Un seul, un joyeux, un étourdi, et la lune.

Les seuls dansent avec les joyeux et les étourdis avec la nuit
La coquille du solitaire se fendille
Comme os de poussières anciennes

Quand surgi des profondeurs du néant,
L’autre tend sa main.


Les joues du souriant défient la gravité
Quand la paume rêche du nouveau
Frotte la sienne comme la mer lèche le sable
Et les pétales de confiance semblent éclore.


De celui dont la tête rit avec les étoiles
L’écrin d’innocence demeure ineffleuré
Trop occupé à farfouiller l’espace mauvais
Car on dit que c’est dans le noir que la lumière fut.


Portée par monts et vallées de gloire
La dame du soir se cale dans le confort des cendres
L’esprit vénéré par les hommes stupides
Et les yeux fermés sur qui la fait virevolter.


Des yeux dont la source est une rivière abondante.
Un cœur si doux que les anges glissent dessus.
Un regard si énamouré dans celui de sa partenaire.
Une vie si acclamée que Dieu la pense usurpatrice.


Forment un non sens absolument parfait.