• Goncourt : les livres qu’on court découvrir

    Sans Frédéric Gros et Leïla Slimani, nous serions en droit de penser que le cru 2017 du prix Goncourt n’aura pas la même saveur que celui de l’année 2016. Ce serait cependant faire un procès hâtif à cette édition pleine de surprises et de romans d’une grande richesse. Gardons-nous bien de toute opinion préconçue, et examinons attentivement les oeuvres qui se disputeront le prix le plus prestigieux de la littérature française, prix qui sera décerné le 6 novembre prochain.  L’arrivée de la morte saison a au moins comme avantage de charrier avec ses bourrasques glacées la rentrée littéraire et sa myriade…

  • Au Revoir Là-Haut, du Goncourt au grand écran

    À quelques jours de la sortie en salles de l’adaptation cinématographique d’Au Revoir Là-Haut, nous avons décidé de vous expliquer pourquoi il est nécessaire de (re)lire ce roman de Pierre Lemaitre avant d’aller le voir au cinéma. L’oeuvre, qui a permis à son auteur d’obtenir le prix Goncourt en 2013, nous montre que si la guerre est inhumaine, la paix ne l’est parfois pas moins. Six cents pages décrites en six cents mots : la contraction est audacieuse, mais nous l’avons tout de même effectuée. Résumé ( et critique ) d’un roman qui n’a pas fini de faire parler de…

  • Le Mag’ : Pop Art au Musée Maillol

    « BADABOUM », « VLAN », « SPLATCH » et « WOW », voilà ce que semblent hurler les œuvres de la toute dernière exposition du Musée Maillol, « Pop Art : Icons that Matter », que La Péniche ne saurait trop vivement vous recommander de visiter. Jusqu’au 21 janvier 2018, le musée, situé à deux pas de Sciences Po, héberge les plus belles œuvres de la collection du Whitney Museum of American Art : sculptures, peintures, collages, pour une soixantaine de travaux au total à découvrir. Le pop art, miroir des sixties Une multitude de thèmes sont abordés, de la société de consommation à la guerre du Vietnam en passant par le…

  • Le Mag’ : le triomphe du « cinéma moyen »

    Vous l’avez sans doute déjà dit vous-même en ressortant d’une salle de cinéma. C’était « pas mal ». Cela n’a l’air de rien. Après tout, pas mal, c’est inoffensif. On ne regrette pas d’avoir vu un film « pas mal ». Et pourtant si, il faut le regretter, il faut s’en indigner. Pas mal, ce n’est pas bien non plus. Parce que la raison d’être du cinéma ne sera jamais d’éviter la catastrophe et de décevoir le moins possible son spectateur. La raison d’être du cinéma, c’est bien d’oser, de prendre les plus grands risques imaginables pour parvenir à créer de véritables chefs-d’œuvre. C’est…

  • 120 B.P.M, comme un coeur qui bat trop vite

    Si vous n’avez pas encore entendu parler de 120 battements par minute, il est temps que ce rythme palpitant vous rentre dans la tête. 120 battements par minute, comme un cœur qui bat trop vite. Est-ce parce qu’il est impatient, excité ? Fatigué ? Malade ?  En tout cas, c’est un cœur qui ne tiendra pas longtemps à cette allure. 120 battements, comme les pulsations de cette house music dans laquelle s’étourdit une jeunesse qui cherche à retrouver l’insouciance dont l’épidémie l’a privée. Un virus invisible qui s’en prend particulièrement aux plus fragiles, les gays, les prostituées, les toxicomanes, les étrangers : le VIH.…