• “Les Olympiades” Review

    Jacques Audiard’s recent film is an electric modernist exploration of the little portrayed beauty of one of Paris’ most architecturally-industrial neighborhoods, to the piercing roar of vast synthetic, musical landscapes by Parisian electronic composer Rone. The aesthetic exploration of the 13th district of Paris, the Olympiades, gives a rare measure of the richness and charm of the reality of its diverse cultural and social dynamics, giving a glimpse of modernity in an uninhibited sincerity. Through sweeping shots of its singular skyline, Audiard brilliantly showcases the isolation of its inhabitants in this ample Parisian landscape, where towering rectangular skyscrapers lie sporadically interspersed.…

  • Beauté fatale : quand les femmes ne sont plus que de beaux objets !

    « Don’t you know that a man being rich is like a girl being pretty ? You wouldn’t marry a girl just because she’s pretty, but my goodness, doesn’t it help ? » affirmait la croqueuse de diamants Lorelei, interprétée par la fameuse actrice américaine, blonde et voluptueuse, Marylin Monroe, dans le film réalisé par Howard Hawks dans le milieu des 50’s : Gentlemen prefer Blondes. Bien heureusement cette iconique citation fait aujourd’hui grincer les dents de tous, nous pouvons en tout cas l’espérer. Le mouvement féministe des années 60 et 70 a évidemment fait bouger les lignes au sein des sociétés occidentales…

  • Hors-saison

    Épisode 1 : automne À nouveau le froid, à nouveau la nuit, à nouveau la pluie ; aucun doute, l’automne est revenu. L’automne, c’est un peu la dernière des saisons ; on se dit que c’était mieux avant, que ce sera mieux après, que c’est, en somme, un mauvais moment à passer. Rares sont celles et ceux qui l’apprécient, et elle nous le rend très bien. Entre la toux qui nous surprend avec ses traditionnels maux de gorge et le poids des cours plus effrayant qu’Halloween, comment pardonner à l’automne son lot d’épreuves ? Peut-être, plus loin que ces premières rancunes, avons-nous…

  • Pirandello’s As You Desire Me: Capturing the beautiful and dangerous ideal on stage

    The lights come up on a woman, assailed. Blindfolded, she vaults across the stage, dancing in and out of the embrace of a group of lusting men. Are these assailants her lovers or attackers? The audience hesitates: is it witnessing a debauched party, or is a more sinister violation being committed against this blinded figure ?  As You Desire Me’s opening scene premises a play in which different perceptions of reality are pushed onto the stage, competing for legitimacy and power. The ‘unknown woman,’ ultimately a nameless entity, is a figure in which these competing realities clash. Chloé Réjon plays her with…

  • Dune, ne vous enfouissez pas !

    Dune, dune, dune…Pendant près de deux heures et demi, nous naviguons entre les dunes  d’un désert qui semble sans fin. Il s’étend à perte de vue et le voyage que nous propose Denis Villeneuve, le réalisateur, est à la fois palpitant et interminable.   Palpitant, car confortablement installés au fond de notre moelleux fauteuil, nous sommes  submergés par les intenses émotions, par le suspense et par les péripéties que traverse le jeune Paul, prince-héritier du Royaume des Atréides. Nous sommes plongés dans un tout autre univers, univers de guerres interstellaires où le rapport au monde est totalement différent : c’est un monde  de planètes et non de…