102 pages et beaucoup d’histoires

Il y a dix ans, La Péniche s’est faite voix de Sciences Po. Mais puisque les écrits restent alors que les paroles s’envolent, nous nous devions de consacrer notre décennie d’existence par la création d’un support écrit. Un grimoire que tout élève puisse ouvrir avec délectation. Un recueil dont tout étudiant pourrait tourner les pages avec avidité, humant le parfum caractéristique du papier glacé. Une Bible qui pourrait également aider le sciencepiste en devenir, lui dévoilant les multiples facettes de la maison dans laquelle il désire mettre les pieds. Ce grimoire, ce recueil, ce livre saint, nous l’avons fait naître : il s’agit du magazine de La Péniche.

Le travail de toute une équipe

Le magazine de La Péniche, c’est avant le résultat d’un travail d’équipe. Pendant un an, rédacteurs, rédactrices, photographes et dessinatrices se sont mobilisés pour cette grande œuvre. Ils étaient dix-sept, et leur bébé fait 102 pages. Sa seule couverture est une invitation au voyage. Pourtant, il faut l’ouvrir pour que débute le périple.

La couverture du magazine de La Péniche, réalisée par Amandine Le Bellec.

Que trouve-t-on dans ce fameux magazine ? Pour commencer, des pans mystérieux de l’Histoire de Sciences Po y sont dévoilés. On apprend qu’en mai 68, des étudiants avaient établi un véritable camp de base révolutionnaire à l’intérieur de ce qui fut un éphémère « Institut Lénine ». On découvre que le maréchal Pétain assura en 1938 un « cours de défense nationale » dans l’amphithéâtre Boutmy. On se retrouve face à Yvette Roudy, ministre des Droits des Femmes sous Mitterrand et icône politique de la lutte pour l’égalité femmes-hommes. En 102 pages, c’est un siècle d’Histoire qui défile. Une Histoire faite d’histoires, dont certaines hantent toujours les murs du 27, rue Saint-Guillaume.

Voir le passé, comprendre le présent

Cependant, si les pages du magazine ont le pouvoir de vous faire voyager dans le temps, ce dernier n’en demeure pas moins profondément ancré dans le présent science-piste. La réforme du Collège Universitaire reste un grand mystère pour vous ? Qu’à cela ne tienne, La Péniche y a consacré une double page d’infographies. La préparation de « l’acte II du Collège U » n’est pas le seul mystère décrypté par nos valeureux reporters dans ce magazine : vous y retrouverez également un article décrivant les enjeux et le futur de la procédure CEP. Les campus délocalisés ne sont pas en reste : Nancy, Menton, Le Havre, Reims, Poitiers et Dijon parlent dans nos colonnes, par le biais de leurs étudiant.e.s.

Le magazine, c’est d’abord un voyage dans le temps. Crédits photo : Jade Vergnes

Pour conclure, rappelons que Sciences Po n’est rien sans les personnes qui l’incarnent. De fait, professeurs, dirigeants et élèves vivent à travers les pages du magazine. Les portraits d’étudiants et d’étudiantes côtoient ceux des enseignants emblématiques de l’IEP. Étienne Wasmer, Pascal Perrineau, mais aussi Nadia Marik-Descoings et Hervé Crès : tous ont dialogué avec nous pour participer à la création de ce magazine. Sans oublier celui qui est au cœur du magazine, et qui est « presque un peu gêné par le temps qui lui a été consacré ». Oui, il s’agit de Frédéric Mion, emblématique directeur de Sciences Po. En une dizaine de pages, La Péniche s’est efforcée de réaliser le portrait d’un insaisissable. Point d’orgue d’une formidable galerie de portraits aussi riches et différents les uns que les autres.

Tout ça, c’est le magazine de La Péniche. Un trésor comme on n’en voit qu’une fois par décennie. Il est beau, il sent bon, il est captivant, et il vous attend.

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