• Édito de rentrée – Voyage à travers la tempête Covid-19

    Moussaillons, moussaillonnes, Le jour venu est enfin arrivé. Les grilles du 27 sont ouvertes, prêtes à laisser un flot d’étudiants se déverser en péniche. Cette année, pourtant, tout risque d’être un peu différent. Les retrouvailles se feront sans embrassades, mais avec masques et gestes barrières. Sciences Po en mode Covid-19, c’est moins de temps passé à courir d’un côté à l’autre du boulevard Saint-Germain, et plus de prières pour sa connexion internet ; c’est non seulement devoir lutter contre l’onglet Facebook qui nous fait de l’œil, mais aussi contre l’appel du lit et du réfrigérateur. C’est, aussi, moins de rendez-vous donnés…

  • Edito de fin d’année

    Le mois d’août est déjà bien avancé, au coronavirus s’ajoute désormais la canicule, mais de Charybde en Scylla la Péniche continue sereinement son chemin et jette enfin les amarres pour l’été. Il est temps de clore comme il se doit cette nouvelle année de la Péniche, avec le traditionnel édito de fin d’année. Notre future rédactrice en chef, la talentueuse Sarah Miansoni, est fin prête pour reprendre la barre, tout comme Capucine Delattre, notre future présidente dont on ne présente plus les qualités. J’espère de tout cœur que ces derniers mois tempétueux ne vous ont pas trop affectés, ainsi que…

  • Armée et innovation en Israël

    Faire son service militaire en Israël, ou comment devenir serial entrepreneur L’armée peut sembler un colosse immuable, strict, calibré et cadencé. Alors comment pourrait-elle être une source d’innovation ? Comment donc pourrait-elle générer des inventions disruptives ? Difficile d’associer disruption et business avec treillis et képi, non ? Pourtant en Israël, l’armée a un rôle déterminant dans la culture entrepreneuriale du pays : elle  a une capacité à bousculer les règles établies et à susciter l’émancipation. De ce fait, elle est même citée comme l’un des éléments déterminants de la Start-up Nation israélienne. On devrait donc pouvoir l’affirmer : l’armée est moteur de l’innovation,…

  • Liberté violette

    L’ombre noire des figuiers sur les maisons crépiesChantent l’après-midi les enfants du paysLassés des villas closes ils courent les ruellesLa jeunesse éperdue s’éparpille au soleil. Petits guérilleros, enfants d’Athènes et Sparte,De leurs pieds nus blessés les brides s’en écartentLa liberté violette colorie leurs molletsLa mer et les citrons, les cassis écrasés. Sans pères et sans regrets, d’Hésiode ils sont nésLeurs yeux, soleils noirs, s’imprègnent des beautésD’Ulysse et des aèdes, des boucles et des quatrains;Émerge, immarcescible, l’enfant baudelairien. -Μυρτιά Image : David Seymour, Magnum Photos

  • Le Pardon

    « Je sais jamais : c’est le premier ou le deuxième week-end de juillet ? » Ma mère me répète, alors que je lui demande si cette année on irait aider au pardon de Landouzen. La question se pose en effet tous les ans : de la date (pour les moins investis) et du déroulement des opérations (pour les plus intéressés). Des fêtes similaires se déroulent dans toutes les chapelles des environs (Loc Maria, Loc Mazé…) et rivalisent d’activités pour appâter les ruraux (très peu viennent de Brest pour l’occasion). La rénovation de la chapelle fête ses 50 ans ; cette année se révèle donc cruciale…