• RSP Star from the inside

    A l’occasion de la Semaine des Arts du BDA, RSP réitère l’évènement RSP Star pour une sixième édition. Devenu véritable studio musical, le petit hall a changé de visage. Les tables de travail ont laissé place aux grands tapis et poufs colorés, où même les sciences-pistes les plus sérieux se sont autorisé une pause sieste dans la journée de mercredi. Une douce lueur bleue éclaire désormais l’annexe de la Péniche (saluons l’effort des organisateurs, qui ont su donner cette ambiance feutrée au hall d’ordinaire invisible, au moyen d’une belle bâche bleu marine déployée sur la verrière). Les micros et le…

  • L’UNEF, sûr de lui

    L’Unef, c’est un peu le meilleur ami du sciencepiste, le pote sur qui on peut toujours compter. Et pour cause : c’est l’Unef qui accueillit les grappes de 1A perdus que nous fûmes (autrefois), pour les guider à travers le boulevard St Germain et les méandres du 7e arrondissement. Lui encore qui permet chaque année à plusieurs centaines d’étudiants d’éviter la ruine chez Gibert en organisant une bourse aux livres. Beaucoup de 2A lui sont cette année redevables du délai négocié avec l’administration pour un certain dossier 3A, ayant à la fois sauvé leur équilibre psychologique et leurs rêves d’aventures exotiques.…

  • Shame de Steve MacQueen

    Brandon, trentenaire aisé, erre dans un New York embué. Bars, rues, métro, tous semblent inhabités tant la présence d’autrui l’indiffère ; son attention ne capture que des détails. Le joli cul de sa voisine. Les longues jambes que dévoile une minijupe. Il n’est pas entouré de gens, seulement de sexe, de nymphes interchangeables derrière lesquelles il court. De son job et de ses collègues, nous ne saurons rien ou presque. Il y porte le masque invisible du mec bien, sans histoires, et même lorsque son addiction profonde au sexe sous toutes ses formes semble découverte, on préfère lui trouver des excuses :…

  • Les mystères de Sciences Poudlard

    Motivé par la pression de ma famille, où la tradition sorcière se transmet de génération en génération, mon choix d'études s’est naturellement porté sur cette grande institution de sorciers, dont la seule mention fait frissonner d’envie tous les Terminales de France – ou presque. Ce fatidique matin de juillet 2010, j’ai frénétiquement actualisé la page des résultats, qui remplace depuis peu la lettre, calligraphiée à l’encre verte, frappée du sceau portant la devise séculaire « En savoir peu sur beaucoup ». Pas d’aigle ni de serpent, mais bien un fier lion sur le blason de la rue Saint-Guillaume. Ce fut le…