5 choses à savoir sur Florian Philippot

Pour sa troisième édition de l’année, le Grand Oral accueille ce soir Florian Philippot. Premier représentant du Front National à faire ses preuves en Boutmy, il sera interrogé par les journalistes de Sciences Po TV et la Péniche, vous-mêmes serez son grand jury ! La soirée s’annonce échauffée, on vous attend nombreux ! Avant l’heure fatidique, la Péniche vous propose cinq choses à découvrir sur cet enfant du Nord.

1.C’est un fils de l’éducation nationale

Ses deux parents viennent du monde de l’éducation. Sa mère est institutrice et son père, directeur d’école publique. Il a d’ailleurs été nommé en octobre 2015 à la tête du collectif Racine pour le Grand Nord, issu de la société civile, composé « d’enseignants patriotes » et rattaché au parti. Quand on dit que le Front National est une affaire de famille…

2. Soutien du Che dans sa jeunesse

Florian Philippot, révolutionnaire dans l’âme ? Elève à HEC lors des élections présidentielles de 2002, il était à la tête d’un comité étudiant de soutien à Jean-Pierre Chevènement. Leur slogan était « HEC avec le Che ». Jean-Pierre Chevènement aka el Che a nié avoir eu connaissance d’un tel groupe de travail et « désapprouve totalement cette basse manœuvre de détournement de [son] électorat ».

3. Fraudeur pour son parti

Adrien. C’est le pseudonyme qu’il a utilisé lors d’un entretien avec le Parisien en avril 2011 dans lequel il a avoué avoir fait « sortir » des documents de Bercy vers le siège du Front. « Ça m’est arrivé parfois, notamment pour des rapports confidentiels de l’Inspection générale des finances que je récupère sur le serveur interne. Mais je ne les imprime pas sur place… ça laisse des traces. Alors j’en fais une copie sur une clé USB. Et hop, direction le siège du FN ».

4. Fidèle ?

Au FN, on est contre le parachutage lors des élections, et Florian aussi. Interrogé par France 3 en 2011, il avait déclaré : « Si je suis candidat, ce sera évidemment dans cette région qui est la mienne, dans laquelle je suis né et j’ai grandi ». C’est donc fidèle à ses principes qu’il se présente aux élections législatives en Moselle puis aux élections municipales de 2014 à Forbach.

5. Un arbre généalogique bien fourni

S’il y a une chose que ses ennemis ne peuvent lui reprocher, c’est bien son arbre généalogique. Les défenseurs des « français de souche » seront soulagés d’apprendre que le vice-président du FN descendrait d’illustres personnages tels que Louis VI et Jeanne d’Arc (en dépit des lois naturelles, oui, oui, rien ne l’arrête). On attend avec impatience le 1er mai 2017 pour voir si Jean-Marie réitèrera son fameux « Jeanne, au secours ! », maintenant que la filiation de la pucelle d’Orléans avec son ennemi semble avérée.