Les élections syndicales 2008 (I) : Interzaide Fac Verte et Nouvelle Donne

Alors que la campagne bat son plein, LaPéniche.net offre une petite séance de rattrapage aux curieux qui n’auraient pas eu le courage ou l’envie de lire les nombreux tracts distribués cette semaine…

5 questions seront posées à nos actifs syndicalistes à propos de :
• la politique des langues
• le débat sur la bibliothèque
• les systèmes de bourses et frais de scolarité
• l’avancement de la réforme du concours d’entrée
• le projet de campus à Créteil

Pour ouvrir le bal, Interzaide Fac Verte et Nouvelle Donne se prêtent au jeu.

1. La politique des langues était une question cruciale lors des élections syndicales de 2007 : Quel bilan tirez-vous de l’année passée et quelle est votre position actuelle à ce propos ?

En ce qui concerne le bilan de l’année 2007, il faut savoir que la situation de crise au sein du Master Affaires Internationales a été résolue : tous les étudiants inscrits à ce master ont droit à une 2ème langue. Par ailleurs, nous sommes plutôt d’accord sur le fait qu’il faut laisser aux étudiants le choix de choisir l’apprentissage d’une nouvelle langue, pour peu que ce choix les dessert ou est motivé par un projet quelconque. Néanmoins, il ne pas pénaliser ceux qui veulent continuer des langues apprises en 3ème année préalablement, ni les étudiants issus des Premiers Cycles en région, qui ont souvent un bagage linguistique beaucoup plus riches et se trouvent dans l’impossibilité de pouvoir continuer toutes leurs langues une fois en Master. C’est en ce sens qu’il faut assurer une continuité entre le Premier Cycle et le Master afin qu’il y ait toujours des cours disponibles en langues dites « rares ». Et dans cette même optique, nous avons toujours souhaité encourager la scolarité en langue étrangère, à partir du moment où celle-ci ne porte pas préjudice au contenu même de l’enseignement. Seulement, il ne faut pas pour autant, comme c’est le cas actuellement au campus du Havre, remplacer tous les cours en français par des cours exclusivement en anglais, surtout en ce qui concerne les enseignements du bloc fondamental, mais laisser le choix à l’étudiant de pouvoir les préserver en français.

2. Que pensez-vous de la polémique sur les horaires et l’accessibilité de la bibliothèque ?

Nous sommes très favorables à l’extension des horaires d’ouverture de la bibliothèque au maximum. Néanmoins, pour éviter de dépasser les capacités de la bibliothèque, nous pensons qu’il est nécessaire d’envisager, à moyen terme, de nouveaux sites pour la bibliothèque, notamment eu égard au projet du campus de Créteil. Aussi, la solution que nous préconisons et qui nous semble la plus pertinente réside dans l’usage des NTIC, en permettant l’accès aux revues et autres ressources électroniques à distance et en permettant aux étudiants de réserver des ouvrages en ligne. L’accès à distance, qui a déjà été mis en place cette année, semble avoir beaucoup de succès, et nous pensons qu’il faut continuer en ce sens, en accélérant la numérisation des ressources. Par ailleurs, outre l’espace que représente la bibliothèque, nous avons toujours demandé à ce qu’il y ait plus de salles d’étude et de travail à la disposition des étudiants, et pas uniquement à la bibliothèque.

3. Quelles sont vos propositions relatives aux frais de scolarité et aux systèmes de bourses ?

L’année dernière, nous contestions déjà la disposition actuelle de la grille des droits de scolarité, basée sur un système de seuils. Nous préconisons de passer à une fonction plus progressive pour calculer ces droits, à partir d’un lissage plus progressif, pour éviter les effets de seuil. Les critères de calcul des droits doivent également être affinés. Par exemple, il s’agirait de prendre en compte les enfants au-delà du 3ème comme une part entière et non une demi-part, de prendre en compte la présence d’autres enfants dans le supérieur, de prendre en considération le revenu de l’année précédente, et non celui de l’avant-dernière année, car il correspond davantage aux réalités financières des ménages. Aussi, il faut que les revenus des deux parents soient pris en compte dans les familles monoparentales, en cas de parents divorcés, sauf cas particuliers à faire examiner par un jury. Aussi, nous pensons que les étudiants étrangers non communautaires doivent bénéficier du même système d’exonération et de modulation des droits de scolarité que les autres étudiants. La situation actuelle, en plus de méconnaître la réalité sociale des étudiants non communautaires, contredit la vocation internationale que veut se donner Sciences Po.
Nous continuons de réclamer l’amélioration des montants de l’aide sociale versée aux étudiants. Nous parlons de l’aide versée à travers les bourses de Sciences Po, mais aussi de l’aide pour les étudiants étrangers, et pour les étudiants en recherche ou dans les cycles préparatoires aux concours. De même, toujours dans une logique de justice sociale, nous proposons de faire coïncider l’aide externe, apportée par certains acteurs comme les Anciens de Sciences Po ou les entreprises, aux besoins des étudiants, tels définis par le service des bourses et de l’aide sociale.

4. Qu’en est-il aujourd’hui du projet de réforme de l’examen d’entrée en 1ère année ?

Notre conception de la réforme de l’examen d’entrée en 1ère année passe par 5 impératifs : Tout d’abord, pour faciliter la candidature des personnes éloignées du milieu Sciences Po, le site général de Sciences Po devrait donner des informations détaillées et complètes sur la forme du concours, sur son contenu et sur le programme qui en fait le fondement. Ensuite, nous préconisons des épreuves dans la foulée du baccalauréat, en les avançant au mois de juillet afin d’éviter les problèmes qu’engendre une annonce tardive des résultats d’admission en matière de recherche de logement par exemple, mais également pallier à l’injustice du système des prépas d’été.
De même, nous souhaitons que le contenu des épreuves ne discrimine pas entre les sections, pour ne pas porter atteinte à la diversité de la formation intellectuelle préalable des étudiants.
Nous voulons également que la procédure d’admission puisse étudier davantage le parcours du lycéen en intégrant les notes de la Première et de la Terminale dans la note d’admissibilité globale, comme cela est déjà pratiqué pour la Procédure Internationale. Enfin, nous souhaitons intégrer une épreuve orale permettant d’évaluer la motivation du candidat, comme cela se fait pour l’entrée à Bac+4 ou pour la Procédure Internationale. Faire passer un oral est l’occasion de vérifier si le candidat a bien le profil intellectuel et critique souhaité.

5. Quelle est votre position par rapport à l’ouverture d’un second campus à Créteil ?

Nous sommes favorable à l’ouverture d’un campus à Créteil qui viendrait répondre aux problèmes de locaux auxquels fait face Sciences Po depuis plusieurs années déjà. Nous souhaitons vraiment que l’ouverture de ce nouveau campus n’entre pas dans une logique « banlieue » fort peu méliorative : nous pensons qu’elle est là pour répondre à un impératif, celui d’augmenter la capacité, tout en proposant plus de cours. Libérer de l’espace va par ailleurs permettre d’aérer la vie au sein de Sciences Po, notamment pour les associations qui se trouvent quelque peu limitées dans leurs activités dans ses locaux.

Néanmoins, il faut veiller à ce que les conditions d’étude y soient exactement les mêmes qu’à rue Saint-Guillaume, notamment en matière d’accès aux ressources de la bibliothèque. Il serait également intéressant de se rapprocher de l’Université de Créteil qui comporte un très bon centre d’enseignement du droit. Quant à la répartition sur les différents site, nous pensons que celle-ci doit se faire par année, et non en fonction des spécialités, sauf si celle-ci est justifiée, par exemple, par la construction de laboratoires de pointe pour certains Masters à l’instar du Cycle Urbanisme.

Enfin, nous tenons également à ce que Sciences Po s’engage à ce que les nouveaux bâtiments soient un modèle en matière de développement durable.

Sarah Fathallah, candidate à la liste InterZaide – Fac Verte pour la Commission Paritaire.

1. La politique des langues était une question cruciale lors des élections syndicales de 2007 : Quel bilan tirez-vous de l’année passée et quelle est votre position actuelle à ce propos ?

C’est toujours une question d’actualité. La seule chose qui a changé depuis 2007, c’est que la Direction a pris conscience qu’il se passait quelque chose. Mais malgré ce que s’attribue tel ou tel syndicat, rien n’a bougé en réalité. Nouvelle Donne souhaite une chose simple : que les étudiants de Bi-Classe, dont il faut revoir les critères d’entrée et de sortie, puissent suivre optionnellement une seconde langue.
Ensuite, nous souhaitons que soit complètement rénové le laboratoire des langues ; son fond de réserve vieillit lamentablement, mais aussi sa « forme » avec les vieilles cassettes à l’heure de l’informatique, et les murs délabrés. Aussi, nous demanderons une formation plus en amont, gratuite, et plus sérieuse aux tests TOEFL, TOIC et IELTS.
Pour les campus délocalisés, nous ne comprenons pas pourquoi des étudiants ayant eu jusqu’à 12 h de langues par semaine en Premier Cycle ne soient pas récompensés à la hauteur de leurs efforts : ils ne sont ainsi jamais prioritaires pour les choix de 3ème année alors qu’on leur oblige à privilégier une zone géographique.
De plus, lors de leur arrivée en master à Paris, ces étudiants sont contraints de suivre les mêmes règles que les étudiants « lambda », au mépris des efforts fournis au cours de leur cursus particulier. Ainsi, s’ils ne sont pas en niveau 4 en anglais, ils doivent abandonner leurs deux autres langues ; et ils doivent de toute façon en laisser tomber une puisqu’ils ne peuvent suivre des cours que de deux langues vivantes au maximum.
Ces élèves qui ont choisi d’axer leur scolarité sur l’ouverture linguistique et culturelle devraient être entendus, et il serait normal que Sciences Po leur accordent un « régime spécial de langues » !


2. Que pensez-vous de la polémique sur les horaires et l’accessibilité de la bibliothèque ?

C’est plus qu’une polémique, c’est un problème. On ne parle pas d’un ajustement technique là ! Nous avons interrogé le responsable de la bibliothèque au tout début de notre actuel mandat que nous souhaitons aujourd’hui renouveler. On nous a fait savoir que celle-ci n’ouvrirait pas plus tant que les employés n’accepteraient pas de travailler plus. Deux solutions apparaissent donc : recruter du personnel, car il y a un réel besoin, ou créer des emplois étudiants, vacataires de la bibliothèque. Le pire, c’est que ça a déjà fait ses preuves à Sciences Po ! Les campus délocalisés, pour certains, emploient des étudiants pour ouvrir les bibliothèques tard le soir. Faisons-le vite sur Paris !
Il y a également le problème de la place à la bibliothèque. Un espace supplémentaire sera aménagé à la place des bureaux BDA / Syndicats / Projets Co… Cela ne sera pas suffisant. On habite dans le VIIème, et rien n’est à vendre dans le coin pour le moment. D’où Créteil ?
Nous voulons aussi créer des salles d’étude où l’on puisse travailler en silence, seul ou en groupe, ce qui se fait aujourd’hui en Péniche dans le bruit. Il y a la place d’ouvrir une centaine de places en réquisitionnant deux ou trois salles de cours.

3. Quelles sont vos propositions relatives aux frais de scolarité et aux système de bourses ?

Il est faux de dire que vos élus étudiants peuvent agir sur les frais de scolarité et sur les systèmes de bourses. Vous dire le contraire relèverait du mensonge. Nous sommes éventuellement consultés à la marge, une fois que tout est décidé. Souvenez-vous de la remarque de Richard Descoings à l’UNEF, il y a deux ans : « Je plains vos parents ». Il se fiche de ce que l’on pense… Car on ne peut ni le bloquer, ni rien changer : les instances de décisions de Sciences Po nous excluent du réel processus de décision sur cette thématique financière.
Sciences Po est un établissement où les bourses sont presque deux fois plus importantes que dans une autre université, et beaucoup plus d’étudiants touchent des bourses. Les frais de scolarité existent, mais sont à la proportion de ce que gagnent vos parents. Ils sont à maxima moitié moindre que ce que sont a minima les frais de scolarité de l’ESSEC ou d’HEC.
Nous demanderons toutefois la création d’un groupe de travail sur la situation des élèves boursiers « échelon 0 » qui bien souvent, à quelques euros près, perdent une bourse dont ils auraient bien besoin.
Le système social peut être envisagé autrement. Nous demandons ainsi que soit mis en place une politique d’achat groupé d’ordinateurs, comme cela existe dans les campus. Voyons par exemple les solutions Hewlett University ou Apple Campus, qui permettent aux étudiants d’acheter au final des ordinateurs à presque 40 % de moins qu’un prix de FNAC.

4. Qu’en est-il aujourd’hui du projet de réforme de l’examen d’entrée en 1ère année ?

Le sujet est très clivant parmi vos élus étudiants. La position de Nouvelle Donne est très claire, et depuis toujours. L’UNEF a ainsi proposé de déplacer le concours début juillet pour éviter le barrage social des prépas d’été devenues de plus en plus indispensables, mais aussi de plus en plus chères. Une position en apparence louable. Seulement, il ne faut pas perdre de vue que ces prépas d’été deviendront des prépas de printemps, d’hiver, ou délivrées sur l’année dans certains grands lycées parisiens uniquement. Pensez-vous qu’un lycée de La Rochelle ou de Rions en Auvergne par exemple, si excellents et ambitieux que soient leurs élèves, aient les moyens et l’idée d’ouvrir une prépa Sciences Po pour concurrencer ce que font déjà les grands établissements parisiens ?
Déplacer le concours ne supprimerait pas les prépas d’été, « parisianiserait » le profil des admis, ne recruterait plus que des « super-bacs »… Rien de bon. Tâchons plutôt de faire baisser le prix de la prépa en ligne délivrée par Sciences Po et la Documentation Française, de la rendre plus efficace.
Nous souhaitons aussi que puissent se dérouler les épreuves dans les campus délocalisés, dans les DOM-TOM, ou encore dans certaines ambassades.

5. Quelle est votre position par rapport à l’ouverture d’un second campus à Créteil ?

Nous y sommes plutôt favorables même s’il est difficile de nous prononcer sur un sujet qui ne nous a jamais été présenté. C’est une solution réelle face à l’augmentation des étudiants de Sciences Po si le projet est bien monté. Nous souhaitons par contre que la division entre ceux qui seront au 27 et ceux qui seront en banlieue soit une division entre des années, et non pas entre des masters. L’inverse ferait que certains masters seraient délaissés, leurs deux années d’étude se faisant à Créteil.
Mais il faut bien réfléchir à ce que l’on veut ! Si l’on parle d’un campus, mettons nous d’accord sur les termes, et construisons donc des nouveaux bâtiments, des résidences étudiantes, une nouvelle bibliothèque, des terrains de sports… Si le but est seulement d’acheter 200 salles de classe, faisons-le dans Paris alors !

L’équipe de Nouvelle Donne

12 Comments

  • Léonidas

    Ben ouaaaaaais, euuuuuuh, attends, y’a pas 2 Gucci en l’espace de 100m avec un Zadig et Voltaire un peu après, en plein Créteil! * Rire nunuche*
    Ca aussi c’est importannnnnt!

  • lol

    "Si le but est seulement d’acheter 200 salles de classe, faisons-le dans Paris alors !" Allons allons Nouvelle Donne, auriez-vous peur des salles de cours en banlieue?

  • Marion

    "Deux solutions apparaissent donc : recruter du personnel, car il y a un réel besoin, ou créer des emplois étudiants, vacataires de la bibliothèque. Le pire, c’est que ça a déjà fait ses preuves à Sciences Po ! Les campus délocalisés, pour certains, emploient des étudiants pour ouvrir les bibliothèques tard le soir. Faisons-le vite sur Paris !"

    L’UNI l’a obtenu pour vous…
    -> bibliotheque.sciences-po….

  • Eve

    c’est un peu faciles comme propositions quand on sait que l’UNEF a obtenu que l’ouverture de 100 nouvelles places dans un labo tout nouveau et tout beau soient budgétées pour 2008!!!

  • ouaissss

    s’il n’est pas encore fermé, il est en passe de l’être, selon les mots de la femme qui gère le labo rénové (et qui, soit dit en passant, est en train de lourder progressivement toutes les cassettes audio)

  • Matthieu

    Il y a effectivement un laboratoire de langue entièrement rénové. Mais il sert aux préparations TOEFL et autres examens.

    Celui qui contenait avant toutes les archives audiovisuelles, les cassettes des anciens cours etc etc… est près du laboratoire de géographie, et n’est pas fermé. Il est ouvert deux jours par semaine, et est complètement pourri.

  • Balayé, astiquer,

    Nouvelle donne critique donc ce qu’elle ne connait pas? Ca m’étonne. ;-))

    Quant à Interzaide, votre proposition sur les frais de scolarités des familles monoparentales est grotesque.
    Cantonnez vous à l’écologie les loulous, parfois faut pas présumer de ses forces.

  • oulà

    euuhhh nouvelle donne parle de quel labo de langues là? parce que s’ils parlent de l’ANCIEN labo uniquement audio (sans ordinateurs) ils sont un peu beaucoup à coté de la plaque, étant donné que ce labo est fermé…………. maintenant il ne reste que le labo audiovisuel (qui est très loin d’être délabré) et que, d’ailleurs, personne ne fréquente en dehors des périodes de préparation intense au toefl, à savoir septembre-novembre…………. de l’hypocrisie totale, cette proposition, en somme.

  • Gloub

    "il faut que les revenus des deux parents soient pris en compte dans les familles monoparentales, en cas de parents divorcés"

    –> Je propose même qu’on prenne en compte les revenus des grands parents et des frères et soeurs qui éventuellement trvailleraient. Dans ces revenus, bien sûr, seront aussi compris une imposition sur l’argent de poche des petits frères et soeurs ET cousins avec un taux de 10% sur les revenus à plafond de 10€ par semaine, et jusqu’à 20% à partir de 11€/semaine. Envoyer un enfant à Sciences Po, c’est un effort familial.

    Faut vraiment être à côté de la plaque pour proposer quelque chose comme ça.

  • Laurence

    (INTERZAIDE)"Aussi, il faut que les revenus des deux parents soient pris en compte dans les familles monoparentales, en cas de parents divorcés"
    –> Quand on prend en compte les revenus d’un seul parent dans une famille monoparentale, on fait évidemment référence au fait que ce parent touche une pension alimentaire (imposable) de la part de l’autre parent. Ainsi, il est tout à fait stupide de vouloir prendre en compte les revenus des deux parents (on parle bien de Revenu Brut Global). De plus, le divorce est une épreuve morale pour les enfants de divorcés, qui doivent sentir que l’Etat les aide et comprend leurs éventuelles difficultés.
    Je ne voterai pas pour vous car vous êtes bien loin de la réalité à vouloir lancer cette idée.

    (NOUVELLE DONNE) "son fond de réserve vieillit lamentablement, mais aussi sa « forme » avec les vieilles cassettes à l’heure de l’informatique, et les murs délabrés."
    —> C’est bien vrai. Le laboratoire de langues de Sciences Po est plus archaïque et plus étroit que celui que j’avais dans mon lycée.
    La politique de langues de Sciences Po n’est suivie par AUCUNE autre grande école. Dans TOUTES les autres grandes écoles et Universités françaises et internationales, il est possible de choisir librement une deuxième voire une troisième langue. Richard Descoings disait une fois à la radio que tous les étudiants de Sciences Po devaient maîtriser l’anglais et une deuxième langue… je ne sais pas de quels étudiants il parle, de ceux qui obtiennent leur niveau 4 en première année à l’entrée?

  • famille moderne

    "il faut que les revenus des deux parents soient pris en compte dans les familles monoparentales, en cas de parents divorcés"
    Et ben merci! C’est le retour à l’ordre moral (pénaliser les enfants de divorcés et séparés) ou le seul moyen que vous avez trouvé pour augmenter les ressources de Sciences Po?

  • Bleurkeley

    Sympa cet article (et ceux qui vont suivre, je n’en doute pas)

    Ca ne fait que conforter mon choix pour cette année.