À Sciences Po, de quoi Force Républicaine sera-t-elle le nom ?

Pendant que la gauche scissionne, la droite construit ses chapelles et (re)tisse ses réseaux. L’entrée de Force Républicaine à Sciences Po Paris pose la question de sa future place potentielle dans un espace politique en profonde recomposition, et pose ainsi de nouveaux enjeux politique et intellectuels pour un champ politique affaibli.

Dans un article de présentation d’un groupement politique, il est de nature à placer l’objet sur un axe gauche-droite, selon certaines valeurs qui permettent de le qualifier et le disqualifier, jusqu’à parfois lancer l’anathème, à travers la relégation de l’objet vers un espace immoral, illégitime voire illégal. L’expression et la publicité d’une telle tactique d’exclusion, bien qu’elle serve des objectifs stratégiques d’occupation du champ politique, peut parfois masquer d’autres mécanismes tout aussi importants que portent l’arrivée d’un nouveau mouvement dans un espace politique. Force Républicaine, un club de réflexion politique proche de François Fillon, a été exposé à ces dispositifs de dénonciation lors des débuts de sa communication en vue de sa reconnaissance à Sciences Po. Son entrée viserait à « faire vivre le débat d’idée » et « porter des idées jusqu’ici peu visibles dans le domaine universitaire ». Tout l’objet de cet article sera d’échapper à cet effet d’épinglage, en proposant une grille de compréhension de la future place qu’occupera cette initiative dans le campus. L’examen des invités déjà suggérés reste toutefois incontournable, et il faut reconnaître que l’analyse des valeurs des mouvements politiques ont une certaine utilité. Mais nous devons aller plus loin.

Si j’esquive délibérément la qualification, ce n’est pas par lâcheté politique ou par volonté de rester prétendument neutre, car nous devons tous reconnaître que nous ne le serons jamais. En recherchant à suspendre mon jugement vis-à-vis des valeurs que pourraient porter Force Républicaine, j’essaye de dépasser cette tentation pour me concentrer sur un point particulier qui peut apporter, je pense, une contribution tout aussi pertinente à la discussion publique : chercher à comprendre les potentiels rapports sociaux entre l’initiative et le reste de la communauté étudiante, et en premier la caractérisation de son occupation.

Force Républicaine et force politique : une certaine idée de liberté

Bien que recouvrant d’idéologies et de stratégies très diverses, il faut reconnaître en effet que l’occupation symbolique de la droite de l’espace politique à Sciences Po est depuis quelques années particulièrement dynamique. Lors des élections présidentielles de 2017, le conservatisme a connu une année importante à Sciences Po, puisque marquée par le soutien à l’élection présidentielle de François Fillon, la fondation du Cercle Bernanos[1] et l’arrivée plus controversée de Sens Commun[2]. La dernière année scolaire a été marquée par la recomposition de cet espace politique. Elle s’est traduite par un essoufflement de l’activité des Républicains de Sciences Po[3] et un engagement plus discret de l’UNI, déjà affaiblie par la perte d’un siège aux élections syndicales[4]*. Il y avait donc un espace à (ré)occuper.

Adrien Perier, président de l’initiative qui a accepté de répondre à nos questions, explique que l’initiative s’est formée sur cet appel d’air : « Nous ne trouvions pas d’actions menées au sein de SciencesPo qui revêtaient une envergure intellectuelle tout en permettant à des idées comme celles que nous défendons d’exister. Un de nos objectifs est de faire vivre le débat d’idées dans notre école, mais pour cela il nous faut une structure capable de porter des idées jusqu’ici peu visibles dans le domaine universitaire ». L’ambition première de l’initiative semble être intellectuelle et citoyenne, et ce sera le point de départ de cet article et le fil rouge de l’analyse. D’autres conférences sont d’ailleurs attendues, et cela semble être l’activité principale de l’initiatives. Il s’agit maintenant d’interroger cette activité.

Au niveau national, Force Républicaine est une structure ancienne qui connaît une forme de refondation après la défaite de François Fillon à l’élection présidentielle de 2017. Conçu d’abord comme un club de réflexion politique, François Fillon a transformé l’organisation pour tenter de rassembler autour de lui la volonté d’un « redressement national »[6] radical à travers la rédaction d’un nouveau projet politique. L’organisation est présidée par un fidèle du candidat à la présidentielle de 2017, sénateur et président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau, pratiquement omniprésent sur la page d’accueil du site[7].

Malgré toutes ces considérations, le président de Force Républicaine revendique une « indépendance quasi-totale » vis-à-vis de la structure nationale. « Nous ne recevons pas d’argent de Force Républicaine, nous sommes libres d’organiser les conférences que nous voulons et de nous organiser comme bon nous semble […]. Force Républicaine compte cependant sur nous pour étendre son action ». Refusant d’être associé à un mouvement idéologique particulier, Force Républicaine Sciences Po s’inscrit toutefois selon les dires de son président dans le cadre du « libéral-conservatisme », associé à « la défense de la civilisation européenne et française » ainsi que plusieurs valeurs cardinales, facilement associables à la droite conservatrice : « la Liberté, l’Identité, l’autorité de l’État, la Souveraineté ». Voilà pour les idées.

De la discrétion à l’agglomération : devoir lire entre les lignes

L’initiative revendique plus d’une quinzaine d’étudiants, mais assure que sa communication de pré-rentrée permet de faire découvrir l’initiative à bien plus de monde. La campagne sur les réseaux sociaux ne s’est toutefois pas déroulée sans accrocs. Toutes les références aux figures nationales du mouvement sont en effet effacées de la communication de l’initiative. Discrète référence est faite à Bruno Retailleau dans le premier tract diffusé et distribué en péniche, en guise de fond, sans pour autant indiquer dans le texte ni l’identité ni la fonction nationale du personnage[8]. Les parcours politiques dans des tendances identitaires et nationalistes de certains invités ont été dénoncés dans les espaces commentaires des publications. Accusé d’avoir tenté de masquer l’orientation idéologique et partisane de sa communication, Adrien Perier assume : « si nous avions voulu cacher quoi que ce soit, nous n’aurions pas pris le nom d’une structure installée depuis 17 ans et dont il suffit de 2 clics sur la barre de recherche Google pour découvrir l’existence […] nous croyons en l’intelligence des gens, et au regard des conférences je ne pense pas que des explicitations soient nécessaires ».

Pris aux mots, je me suis mis en quête des prises de position des invités. Il y a un problème à vouloir se plonger dans l’analyse mécanique de chaque intervenant, mais un bref survol peut apporter quelques éléments de réponses à mon point de départ. On trouve dans les invités une apparente diversité dans leurs fonctions[9]. On y retrouve des journalistes, essayistes, de nombreux membres de think-tanks libéral-conservateurs, plusieurs hommes politiques LR ayant soutenus François Fillon à la présidentielle… mais également des soutiens d’Emmanuel Macron, comme Laurent Alexandre ou Agnès Thill[10]. Globalement, on constate un engagement normatif et politique fort de la part de l’ensemble des invités. Précision importante, la venue prévue à deux reprises de François-Xavier Bellamy, tête de liste LR aux européennes, et Laurent Alexandre, entrepreneur et conférencier. Leurs cas seront repris plus loin.

Conférences politiques et exigences scientifiques : à la recherche d’un équilibre

La diversité qui est vendue comme une offre politique valorisante est cependant beaucoup moins glorieuse lorsqu’on rassemble les invités selon les thématiques auxquelles Force Républicaine les convie. Si on suppose au regard général de l’intense production de prises de positions qu’un seul invité ne proposera qu’un seul point de vue, force est de constater l’importante homogénéité intellectuelle même lorsque les conférences sont animées par plusieurs personnes, sur deux points principaux.

D’abord, au niveau des idées. Pris au sens large, le président de Force Républicaine revendique l’existence d’une importante diversité, bien que restreinte à ce cadre libéral conservateur : « Nos invités reflètent un panel assez large d’idées, allant de pensées libérales à des idées conservatrices. […] Concernant la diversité intellectuelle parmi les intervenants, elle existe. Il suffit de regarder les positions politiques du Docteur Laurent Alexandre et du sociologue Mathieu Bock-Coté pour voir qu’ils sont sur de nombreux sujets aux antipodes l’un de l’autre ». Reconnaissons pourtant à l’intérieur de chaque conférence l’absence de contradicteurs pour les thématiques abordées. Par exemple, la conférence intitulée « Fiscalisme à la française : surcharge pondérale, mettre fin au concours Lépine de la taxation ! » n’invite que des membres de think-tanks très engagées en faveur du retrait de l’État en termes de politique fiscale ; la conférence consacrée au transhumanisme est partagée par deux opposant à l’extension de la PMA. Ce court aperçu laisse craindre une certaine absence de contradiction, mais c’est insuffisant.

Le second point, et c’est le plus important, au niveau de la méthode : à l’exception de rares universitaires, dont leurs publications sont connues et reconnues dans leurs domaines associés aux thématiques où ils sont invités[11], la majorité des intervenants n’ont pas proposé de productions revues par leurs pairs, mais ont à l’inverse publié des essais, notes et autres interventions dans le champ médiatique. Souvent rédacteurs dans des think-tanks, intervenants en qualités de politiques, ces interventions permettent non pas de mettre en question et en perspective les idées qui sont défendues, mais bien de les promouvoir et tenter de les diffuser au sein de l’espace social. Je voudrais me concentrer ici sur la dernière conférence intitulée « Écologie : hiérarchiser les savoirs, faire revenir la science ! », puisqu’elle est un exemple très pertinent sur l’enjeu de la méthode. Pour une telle question épistémologique il aurait paru intéressant d’inviter au moins un universitaire français reconnu sur la question, comme Bruno Latour ou Catherine Larrère, des sociologues des croyances comme Gérald Bronner, ou même des biologistes ou climatologues ayant engagé une théorie de la connaissance dans l’étude de notre environnement, bref, des scientifiques ou des praticiens de la méthode scientifique. Pourtant, les trois invités ne semblent pas avoir proposé de telles ambitions. Certaines des contributions d’opinions de Laurent Alexandre, constamment présenté comme « docteur » en médecine en guise d’autorité[12] et qui n’a pas publié de réels travaux sérieux sur la thématique[13], ont d’ailleurs été mis en question sur leurs méthodes d’utilisation des sources et des arguments[14]. François-Xavier Bellamy est philosophe et désormais homme politique, Olivier Babeau préside un think-tank et est professeur de management, mais je n’ai personnellement pas trouvé d’analyses en dehors de tribunes qui, encore une fois, n’apportent pas de contributions intellectuelles réelles. Ainsi, il est raisonnable de s’attendre à une conférence lacunaire sur le sujet pourtant essentiel de l’enjeu de la présence de la méthode scientifique dans l’espace public, alors même que les personnes censées s’exprimer sur le sujet ne font pas preuve de cette rigueur attendue. Même s’il serait nécessaire d’approfondir une analyse de cet ordre, il apparait donc légitime de s’interroger ce que peuvent apporter de telles conférences.

Le risque d’un fonctionnement des idées en vase clos

Tous ces caractères font-ils de l’initiative un système clos ? L’homogénéité idéologique et le scepticisme dont nous devons faire preuve sur les propositions méthodiques penchent vers l’affirmative. L’absence de contradiction méthodologique et intellectuelle au sein des conférences déjà prévues tendent à laisser penser qu’il n’y a point de surprise : on peut s’attendre à des lieux de non-débat. Cela pose un problème important dans l’ambition démocratique : un fonctionnement des idées en vase clos, sans méthodologie suffisamment solide pour accepter de les mettre à l’épreuve, ne permet pas la réalisation d’une véritable éthique de la discussion attendue dans une situation de débat. 

Il y a un dernier détail qui peut illustrer ce qu’il est possible d’attendre de l’initiative. Plusieurs publications de l’initiative citent – sans pour autant sourcer[15] – Abraham Lincoln : « Le meilleur moyen de prédire l’avenir c’est de le créer ». Je veux dépasser l’analyse de la charge d’argument d’autorité que prend l’usage de cette citation, l’intérêt est dans le texte lui-même : si l’association revendique un tel attachement, c’est qu’elle semble s’approprier l’intense capacité du pouvoir à rendre réel et légitime des pensées qui, jusqu’alors, étaient absente de l’espace public. La volonté de créer les représentations futures, c’est vouloir prescrire le savoir. C’est un lieu commun si l’on voit l’initiative comme une organisation politique, mais lorsqu’on considère l’initiative comme un laboratoire d’idée – littéralement un lieu où s’exerce l’exigence de la réflexivité –, c’est une surprise qui suscite dès lors la contradiction. Bien sûr, l’appellation française de « think-tank » renvoie à ces formes d’organisations prétendant faire le lien entre l’univers de la recherche avec l’environnement politique, mais il faut bien prendre conscience que les logiques de valeurs qui se cachent derrière une prétention réflexive rigoureuse ne vont pas de soi.

Du principe de publicité des opinions dans l’espace public

Le président de Force Républicaine semble partager la vision d’une division du travail politique et intellectuel : « Nous croyons au triptyque « Intellectuels-Société Civile-Politiques ». Les intellectuels et universitaires fixent un cadre « idéologique » (ou « philosophique »), à l’intérieur de ce cadre de pensée la Société Civile propose des mesures pragmatiques et les hommes et femmes politiques défendent le projet construit et engagent l’action ». Au regard de l’activité attendue ce semestre, il faut reconnaître que Force Républicaine Sciences Po s’accorde parfaitement avec cette pensée, qui semble bien plus revêtir d’une entreprise de recrutement et de justification idéologique qu’une réelle invitation au débat et au travail intellectuel de mise à l’épreuve de concepts, de théories et de contributions scientifiques.

Il y a un marché des idées qui, au fil du temps, gagnent ou perdent de la valeur d’adhésion auprès des individus. La valeur de chaque idée engendre des profits symboliques en fonction de l’adhésion à cette idée, tel que des résultats à des scrutins ou le nombre de personnes présentes à tout type d’événement organisé par une initiative promouvant cette idée. En tant qu’entreprise politique, Force Républicaine semble prétendre vouloir occuper l’espace politique et insérer dans le marché leurs idées, afin d’y obtenir des nouvelles rémunérations symboliques. L’accession à une nouvelle place dans le champ politique est d’ailleurs la principale ambition de Force Républicaine : « Il faut quand même bien prendre en compte que notre objectif c’est la diversité intellectuelle à Sciences Po. Dans cette école, nous ne manquons pas d’associations et de mouvements ayant leur propre credo (des mouvements féministes et intersectionnels, des syndicats anarchistes ou socialistes etc..) et c’est très bien ! Chacun doit pouvoir s’exprimer. Mais il n’y a pas ou peu de mouvements faisant vivre d’autres positions intellectuelles, notamment des positions libérales-conservatrices (ou tout simplement conservatrices). Nous l’avons d’ailleurs bien vu l’année dernière, où l’invitation d’Alain Finkielkraut a entraîné une tentative de blocage. Ceux qui nous accusent de manquer de diversité intellectuelle feraient peut-être mieux de se tourner vers d’autres pour cette critique, car nous croyons en cette diversité, au pluralisme politique et au débat d’idées. Mais pour cela il faut une structure qui soit capable d’abriter et de faire vivre une pensée ». Il faut veiller à la menace de cette différence entre un certain marketing, une ambition prétendue, et l’action politique potentielle, telle est qu’elle est attendue. Faire vivre une pensée s’inscrit bien dans une stratégie politique, qui va bien au-delà d’une simple proposition de constitution d’un nouvel espace d’un débat, si tant est qu’on présuppose qu’il préexiste. Hélas, les systèmes de fonctionnement en vase clos des organisations politiques ne permettent de réaliser une telle aspiration. À la suite de ce qui a été montré, l’objectif de Force Républicaine Sciences Po semble ici bien plus clair : concourir à l’imposition d’un discours politique légitime par la production d’opinions qu’il faut reconnaître comme scientifiquement insuffisantes.

L’idée de jouer le jeu : un enjeu de positions, un problème de circulation

Difficile finalement d’interroger les potentielles contribution de l’initiative et des invités aux débats. Si elle vise, comme on l’a vu, une certaine transformation des rapports collectifs, l’homogénéité idéologique de son offre de conférence laisse planer le risque de l’installation d’une nouvelle porte d’entrée d’une chapelle politique, qui s’apparente à atelier programmatique. Cependant, il est impossible d’ignorer les contraintes qu’elle fera potentiellement peser sur les productions des autres acteurs du champ associatif politique à Sciences Po. Le « jeu politique », en tant que règle sociale de fonctionnement acceptée tacitement par toutes les organisations s’impliquant dans cet espace associatif, impose aux agents une production en réaction à ce que produit l’autre. Reste donc à savoir quelles stratégies Force Républicaine Sciences Po saura déployer, et par quel arsenal critique – et politique – elles seront mises à l’épreuve. L’intérêt de toute nouvelle initiative étudiante à caractère politique est là : l’occupation de sa future position dans ce microcosme et les intérêts nouveaux qui redéfiniront – peut-être – les relations politiques inter-associatives.

Gautier Crépin-Leblond


Note d’humeur : pour la création d’un nouvel espace public critique

Une pratique scientifique d’interrogation méthodique du monde social, et en particulier des idées politiques, permettrait enfin de transformer une pratique politique encore trop souvent basée sur un savoir tronqué, biaisé et justifié par des valeurs morales. Après l’étude des invités du premier cycle de conférence, il apparaît raisonnable de douter de la capacité d’une telle initiative de produire de nouvelles représentations critiques et scientifiques de notre environnement social. Cela permet, au moins, de considérer le caractère politique d’une telle proposition associative, et donc prendre conscience du moyen avec lequel il devient possible d’interagir avec elle, tout en regrettant l’absence d’un réel espace public qu’il reste à inventer.


Vous pouvez retrouver Force Républicaine Sciences Po sur Twitter, Facebook et bien sûr à leurs événements et sur le campus.

Pour tout droit de réponse argumenté, contacter le rédacteur en chef de La Péniche. Pour tout retour critique, me contacter par mail (gautier.crepinleblond@sciencespo.fr).


* NDLR : le texte original de l’article comportait une allusion à l’initiative étudiante Sciences Poléon alludant à sa tendance bonapartiste. Après clarification avec l’initiative étudiante en question, nous avons décidé de supprimer cette référence du fait du caractère apolitique réaffirmé de l’association.

[1] Relevé des décisions du Conseil de la vie étudiante et de la formation de l’IEP de Paris, 30 janvier 2017. https://www.sciencespo.fr/sites/default/files/cd_cp/cvef2017/RDCVEF20170130.pdf (consulté le 30/08/2019).

[2] Relevé des décisions du Conseil de la vie étudiante et de la formation de l’IEP de Paris, 09 octobre 2017. www.sciencespo.fr/sites/default/files/cd_cp/cvef2017/RDCVEF20171009.pdf (consulté le 30/08/2019) ; De Coustin, Paul. 2017. « Le mouvement Sens Commun n’est pas le bienvenu à Sciences Po ». Le Figaro Etudiant. 5 octobre 2017. https://etudiant.lefigaro.fr/article/le-mouvement-sens-commun-n-est-pas-le-bienvenu-a-sciences-po_c0d21900-a8d5-11e7-8c3b-0492b00cca53/ (consulté le 30/08/2019).

[3] Pouvant être représentée par une baisse sensible du nombre d’événements organisés au sein de l’association (www.facebook.com/pg/lesRepublicainsScPo/events/, consulté le 30/08/2019).

[4] Pour les résultats détaillés, voir l’article de La Péniche sur le sujet : www.lapeniche.net/elections-syndicales-lunef-reste-majoritaire/ (consulté le 30/08/2019).

[5] Relevé des décisions du Conseil de la vie étudiante et de la formation de l’IEP de Paris, 11 février 2019. www.sciencespo.fr/sites/default/files/cd_cp/cvef2019/RDCVEF20190211.pdf (consulté le 30/08/2019).

[6] « Discours de François FILLON – Assemblée Générale du 19/11/17 ». Force Républicaine. 20 novembre 2017. 05:20. https://force-republicaine.fr/discours-de-francois-fillon-assemblee-generale-191117/ (consulté le 31/08/2019).

[7] https://force-republicaine.fr/, consulté le 31/09/2019. Les liens Facebook et Linkedin renvoient d’ailleurs aux comptes personnels de Bruno Retailleau.

[8] La photo originale illustre par ailleurs cet article.

[9] Pour ce qui est des sources, on assumera ici de croire en l’intelligence de nos lecteurs.

[10] À l’origine socialiste, on rappelle ici qu’Agnès Thill a été exclue de LAREM pour s’être opposée au projet de loi sur l’ouverture de la PMA pour toutes les femmes. Le Monde.fr. 2019. « La députée Agnès Thill exclue de La République en marche après ses propos sur la PMA », 26 juin 2019. https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/06/26/la-deputee-agnes-thill-exclue-de-la-republique-en-marche-apres-ses-propos-sur-la-pma_5481829_823448.html (consulté le 30/08/2019)

[11] Je pense là en particulier à Jean-Baptiste Noé et Philippe Némo.

[12] D’autres invités ont soumis des thèses de doctorat et ont, de fait, le grade de docteur, comme Jean-Baptiste Noé, Philippe Némo, Olivier Babeau ou Mathieu Bock-Coté. Il est donc curieux que Laurent Alexandre soit le seul à être nommé par ce titre.

[13] Mis à part des tribunes d’opinion non sourcées : « Laurent Alexandre : « Stop aux écologistes apocalyptiques ! » ». 2018. Le Figaro. 6 septembre 2018. http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/09/06/31003-20180906ARTFIG00287-laurent-alexandre-stop-aux-ecologistes-apocalyptiques.php (consulté le 30/08/2019).

[14] Chaumette, Boris. « L’intelligence Humaine n’est Pas Réductible à La Génétique ». The Conversation. http://theconversation.com/lintelligence-humaine-nest-pas-reductible-a-la-genetique-95684 (consulté le 31/08/2019)

[15] Le blog reconnu de fact checking « Quote Investigator » retrace le parcours de la citation originale, apparue pour la première fois en 1963, donc bien après le seizième président américain. Relier ces propos avec Abraham Lincoln semble donc faux. Comme quoi, le meilleur moyen de connaître la vérité c’est peut-être de l’inventer. (https://quoteinvestigator.com/2012/09/27/invent-the-future/, consulté le 30/08/2019)