Édito de fin d’année

Les deux semestres 2018-2019 ont filé aussi sûrement qu’un paquebot, le vent en poupe, propulsés par toute une armada de rédactrices et rédacteurs surmotivés. Entre le CRIT parisien, la toute première conférence de la Péniche avec l’association footeuse TIFO, une BBB du tonnerre, des roses toujours aussi enchanteresses, la visite de Jean Lassalle, le procès d’OSS, les quatre Grands O et les visites de François Hollande, Yasmina Reza, Kamel Daoud ou encore Najat Vallaud-Belkacem, l’année a été chargée à plus d’un titre.

Sur un plan éminemment personnel, elle aura été synonyme d’une infinité d’enseignements humains, journalistiques et relationnels. Sur un plan plus collectif, elle aura une fois de plus contribué à faire émerger de nouvelles plumes pénichiennes, à en confirmer d’autres, et elle initie un treizième passage de flambeau pour la saison à venir. C’est en effet le talentueux Adam Galametz qui reprendra le poste de rédacteur en chef, avec la détermination et l’inventivité qu’on lui connaît.

Avant de tirer ma révérence pour filer vers les contrées glacées du Québec le temps de deux nouveaux semestres, il me reste à remercier avec une ferveur infinie notre incroyable équipe de rédacteurs et rédactrices sans laquelle rien n’aurait été possible, l’époustouflante Gabrielle Hurtubise-Radet pour son merveilleux travail de présidente et son précieux soutien d’amie, les mirifiques Clémentine Marcon-Sabatier, Valentine Fantino, Ulysse Bellier et Pierre Flin dont la motivation n’a eu d’égale que la réactivité, l’impressionnant Gautier Crépin-Leblond pour sa gestion de 90% des visuels des articles au bas mot, le soyeux Pierre-Alexandre Bigel pour son appui et ses conseils assez inestimables, l’impeccable équipe de partage des articles qui n’a jamais failli au devoir, l’inouïe Astrid-Edda Caux pour son consulting en jeux de mots à toute épreuve, l’équipe administrative de Sciences Po, et évidemment tous ceux et toutes celles qui ont contribué d’une façon ou d’une autre aux articles de la Péniche cette année.

L’expérience aura été parmi les plus marquantes de ma courte et humble existence, et je ne peux que vous souhaiter d’y contribuer un jour ou l’autre, de quelque façon que ce soit. Aussi cliché que cela puisse sonner, La Péniche, c’est un peu une famille, c’est dans tous les cas une expérience formidablement riche, c’est une incroyable aventure journalistique, bref, une sacrée bonne situation, où les gens n’auront de cesse de vous tendre la main.

Bel été à vous, bon vent, et à bientôt pour la reprise de l’odyssée sciencepiste !

Capucine Delattre