• Tribune : La fin d’un tabou

       S’il suffisait d’être bon au lycée pour entrer à Sciences Po, pourquoi débourser des centaines, voire des milliers d’euros dans des préparations aux épreuves d’admission ? C’est pourtant le choix que font chaque année de nombreux étudiant.e.s pour combler le fossé qui existe entre les attentes de Sciences Po et celles de l’éducation nationale. C’est hélas une possibilité qui n’est pas accessible à tou.te.s.    Fort de ce constat, nous nous sommes interrogé.e.s pour savoir quel était réellement le poids de ces organismes inégalitaires et opaques. A partir du 5 avril, nous avons donc fait passer un questionnaire destiné uniquement…

  • Devenir maître de conférences à Sciences Po ( 2/2 )

    « Les suites, c’est toujours moins bien que l’original » vous dira Jean-cinéma. Pourtant, La Péniche vous assure que la seconde partie de l’article « Comment devient-on maître de conférences à Sciences Po ? » sera au moins aussi intéressante que le premier ! Cette fois-ci, nous nous plaçons du point de vue des patrons ( c’est à la mode en ce moment ) et nous partons interroger Bénédicte Durand, doyenne du Collège Universitaire, sur le mode de recrutement des enseignants au sein de feu l’Ecole Libre des Sciences Politiques. Près de quatre mille vacataires recrutés Sciences Po est une machine complexe ; il…

  • The application process : an untrustworthy contract

    Un article d’Alice Bello pour le Sundial Press This year, 32 students in the Europe-African program were admitted through the national procedure, a grueling admissions process. For the more stressed and masochistic – myself included – they started preparing for Sciences Po the previous summer, sacrificing ten glorious days of vacation to be locked in a stuffy classroom to cram historical and mathematical knowledge into their brains in preparation for the written exam. Then came the time to submit their applications in January, pass the infamous written exam in February, receive the results of the written exam in March, pass…

  • La révolution de velours des procédures d’admission

    L’introduction des Conventions d’Education Prioritaires par Richard Descoings à Sciences Po, en 2001, a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans le paysage de l’enseignement supérieur français. Destiné à recruter des élèves venant de lycées de Zones d’éducation prioritaire, il apparaissait pour beaucoup comme l’introduction des « affirmative actions » (discrimination positive) à l’américaine dans le système français. Et ce dans une institution dont l’examen-concours d’entrée était l’image même de l’égalitarisme républicain à la française. Pourtant en 13 ans, les choses ont bien évolué. Des voies d’admissions parallèles ont vu le jour, avec les double-diplômes ou la place croissante des admis par…