Interview : Gabriel Attal, 1A, co-responsable du Comité de soutien à Ingrid Betancourt

La semaine de reconnaissance des associations a été l’occasion d’interviewer Gabriel Attal, co-responsable du comité de soutien à Ingrid Betancourt à Sciences Po.

  • LaPéniche.net: Le comité de soutien à Ingrid Betancourt en quelques mots c’est…

Gabriel : Notre association est une section du Comité de soutien à Ingrid Betancourt. Otage depuis plus de 5 ans et demi, comme 3000 autres personnes en Colombie, Ingrid a été élève à Sciences Po où elle a conforté ses idées de renouveau pour la Colombie. Il nous semble donc normal qu’il existe une mobilisation solidaire dans notre école pour promouvoir sa libération et celle des otages colombiens.

  • LaPéniche.net: Quels sont vos projets pour l’année?

Gabriel : Nous comptons organiser des conférences d’information car j’ai remarqué que de nombreuses personnes connaissent mal la situation là-bas. Nous pouvons assurer de la présence d’intervenants de qualité et connaissant bien le sujet : familles d’otages, responsables politiques, journalistes, anciens otages… Si nous réussissons à obtenir nos 60 voix, nous comptons également demander à l’administration la mise en place d’un portrait géant d’Ingrid Betancourt à l’image de ce qui se fait devant l’Hôtel de Ville, le Sénat et de nombreux autres batiments publics.

  • LaPéniche.net: Confiants pour les 60 voix?

Gabriel : Nous espérons une démarche spontanée et solidaire des étudiants au moment du vote mais nous sommes confiants. De toute façon, sans espoir, on arrête ce combat.

(Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter le site du Comité de soutien.)

3 Comments

  • Héène Larrivé

    Je suis éditrice ("Paroles de femmes HBL") que puis-je faire ? J’ai signé évidemment les pétitions … deux ou trois fois je pense car je ne savais pas si c’était les mêmes donc à tout hasard… ! (et fait signer durant la campagne électorale de mon village) etc… Mais j’aimerais des infos sur les Farcs (auxquels j’ai également écrit… et qui m’ont répondu, mais de cela je n’ai pas envie de parler, du moins pas maintenant) ; je trouve parfois certains propos tenus (de la part de gens du comité de soutien) certainement en toute bonne foi, maladroits. J’ai pour ma part tenté la démarche de "compréhension" par vocation personnelle d’abord, et souci d’efficacité ensuite. Qui sont-ils, ces Farcs ? Quid de la "violencia" et des morts d’élus lorsqu’ils sortirent de leur repaires ? Quid de la situation des paysans colombiens ? Sont-ils populaires ou détestés ? je crains que ce soit les deux, comme le PKK en Turquie par exemple. Je pense qu’il faut tenir compte de ces situations particulières et surtout ne pas les braquer. pour le justice et pour les otages. Courage, nous y arriverons. Hélène Larrivé