UE de moins de 26 ans ! Par ailleurs, si tu tombes amoureux de l’un de ces musées, l’abonnement peut être une bonne idée si tu comptes y aller régulièrement car tu réaliseras des économies sur le long terme. Surtout, ne t’enfuis pas devant les files d’attente parfois monstrueuses à l’entrée ; en effet, elles avancent généralement assez vite… et montre-toi astucieux : de nombreuses institutions culturelles affichent sur leurs sites internet leurs plages horaires les plus fréquentées, te permettant ainsi d’éviter de trop te mélanger avec la plèbe des touristes.
Ensuite, passons à d’autres incontournables auxquels l’on a tort de penser moins souvent : musées de l’Orangerie et de Cluny, musées Picasso et Rodin. Ils proposent tous une collection permanente et des expositions temporaires passionnantes qui satisferont à coup sûr ton esprit assoiffé de connaissances. Mais toi, tu fais plus dans l’intimiste, le petit musée caché de connaisseur… les foules de visiteurs, très peu pour toi ? Pour t’approcher au plus près des maîtres, vise plutôt les musées Delacroix, Zadkine ou encore Moreau qui ont été créés dans les appartements et ateliers des artistes, et pour lesquels l’entrée est également gratuite. Si tu ne trouves pas ton bonheur dans les musées, n’aies crainte, ne clique pas derechef sur la petite croix en haut sur le côté de ton écran. Reste avec nous, nous en avons prévu pour tous les goûts.
Amateur d’architecture religieuse : oublie la cathédrale Notre-Dame de Paris, la Sainte Chapelle est le véritable bijou de l’île de la Cité – et pour ne rien gâcher, l’entrée y est gratuite (décidément, cet article te veut du bien !).
Concernant le spectacle vivant, rien ne vaut les avant-premières jeunes de l’Opéra de Paris : ce sont des places vendues exceptionnellement à 10 euros ! Pour en bénéficier, mets-toi dans ta peau de guerrier des inscriptions pédagogiques, car il faut te précipiter sur la billetterie à 11h30 le jour de l’ouverture des ventes… Les tarifs de la Comédie Française sont également raisonnables : 10 euros en catégorie C ; sans oublier les ventes flash du BDA qui te feront découvrir moult œuvres sans signer pour autant l’arrêt de mort de ton compte en banque.
Fêtard est à ajouter au nombre de tes qualités – ou vices, tout dépend du point de vue ? Vise donc la fête de l’Humanité, du 14 au 16 septembre, qui accueille des artistes géniaux… tout ça pour un prix très modeste en comparaison de la plupart des festivals ! Un peu plus tard dans l’année, les Solidays ou encore Rock en Seine rentrent aussi dans ce combo gagnant de soirées de qualité garanties et de préservation de ton PEL.
Enfin, si tu restes noctambule dans l’âme, plusieurs possibilités s’offrent à toi et ton portefeuille dégarni : la première, la Nuit blanche, qui se déroule cette année entre le 6 et le 7 octobre, qui te permettra d’admirer plusieurs performances et œuvres d’artistes reconnus exposées à travers la ville ; la deuxième, la fameuse Nuit des Musées, à retrouver au printemps 2019, qui elle aussi te donne accès à de nombreux musées, qui pour l’occasion organisent des évènements originaux, sans débourser un sou !Te voilà briefé sur les meilleures sorties culturelles parisiennes : plus d’excuses pour rester misérablement dans ton canapé à pleurer sur ton compte en banque, va, la connaissance t’appelle à grands cris.
Camille Simon