« Liberté violette », « le Pardon », « Un dimanche dans tous ses états » – les lauréats du Concours d’Ecriture

Ca y est, l’heure est désormais venue de donner les résultats du concours d’écriture organisé par le journal ! Nous vous remercions d’avoir été si nombreux à nous envoyer vos textes, qui, rivalisant de créativité et de style littérairo-poétique du meilleur cru, n’ont pas été aisés à départager.

Dès le début du confinement, l’idée de créer un concours d’écriture sciencepiste avait germé dans l’esprit de nos rédacteurs. Pourquoi ne pas profiter du temps presque infini dont les étudiants disposaient (hélas vite restreint par Zoom) en cette période pour réveiller et révéler leurs talents d’écriture ?

Le thème était tout choisi : alors que ces derniers mois nous étions condamnés à ne pas nous aventurer plus loin que le supermarché du coin (repère des plus baroudeurs), les candidats avaient pour mission de nous faire voyager et de nous faire tâter du bout du neurone la liberté perdue, et aujourd’hui, à demi-retrouvée.  Tous les formats étaient permis, si bien que ce qui ressort avant tout dans les textes que nous avons reçu, c’est la grande variété des écrits, tant sur le ton, le style, la forme, que le fond.

Mais trêve de tergiversations, voici nos lauréats dont les oeuvres seront publiées sur notre page Facebook et notre site ces trois prochains jours.

En troisième position, avec la mention aviron, qui leur décernée pour leur dur labeur collectif, vous trouverez une création à deux mains inspirée des Exercices de style de Queneau : Un dimanche dans tous ses états de Ralph Massy et Camille Michel.  

Vient ensuite la nouvelle Le Pardon de Jeanne-Louise Roellinger, à qui nous attribuons la mention chalutier du fait de son ton pittoresque. Si le thème du texte est volontairement banal (une fête religieuse de village), tout l’art du Pardon repose sur un double regard à la fois ironique et bienveillant d’une jeune adulte ayant grandi, sur cet événement à laquelle elle et sa famille prennent part tous les ans depuis son enfance.

Finalement, notre grande gagnante est Myrtia Gehin avec son fascinant poème Liberté violette, véritable billet d’aller sans retour pour un ailleurs rêvé. Nous la décorons de la mention voilier/aéroglisseur, tant ses mots glissent sur les eaux méditerranéennes avec grâce et légèreté.