• La Péniche embarque pour la Croisette: reportage sur la Semaine du Cinéma de Sciences Po.

    Je crois que l’expression consacrée est « Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’Humanité ». Je crois aussi que cette expression convient, à l’échelle de Sciences Po, à la Semaine du Cinéma, dont la première édition s’est déroulée la semaine dernière, du 28 mars au 1er avril. « L’équipe a sans doute écrit un page de l’histoire de Sciences Po » aurait même dit la directrice adjointe de l’école. Le cinéma manquait-il à Sciences Po ? Certainement, oui. On avait déjà une semaine Queer, une semaine des Arts, une semaine écolo, mais pas de semaine de Cinéma. Certes, il y…

  • True Grit : histoire d’une déception

    Et donc, l’annonce en grandes pompes (nomination pour pas moins de dix oscars, quelques BAFTA et j’en passe) du nouveau film des frères Coen. Comme à chaque fois, c’est toute une ribambelle de spectateurs qui crient leur joie de voir leur future semaine cinématographique sauvée. Et donc ce nouveau film des frères Coen.

  • Du 6e au 7e (ciels) : Les femmes du 6e étage, Philippe Le Guay

    Fabrice Lucchini en bourgeois volubile comme vous ne l’avez jamais vu ? Ce film est fait pour vous. C’est l’histoire d’un banquier et de sa femme, bien établis dans la communauté bcbg du XVIe arrondissement, dont la bonne, après la mort de « Madame votre Mère », décide de claquer la porte, ne supportant pas les idées de réaménagement de la belle-fille. Les deux vieux sont perdus, Monsieur manque de chemises et il est hors de question que Madame s’y mette, elle est trop « épuisée » par ses journées chez le couturier, chez Ladurée, chez Marie-Suzanne, et enfin flûte quoi, il faut préparer…

  • Un pas de deux éclatant, Black Swan de Darren Aronofsky

    On peut toujours avoir la critique facile. Les mauvaises langues trouveront toujours des défauts mineurs à des films majeurs. J’en fais sans doute partie. Je dois donc parler ici du dernier film du cinéaste américain Darren Aronofsky, que l’on connaît notamment pour son précédent film, remarqué, qui remettait Mickey Rourke et le catch sur le devant de la scène. Ici, on est moins violent : on parlera de danse classique et de Natalie Portman. A priori, on aurait pu penser le film plus soft, doux, agréable. En réalité, il est tout le contraire. Le succès du film réside en ce que…