Les bourses de voyages Zellidja : un projet pour l’été prochain ?
« Demain c’est loin », mais cet été approche déjà, entre démarche pour obtenir stage inintéressant dans votre mairie de banlieue ou de province et lettre de motivations pour un « Mc job » qui aurait l’avantage d’être au moins payé bien qu’un peu débilisant.
Cette association propose depuis 50ans des bourses de voyage allant jusqu’à 900e, aux plus téméraires et aventuriers des jeunes de moins de vingt ans. Partir seul, dans un pays pour plus d’un mois, étudier le thème de votre choix, voilà qui a plus d’intérêt et qui offre la possibilité d’une expérience bien plus riche que nos habituels stages/jobs étudiants.
Besoin d’un coup de pouce pour réaliser le voyage dont vous rêvez :
Faites un tour sur le site pour voir si vous répondez aux conditions d’éligibilité et lancez vous, votre dossier est à rendre avant le 31 décembre. Plus de temps qu’il n’en faut pour s’imaginer un été.
Illustration: crijpa
6 Comments
Fanny
Quel coup de vieux de ne pas être éligible….
dali
je confirme ce que dit magieraf.
les voyages zellidja ne sont pas des stages ordinaires! Il s’agit de se confronter au monde, aux autres à l’aventure, seul, hors des structures, avec un thème de son choix: l’apprentissage de l’autonomie, loin du tourisme. Je l’ai vécu moi même et m’en souviendrai toute ma vie.
Lisez, si ce n’est déjà fait, Nicolas Bouvier.
magieraf
Bravo et merci pour cette idée qui est très intéressante. Pour l’avoir vécu il y a quelques années, je la conseille vivement à tous les étudiants de Sciences Po éligibles (sur les critères d’âge notamment) à aller « user le monde » grâce à ces bourses.Dans l’esprit de Jean Walter, le fondateur des bourses qui existent maintenant depuis 70 ans, l’idée était de former le caractère en complément de la formation intellectuelle donnée par le système éducatif classique. Parmi les anciens Zellidja, on compte beaucoup de Sciences Po / ScePo Enarques, avec quelques célébrités.
simech
Monsieur Consternant,
Le début de l’article est une blague et je la revendique comme provincial et fan de IAM. Je n’avais pas juger à quel point la communication de sciences-po sur l’intérêt d’un stage ou d’un MC Job avait fonctionné. Toutes mes excuses pour votre magnifique été et vos souvenirs merveilleux d’ouvrier que j’ai malencontreusement salis
Je vous propose un projet zellidja pour aller vous « meler a cette fange de fonctionnaires frustres et ininteressants, et a ces pauvres a moitie debiles… » selon vos mots.
En attendant je recopie les notes prises auprès d’artistes de Rue guatémaltèques, de prisonniers nicaraguyens… que des gens que vous croiserez à Sciences-po ou dans vos « stages ouvriers »
« Demain c’est loin, c’est loin de la maison hantée. »
Emma.C
Cher Consternant,
Il n’est absolument pas sous entendu que TOUS les jobs peu qualifiés sont débilisants.
D’autre part on parle là de jobs et stages que nous avons expérimentés, puisque le stage de terrain est obligatoire à la fin de la 1a, et que nous passons donc tous par le stage en mairie, le job au Mac do, et autres, qui ne sont pas en soi exhaltants quoique après tout ça puisse être subjectif… Cf » ne sortons surtout pas de l’univers sciencespo pour ne pas prendre le risque de nous meler a cette fange de fonctionnaires frustres et ininteressants, et a ces pauvres a moitie debiles »= hors propos.
Si tu prends le temps de t’intéresser au sujet de l’article tu verras que ça n’a rien à voir avec le cliché/ l’idée que tu te fais probablement des étudiants de Sciences Po en vacances.
Consternant
« « Demain c’est loin », mais cet été approche déjà, entre démarche pour obtenir stage inintéressant dans votre mairie de banlieue ou de province et lettre de motivations pour un « Mc job » qui aurait l’avantage d’être au moins payé bien qu’un peu débilisant. »
Le debut de l’article est une blague? Ou la preuve d’un mepris affligeant? Job peu qualifie = debilisant, mairie de banlieue/province = ininteressant: ne sortons surtout pas de l’univers sciencespo pour ne pas prendre le risque de nous meler a cette fange de fonctionnaires frustres et ininteressants, et a ces pauvres a moitie debiles…
Quand on voit ce que devient Sciences po, effectivement demain c’est loin, et IAM etait tres loin du compte.