Un spectre hante le Minicrit: le spectre des Ultraviolets.
La vague des Ultra-Violets risque de déferler sur le MiniCrit.
L’an dernier, à Dijon, les champions vieillissants nancéens et poitevins ont pris conscience de la puissance grandissante rémoise. La bannière violette est désormais l’étendard de la peur pour l’ensemble des campus délocalisés, et les castors rémois, le nouveau prolétariat, passé du statut de campus dominé à celui de classe révolutionnaire.
Qui sommes-nous, Ultraviolets ? Ceux qui allons transformer ce potentiel révolutionnaire en réalité.
Gagner le Minicrit, voilà notre nouvelle destinée manifeste. A la conquête de l’Ouest, nous substituons la conquête du podium. Ce sont des objectifs différents, certes, mais ce sont les mêmes dangers, le même esprit d’initiative, la même rage de réussir, la même mystique conquérante, la même sublimité d’un idéal transcendant : Que nous sommes appelés à réaliser de grandes choses, que, si les Etats-Unis sont une nation qui s’imposa dans l’histoire et modifia son cours, nous serons le campus qui s’imposera dans le Minicrit, et qui détrônera les anciennes classes dirigeantes. L’avenir nous appartient ! Nous ne sommes pas des descendants, mais des ancêtres.
Notre rôle à nous, Ultraviolets, est d’être l’avant-garde révolutionnaire, éduquant le peuple rémois et l’incitant à s’engager dans cette lutte sacrée. Nous le mobilisons à travers la propagande et l’éducation populaire. Nous l’équipons en matériel, drapeaux, tambours, fumigènes, mégaphones. Nous l’entrainons à passer du statut de spectateur à celui de guérillero des stades.
En effet, la bataille des Collégiades ne se joue pas que sur le terrain. Cette guerre est une guerre mondiale, comme dirait ce bon vieux Charles : Nous serons sur tous les fronts, de tous les combats, quelques soient les conditions ou les obstacles. Nous serons les prétoriens du campus, la garde d’acier de la Cité des Sacres.
Face aux légions teutonnes, aux hordes arabes, à l’invasion mexicaine, au rouleau compresseur russe, aux tribus africaines et à la vague asiatique, nous tiendrons bons. Nous porterons fièrement nos couleurs, et notre glorieux étendard flottera vaillamment dans le soleil levant, précédant les innombrables colonnes de castors marchant vers la victoire
Les rémois n’ont à perdre que leurs chaînes. Ils ont un Minicrit à gagner.
Beavers of the world, unite!