• Le Procès Goldman, autopsier l’insubordination

    Amiens, Cour d’Assises de la Somme. Le tumulte qui s’élève de la salle d’audience voit s’affronter les « Goldman, assassin ! » aux « Police assassin, justice complice ! ». Nous sommes en 1976, année où se déroule le deuxième procès du militant d’extrême gauche Pierre Goldman. Deux ans auparavant, ce dernier fût condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour quatre braquages à main armée et pour homicide volontaire des deux pharmaciennes du 6 Boulevard Richard Lenoir. Or, si Goldman reconnaît sa responsabilité dans les cambriolages, il nie farouchement être le meurtrier des deux femmes : « gangster », oui, mais « assassin, certainement pas ». C’est ainsi…