L’aube de l’inconnu: photographies matinales

Un article écrit avec Gabrielle Radet

L’aurore de l’incertitude. Il est 6h du matin, rue Saint Guillaume. De chaque côté de l’Atlantique, chacun a le nez rivé sur son smartphone, rythmé par les alertes. Floride, Caroline du Nord, Pennsylvanie… Les noms s’égrènent et l’impossible devient vraisemblable. L’amphi Boutmy se remplit à mesure que la victoire de Donald Trump semble se confirmer. A 6h40, il fait presque salle comble. Jusqu’à 9h30, tables rondes, flash info et musique rythment cette matinale américaine.

Dans l’amphithéâtre aux allures de boîte de nuit, les lumières et flash balaient les murs et les visages défaits. Partout, les écrans font briller la victoire de Donald Trump, alors que le cœur des sciencepistes ne semble pas à la fête. L’étudiant de St Guillaume a beau être matinal, il a mal.

Tout autour flottent le désarroi et les odeurs de café, seul moyen à notre portée pour affronter cette matinée. Facebook en ébullition où le like se fait militant, tandis qu’une calme consternation emplit Boutmy. La gifle se propage insidieusement pour ceux qui espéraient encore l’élection d’Hillary, l’exaltation de peu se lit entre les lignes. Ce matin, chacun essaie de comprendre ce qu’il s’est passé hier, et de savoir de quoi demain sera fait.

 

Photographie: Ulysse Bellier
Photographie: Ulysse Bellier

 

Photographie: Ulysse Bellier
Photographie: Ulysse Bellier

 

Photographie: Ulysse Bellier
Photographie: Ulysse Bellier

 

Photographie: Ulysse Bellier
Photographie: Ulysse Bellier

 

Photographie: Ulysse Bellier
Photographie: Ulysse Bellier

 

Photographie: Ulysse Bellier
Photographie: Ulysse Bellier

 

Photographie: Ulysse Bellier
Photographie: Ulysse Bellier

 

Photographie: Ulysse Bellier
Photographie: Ulysse Bellier

 

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Photographie: Ulysse Bellier

 

Photographie: Ulysse Bellier
Photographie: Ulysse Bellier