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Le graffiti, un art loin du gribouillage
A une semaine d’intervalle, les murs des bâtiments de Sciences Po ont été dégradés à deux reprises par des inscriptions dénonçant des actualités récentes, les dernières contestant la reconnaissance d’une association Front National Sciences Po. Bien que la peinture puisse s’effacer, les images, elles, resteront encore longtemps dans nos esprits. Entre dégout et colère, ces actes de vandalisme ont laissé chez beaucoup un sentiment de malaise et d’incompréhension. Pourquoi choisir le débat avec un mur muet ? Quel sens peut-on donner un à tel mode d’expression ? Sans prétendre à une analyse exhaustive, la Péniche est allée à la rencontre d’un…