Guide 3A: États-Unis et Canada
L’annonce des affectations de début février paraît bien loin, mais les préparations de la troisième année à l’étranger commencent dès maintenant. Perdus entre les différents choix et démarches ? Absent aux réunions d’information ? Pas pris de rendez-vous à la DAIE ? Rassurez-vous LaPéniche.net vous accompagne avec son Guide 3A, de quoi survivre pour le mois à venir. Après l’Inde, l’Australie et la Nouvelle-Zélande et l’Afrique et le Moyen-Orient, c’est le tour des superstars États-Unis et Canada
Avec plus de 200 places proposées, les Etats-Unis restent la destination préférée des étudiants pour la 3A. Un peu perdu, émerveillé par la diversité d’universités proposées ? Dès maintenant, à côté de vos révisions du TOEFL ou IELTS, commencez à lire les rapports, consultez les sites Web des partenaires, faites-vous une opinion sur les cours enseignés et discutez même avec les étudiants en échange, si vous en rencontrez. Si vous faîtes partie des rares qui visez l’Ivy League, Georgetown, l’Université de Chicago ou le MIT, il vous sera demandé une mention Très Bien au bac (et oui, il vous poursuit encore), et une moyenne supérieure ou égale à 15 en première année. Mais cela n’est en rien une barrière à l’accès aux États-Unis, vu le nombre d’universités partenaires et de places tout aussi prestigieuses proposées dans ce grand pays.
Il ne faut pas en effet pas sous-estimer les facultés américaines dont le nom est moins connu: elles restent globalement d’un excellent niveau – en témoignent les classements mondiaux. Il faut aussi considérer l’alternative liberal art colleges: des campus plus restreints, tournés autour des arts et de la littérature, en général assez bobos et parfois carrément hippies; loin des énormes universities, de leurs équipes de football américain et de leur greek system. Ne tombez donc pas dans le piège de la comparaison avec l’exception Ivy League. À prévoir cependant: il est obligatoire de se limiter à quatre choix sur six pour un même pays. Vous devez donc penser à des alternatives qui vous feront tout autant rêver.
Le Canada constitue une autre destination de choix, avec plus de 130 places proposées et nombre de très bonnes universités (McGill, UofT, UBC, Queens – pour ne citer qu’elles) situées aux quatre coins du pays. En raison de sa proximité géographique et sociologique avec les États-Unis et de la nouvelle limite de quatre choix dans un même pays, le pays à la feuille d’érable s’impose comme une alternative naturelle aux États-Unis. Mais il a beau souffrir de l’ombre de son imposant voisin américain, le Canada possède de nombreux atouts, tels son coût de la vie relativement moins cher, son mode de vie plus proche du nôtre (certains parleront même de qualité de vie supérieure), son fameux modèle empreint de multiculturalisme, sa majorité à 19 ans et ses paysages grandioses.
Malheureusement penser à sa troisième année ce n’est pas seulement rêver, car ensuite vient la partie au nom cauchemardesque: la partie administrative. Premièrement, vérifiez que votre passeport est valide jusqu’en novembre 2012, biométrique ou électroniquement lisible, et sinon, courez à votre mairie. Ensuite, pensez à prendre une assurance internationale, mais il se peut que l’université de vos rêves vous demande de souscrire à leur assurance à un prix qui lui aussi fait rêver. Ces informations sont indiqués dans les rapports de séjour rédigés par les étudiants les années précédentes, tout comme le coût de la vie dans la contrée choisie, les frais de scolarité de la 3e année étant ceux de Sciences Po. Les boursiers peuvent avoir droit à une bourse ou une aide à la mobilité pour cette année.
Respirez un grand coup, le plus dur est fait. Durant la semaine du 13 décembre, vous devrez mettre sur votre espace scolarité vos résultats du bac et du test de langue choisi. Ainsi qu’une lettre de motivation, de maximum deux pages, en taille 10, composé de 7 paragraphes. Le premier paragraphe est une sorte d’introduction générale, où vous expliquerez pourquoi la région vous attire particulièrement: vous pouvez parler de vos motivations personnelles et professionnelles, de votre curiosité pédagogique ou même de l’envie d’y vivre, pour finir par une énumération de vos choix. Dans les 6 paragraphes suivants, il faudra développer pourquoi vous avez choisi ces six universités, quels cours, départements et professeurs vous intriguent, et en quoi ce que propose l’université correspond à ce que vous désirez dans le cadre de votre projet. Habituellement, le paragraphe portant sur votre premier choix est censé être plus long que les autres.
Surtout, n’oubliez pas que vous êtes les acteurs principaux de votre troisième année, une année en Amérique du nord étant relativement chère (jusqu’à 20,000 euros en frais divers dans des villes comme New York ou en Californie), il vous faut penser à démarcher le service des bourses (si vous êtes boursiers), votre préfecture et bien sûr l’ambassade du pays concerné une fois votre résultat d’affectation obtenu.
To Conclude, Le soleil Californien ou un campus du Nord-Est ? L’inoubliable Québec ou la très multiculturelle Toronto ? La vie étudiante change beaucoup en fonction des États tout comme des universités. Si vous souhaitez partir aux États-Unis et au Canada, le plus difficile sera certainement de faire votre choix.
Photographies (cliquer pour agrandir): Adrien Bouillot
One Comment
Arth
Pardon de relancer ce sujet déjà ancien, mais je me demandais: quand on nous parle de 12, 13, 14, 15 de moyenne, on comprend toutes les matières même les plus saugrenues ou simplement les 3 x 2 matières canoniques ?
Merci d’avance à ceux qui prendront le temps de me répondre !