• UMP Sciences Po, l’année folle

    « En 2012, on était détestés. Etre de droite était un tabou, on était reconnus dans les derniers.» C’est avec ces mots que Charles-Henri Alloncle, l’actuel président de l’UMP Sciences Po, se souvient de ses débuts de militant. Depuis, ce parti de droite, traditionnellement minoritaire dans une école « majoritairement de gauche », a connu une ascension fulgurante. Aujourd’hui, le président de l’UMP Sciences Po se dit plus que fier du bilan 2014-2015 de l’association, une des plus dynamiques de l’école : 90 adhérents à jour de cotisation, 27 évènements depuis septembre. L’UMP Sciences Po avait d’ailleurs annoncé la couleur…

  • Cette année, l’UNI est droit dans ses bottes

    “Etudiant de droite, rejoins le mouvement”. Dans la succession des combats d’images et de communication qui anime le paysage syndical, ce slogan de l’UNI est une droite bien placée. Il n’aura échappé à personne au début de l’année. Depuis, tel un compétiteur sportif, l’UNI a continué à affiner le style, mais prospecte toujours à droite. Le verdict électoral tranchera sur son efficacité. Petite mise en perspective d’un changement de méthode en attendant.   L’UNI, un retour aux sources Le Mouvement des ETudiants (ou MET) est né à Sciences Po en 2010, d’une fusion entre deux syndicats qui existaient alors :…

  • Comprendre (enfin) les élections syndicales en 4 points

    « Il y a dans l’année un jour où le journalier, le manœuvre, l’homme qui porte des fardeaux, l’homme qui gagne son pain à la sueur de son front […]  prend dans sa main durcie et ennoblie par le travail tous les pouvoirs […] , et dit : La puissance, c’est moi ! Il y a dans l’année un jour […] où la plus étroite poitrine se dilate à l’air vaste des affaires publiques. Il y a, dis-je, dans l’année un jour où le plus faible sent en lui la grandeur de la souveraineté nationale, où le plus humble sent en lui l’âme…

  • Nicolas Sarkozy parviendra-t-il à être candidat en 2017 ?

    « Le patron ». Voilà comment les militants et sympathisants sarkozystes surnomment parfois leur grand gourou, a mi-chemin entre fascination et culte de la personnalité. Pour autant, si une part importante des sympathisants UMP désire actuellement voir Nicolas Sarkozy gouverner le parti et se positionner en candidat pour la présidentielle de 2017, quelques poids ralentissent son fameux coup de pédale. A commencer par les conflits à répétition entre juppéistes, coppéistes et fillonnistes, détériorant véritablement le climat stable si nécessaire à l’UMP ; en cause, notamment, la polémique sur la primaire ouverte en 2017 qui pourrait se voir abandonnée. De plus, les bien…