• Mohamed Mbougar Sarr, auteur sénégalais, remporte le prix Goncourt

    Le 3 novembre dernier, aux alentours de midi, l’Académie Goncourt décernait son 119e prix à Mohamed Mbougar Sarr pour son quatrième Roman La plus secrète mémoire des hommes (éditions Philippe Rey coédition avec Jimsaan). L’auteur Sénégalais fait partie de ces rares écrivains qui, francophones certes, sont récompensés par le prix Goncourt sans être français. Né à Dakar en 1990, il suivra sa scolarité jusqu’au bac au Sénégal avant de venir s’installer en France pour ses études supérieures. Son premier roman Terre ceinte, paru en 2015, connaît déjà un certain succès et se voit remettre le grand prix du roman métis, ainsi que le prix du roman…

  • Goncourt : les livres qu’on court découvrir

    Sans Frédéric Gros et Leïla Slimani, nous serions en droit de penser que le cru 2017 du prix Goncourt n’aura pas la même saveur que celui de l’année 2016. Ce serait cependant faire un procès hâtif à cette édition pleine de surprises et de romans d’une grande richesse. Gardons-nous bien de toute opinion préconçue, et examinons attentivement les oeuvres qui se disputeront le prix le plus prestigieux de la littérature française, prix qui sera décerné le 6 novembre prochain.  L’arrivée de la morte saison a au moins comme avantage de charrier avec ses bourrasques glacées la rentrée littéraire et sa myriade…

  • Au Revoir Là-Haut, du Goncourt au grand écran

    À quelques jours de la sortie en salles de l’adaptation cinématographique d’Au Revoir Là-Haut, nous avons décidé de vous expliquer pourquoi il est nécessaire de (re)lire ce roman de Pierre Lemaitre avant d’aller le voir au cinéma. L’oeuvre, qui a permis à son auteur d’obtenir le prix Goncourt en 2013, nous montre que si la guerre est inhumaine, la paix ne l’est parfois pas moins. Six cents pages décrites en six cents mots : la contraction est audacieuse, mais nous l’avons tout de même effectuée. Résumé ( et critique ) d’un roman qui n’a pas fini de faire parler de…

  • Cinquantes nuances de Gros

      Chaque jeudi matin, il fait entrer la Boétie dans Boutmy. La puissance de son verbe atteint le cœur de tout élève de première année, même les plus fervents adeptes de Sciences Polochon. Au-delà d’une légende acquise en à peine deux ans en tant que professeur d’humanités littéraires, notre cher Frédéric Gros est également essayiste, philosophe, romancier et, peut-être, futur prix Goncourt. En effet, son premier roman, Possédées, est sélectionné parmi les huit romans nominés pour la distinction suprême du monde de la littérature française. Le 3 novembre prochain, verdict. En attendant, La Péniche vous présente celui qui marchera peut-être…