• Le Mag’ : Pasolini, symptôme d’une Italie troublée

    C’est à quelques kilomètres de Rome que fut retrouvé le corps meurtri du cinéaste poète Pier Paolo Pasolini le 2 Novembre 1975. Cet artiste iconoclaste et révolté, révèle scandaleusement les malaises de la société italienne des années de plomb. A la croisée des chemins entre Villon et Genet, Pasolini connut une mort à l’image de sa vie ; scandaleuse. En France comme en Italie, son œuvre n’est plus particulièrement étudiée ( sauf en filière littéraire, les anciens L des promos 2021 et 2022 n’oublient pas ). Elle mérite pourtant d’être réinterprétée à la lumière de la modernité, à une époque…

  • Le Mag’ : Bernanos, un « homme qui n’est pas à vendre »

    Il serait tentant d’enterrer Georges Bernanos au Panthéon des écrivains salauds, en sa qualité d’auteur catholique, royaliste et antidémocrate. Cependant, la ligne directrice de l’œuvre de Bernanos, qu’elle soit romanesque ou philosophique, c’est son amour inconditionnel de la liberté. Voilà comment les vieux de la vieille garde maoïste, néo-maurrassiens, hussards et orwelliens, se retrouvent chez cet auteur. Antidémocrate, antitotalitaire, Bernanos dénonce et combat tous régimes qui, selon lui met à mal son idéal romantique et proprement français de la Liberté. Bernanos et la démocratie Lors de son exil brésilien, Bernanos espère créer une « Petite France ». Celle-ci est celle des français…