Vincent Delerm à la Cigale

Le chanteur martyr préféré des filles de 1977 revient, et ces nouveaux Delerm (Vincent Delerm à la Cigale et Favourite songs) s’écoutent et se regardent (et non on ne s’endort pas, mauvaises langues passez votre chemin).

Plaisir des oreilles et des yeux le CD et le DVD de son dernier concert à la Cigale ne se lâchent plus. Délaissant le piano voix pour la troupe de cinq musiciens, Vincent Delerm reprend ses chansons dans une pop chaude et sucrée acoustique, alors on laisse les araignées nous repiquer à Kensington square avant d’aller chez les parents de Marine, ou on admire simplement pendant une heure et demie notre sex symbol national barbe de trois jours et voix suave (ceux qui disent énervante, moche, etc prennent tout de suite la porte) qui en plus fait des blagues (oui cet homme a vraiment tout pour plaire).

Et comme on en veut toujours plus, Vincent nous offre en bonus la première partie de lui-même (Surprise partie), la même playlist qu’il faisait piano électrique et Tshirt noir avant les concerts de Thomas Fersen (les puristes retrouvons leurs amis Harlem désir et puissance quatre).

Mais comme Martine, Vincent a plusieurs vies et surtout des amis, que nous aussi nous aimons bien. Bénabar et Renaud rendent alors visite à leur bobo préféré, Irène Jacob lâche pour une fois son Cosmopolitan pour chanter son désir désir à Vincent (et comme on la comprend !), il y a aussi des cerf volants Biolayen, du poulet made in Katerine, Valérie Lemercier qui a attrapé un coup de soleil, Jeanne Cherhal et Albin de la Simone qui aiment les gens qui doutent… Dans ces Favourite songs, que le prince de la pop anglaise Neil Hannon aime tant, y a de la rumba dans l’air, et un peu de Suède aussi que l’on retrouve dans la blondeur de Peter Von Poehl (celui qui va où les arbres à thé sont, et qui a participé au dernier album de Delerm Les piqûres d’araignées). Pour finir un mot du traditionnel bonus du DVD (Ekoblibed), au lieu de l’habituel narcissique making of vous saurez après l’avoir visionné dire bilboquet en suédois, raconter une blague sur la reine d’Angleterre comme Alain Souchon, faire parler une chaussette comme Frank Monnet…

Quand il fait froid qu’il est bon d’avoir deux DVD et deux CD aux accents latins mêlés à une pop nordique : il n’est jamais trop tôt ni trop tard pour apprécier Vincent Delerm.

4 Comments

  • charles dQdVdH

    j’y étais aaaah ! vous êtes tous jaloux ! je remercie encore une fois s’il elle me lit une certaine sciences pistes dont le nom m’echappe qui m’avait revendu ses places au rabais parce qu’elle ne pouvait plus sécher vie de l’entreprise (alors que j’y ai pris un malin plaisir). Merci à toi.