Guide 3A: Australie et Nouvelle-Zélande

Zelandie_Australe1.png« Suite à un phénomène extra-terrestre inconnu, les pays précédemment appelés Australie et Nouvelle-Zélande viennent de fusionner en un seul et même continent. Les électeurs de la Zélandie Australe, comme se nomme désormais le pays, sont appelés aux urnes pour l’élection d’un nouveau gouvernement. » De la science fiction ? Certes. Mais tant que ça. Pour preuve: la DAIE vous présente ces deux pays en une conférence. LaPéniche va donc faire de même, et c’est la deuxième étape de notre guide 3A. Ces deux destinations, exotiques par leur distance avec notre chère Europe mais proches par la culture anglo-saxonne qu’elles partagent, sont des plus demandées pour partir en séjour d’études. Et pour cause: des plages à pertes de vue, un désert qui recèle d’innombrables surprises pour l’Australie; des moutons par milliers et un accueil très chaleureux en Nouvelle-Zélande.

La contrée des All Blacks attire beaucoup mais n’accepte que peu d’élus. 6 places en tout et pour tout, réparties entre l’Auckland University (avec 4 places), et la Canterbury University à Christchurch (avec 2 places) (lien DAIE). S’ajoute à cette pression la coupe du monde de rugby organisée, je vous le donne en mille, en Nouvelle Zélande du 9 septembre au 23 octobre. Il faut quand même savoir, bonne nouvelle s’il en est, que le nombre de places a été doublé depuis l’année dernière. Pas le droit de se plaindre donc. Concernant l’IELTS, il vous est demandé d’avoir 6 de moyenne et pas moins de 5.5 dans chacune des parties du test pour intégrer l’Auckland University (6 et pas moins de 6 pour la Canterbury), sauf le département Education qui vous demandera une moyenne de 7 et pas moins de 6.5 (7 et pas en dessous de 7 pour la Canterbury) dans les quatre sous-sections, les « sub ». Vous l’aurez compris, la Nouvelle-Zélande et son haka moutonneux se mérite.

L’Australie quant à elle peut se targuer de proposer entre 70 et 90 places avec, s’il vous plait, le « Group of eight », la « Ivy League Australienne ». Derrière ce nom à peine pompeux donné par la DAIE et la responsable Australie Nouvelle-Zélande et Inde Régine Serra se cache en réalité de nombreuses universités prestigieuses. Au total, le pays où les kangourous sont deux fois plus nombreux que les habitants présente 9 universités, seule la Griffith University à Brisbane ne faisant pas partie des fameuses eight. De Perth à Brisbane en passant par Sydney, la diversité sera de mise avec ces universités toutes plus différentes les unes que les autres (lien DAIE). S’ajoute une dixième université, la University of Tasmania, spécialisée sur l’environnement et les relations internationales, avec deux places disponibles cette année.

Zelandie_Australe2.pngSi l’on devait retenir deux universités dans cet inventaire, la Sydney University ainsi que la Monach University seraient de bonnes candidates. La première se situe au cœur de Sydney, dans un immense campus à l’américaine. Atteignant le top 10 mondial des universités en sciences sociales, elle se révèle aussi être une des universités les plus exigeantes (avec University of Queensland à Brisbane) sur les notes demandées pour l’intégrer. Sa particularité ? Ses superbes bâtiments construits selon le modèle d’Oxford, qui en feront rêver plus d’un(e). La Monach University quant à elle, située à Melbourne mais ayant aussi d’autres campus à Kuala Lumpur (Malaisie) et à Johannesburg (Afrique du Sud), atteint de même les meilleurs classements mondiaux. Elle tire sa particularité précisément de son éparpillement à travers les océans qui assure aux étudiants admis de côtoyer, en plus des Australiens, d’autres nationalités venues de plusieurs continents.

Mais vous vous en doutez, être admis dans ces universités renommées a un prix intellectuel relativement important. Tout d’abord, l’ensemble des universités demandent une moyenne d’environ 13-14 pendant votre 1A, avec une note plus proche de 14 pour la Sydney Uni et l’University of Queensland. Concernant l’IELTS, l’ensemble des universités demandent une moyenne de 6.5 et pas moins de 6 dans les « subs ». Cependant, il ne faut pas vous auto-censurer si votre moyenne est de tout juste 12 ou 13, ou si vous avez raté une de vos sous-sections de l’IELTS. L’université de Griffith accepte en effet avec 0.5 de moins (6 de moyenne et 5.5) tandis que la Western Australia et la Melbourne University acceptent les « petits canards de l’IELTS » si vous acceptez de prendre un cours de langue anglaise durant le premier semestre.

Tant sur l’Australie que sur la Nouvelle-Zélande, il faut noter une chose importante: les notes demandées à l’IELTS ne sont que des seuils. Aucune préférence ne sera accordée à celui qui aura obtenu un 7.5 comparé à celui qui a eu 6.5, tous les deux pourront être admissibles. Le choix se fera sur la cohérence de votre projet, comme sur beaucoup de destinations. Un conseil: être réaliste vis-à-vis de vous-même et de votre projet. Sur ces deux destinations, vous devez mesurer votre capacité à vous éloigner pendant une période de temps conséquente et sans moyens de communications immédiatement accessibles, contrairement à ce que l’on pourrait penser d’un pays « occidentalisé ».

En résumé, le pays des kangourous ou celui des moutons n’en forment réellement qu’un seul: la Zélandie Australe. Malgré la concurrence et les notes demandées, cette terre à l’autre bout du monde ne demande qu’à être découverte et parcourue avec la soif de l’aventurier, la faim du renard du désert mais aussi la patience du berger. Êtes-vous prêts à relever le défi ?

5 Comments

  • Youpla

    Je ne suis pas sure de ce que vous avancez sur les notes d’ielts. Ayant eu un rendez-vous avec Regine Serra et un 8 à l’ielts, celle-ci n’a pas cessé de me répéter qu’avec « mon excellente note à l’ielts », je pouvais m’autoriser certaines universités que d’autres ne pourraient tenter et que mon dossier en serait favorisé. A dossier égal, je pense donc que la note à l’ielts constitue un véritable critère, malgré tout ce qui a pu être dire à la réunion.

  • Thomas

    Euh je me permets de dire que la première chose que demande Régine Serra au début de l’entretien est la moyenne sur la 1A… Et elle insiste quand on commence à digresser pour s’expliquer. La question des défaillances vient juste après, et j’ai moi aussi noté l’information selon laquelle une moyenne de 13 environ était requise… Après Régine Serra peut se battre individuellement pour des dossiers, mais c’est à mon avis casuistique…

  • Mathieu

    Sommes nous allé à la même réunion d’information sur l’Australie? Ce que vous dites sur les notes de 1A qui permettent de tenter l’Australie me semble carrément exagéré. Une moyenne de 14 correspond selon la responsable à un « très bon dossier » qui permet d’avoir l’université de Sidney ou Queensland comme vous le dites. En revanche, il n’a jamais été dit qu’une moyenne comprise entre 13 et 14 était nécessaire pour tenter les autres universités australiennes. Et heureusement ! Quand un élève a demandé ce qu’était un dossier mauvais ou trop juste, la responsable a répondu que c’était quelqu’un qui passait en conditionnel ou qui avait été défaillant dans une matière. Il n’a jamais été dit qu’il fallait 13 au moins de moyenne ! Il suffit juste d’être passé en 2A, même avec une moyenne de 10-11 sans défaillance et de montrer sa motivation. Je connais même quelqu’un qui fait en ce moment sa 3A en Australie et qui était passé en 2A en conditionnel avec deux défaillances dans des matières fondamentales…

    Dire que « l’ensemble des universités demandent une moyenne d’environ 13-14 pendant votre 1A » est donc ARCHI-FAUX ! J’espère que les gens qui sont intéressés par l’Australie liront ce commentaire car avec cet article vous allez en décourager plus d’un qui aurait pourtant toutes ses chances…

    En revanche, les informations sur l’IELTS sont tout à fait justes.