poème.
Vendredi 15 AVRIL. Poème de migration.
Personnes anonymes et villes fantômes peuplent mes rêves et remplacent ma mémoire.
À mesure que mes pas m’éloignent de ma vie, mon corps coule et s’effondre sur lu même.
Mes genoux explosent, mes cheveux s’embrasent et mes yeux deviennent calcaires.
Entre l’horizon morose et le ciel qui s’excuse, accroupis sous les bombes et dans la boue.
Condamné à glisser, à oublier tout état, à sacrifier au futur pour espérer me sauver
Anonyme