En quête de définition d’un « esprit Sciences Po »

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Parler de Sciences Po avec des gens qui y sont étrangers est en soi un exercice délicat. Il me semble bien difficile – ou alors je ne demande qu’à être contredit – de le résumer en quelques phrases. Chacun a, bien sûr, sa propre opinion de l’Institut, toutefois il n’en demeure pas moins que toute tranchée qu’elle puisse être, elle ne peut être résumée en un mot. Comme à chaque fois que la définition d’un phénomène nous échappe, il est au moins possible d’en décrire les effets, d’en qualifier les symptômes. Sciences Po ce peut être pris en deux temps : d’un côté le contenu pédagogique (sur lequel je n’exprimerai pas de jugement, tant est personnelle la perception que chacun en a) d’un autre côté l’univers qui se développe aux portes de l’Institut, ce « petit monde » qui amuse autant qu’il agace.

Car Sciences Po est avant tout une école, qui rassemble des jeunes gens de 18 à 24 ans et qui, à ce titre, est comparable à bien d’autres micro-sociétés du genre : Sciences Po dispose de son fonctionnement propre, de règles, d’une morale ; de tout un ensemble de codes qui structurent la vie au 27. La question que j’aimerais poser aujourd’hui est la suivante : existe-t-il un « esprit » Sciences Po ? Ou bien, pour s’amuser un brin, peut-on définir une « identité » Sciences Po, soit un ensemble de critères objectifs auxquels répondent tous les étudiants ?

A première vue, et à l’instar de la question de l’identité nationale française, vous me répondrez : « bien sûr que non » ; et vous aurez raison, car traiter un sujet d’une façon trop générale c’est forcément induire un biais. Toutefois, même si les choses ne sont nécessairement pas si simple, amusons-nous un instant en tentant de dresser la typologie objective du Sciences Piste caricatural, le must-have du bon germanopratin.

➢ Estime de soi

Facile, certes, mais néanmoins pertinent. Attention toutefois : si je choisis le terme « estime de soi » plutôt que « prétention » ce n’est pas pour rien. En effet, quoi que puissent en dire certains – paradoxalement encore plus prétentieux que les autres, suivez-moi bien – on n’atterrit pas à Sciences Po par hasard. Je m’explique.

Tout d’abord, briguer l’admission à Sciences Po, c’est estimer – rationnellement ou irrationnellement – qu’on en est capable, qu’on peut le faire. On pourra toujours trouver des exemples contradictoires, mais d’une façon générale, on peut dire que personne ne se lance dans cette aventure (au combien fastidieuse et éprouvante) sans y croire. Attention encore, croire en soi ce n’est pas forcément réussir in fine, les plus acharnés voire les plus compétents ne sont pas forcément ceux à qui sourit la chance. Il y a donc, au début du parcours du Sciences Piste, un fond d’estime de soi.

Ce fond se trouve légitimé et renforcé en cas de succès, comme un retour sur investissement (« j’ai effectivement eu raison de croire en moi »). Non seulement le fait d’être admis galvanise l’étudiant en soi, en ce qu’il confirme la perception que celui-ci avait de lui même, mais qui plus est (pire !) il modifie la perception que les autres ont de lui : votre égo prend un certain embonpoint lors des résultats et continue de grossir à chaque fois que quelqu’un vous dit : « Ah ouais, t’es à Sciences Po ?? ».

L’estime de soi est donc, comme j’ai tenté de le démontrer, une donnée fondamentale du portrait caricatural que nous essayons de dresser.

➢ Ouverture d’esprit

Il m’est personnellement difficile d’entendre, sans grincer des dents : « Machin est forcément intelligent, il est à Sciences Po ! ». Entrer à l’Institut implique un certain niveau de compétence, des capacités de concentration et de travail, un certain degré de culture générale, je veux bien ; en revanche aborder la notion d’intelligence me semble non pertinent, tant il existe différentes formes d’intelligence et tant il n’est pas certain que réunir les qualités suscitées soit le gage de la possession d’un brin d’intelligence.
Toutefois, si l’on ne peut pas – encore que les vrais élitistes le font – placer l’intelligence dans notre sac de définition, on peut lui substituer un terme plus nuancé et, à mon sens, plus juste : l’ouverture d’esprit. Celle-ci implique tout d’abord la curiosité, l’envie d’apprendre, la recherche d’information ; qui, si elle n’est pas possédée au départ, s’acquiert à Sciences Po. En effet, être étudiant à Sciences Po c’est avoir un avis sur les questions de société et d’actualité, être désireux de les partager et de les défendre.
L’ouverture d’esprit implique également une capacité de recul et de compréhension (c’est en cela qu’elle s’apparente à de l’intelligence) : très souvent à Sciences Po l’on voit des gens, d’opinions et de parcours diamétralement divergents, tisser de forts liens d’amitié, à la faveur de cette ouverture d’esprit.

Ces deux éléments sont, à mon sens (je le précise bien), des traits que l’on retrouve d’une façon assez générale chez tous les Sciences Pistes, bien qu’ils puissent être présents chez d’autres.
Si, par une énumération a minima, l’on peut faire ressortir des traits généraux, ceux-ci ne sont effectivement pas suffisamment pertinent pour qu’on puisse parler d’un « esprit Sciences Po ».

Là se trouve la plus grande contradiction : d’un côté il n’existe pas de définition tangible de « l’esprit Sciences Po », d’un autre il est indéniable que l’Institut fonctionne – comme nous le disions plus haut – selon des règles précises, au même titre que toutes les micro-sociétés du genre. A qui appartiennent ces règles ?
A une « minorité visible » d’étudiants intégrés, established et populaires, qui façonnent le « petit monde » du 27 et en régissent le fonctionnement.
On peut accepter ces règles ou s’en prémunir mais ne vous leurrez pas : même si vous ne les partagez pas, vous en êtes, que vous le vouliez ou non.

Illustration : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:RobertFuddBewusstsein17Jh.png

27 Comments

  • Anonyme

    C’est drôle, étant moi-même à Sciences Po, j’ai vraiment le sentiment que tout ce que tu dis là Thibault n’est que la triste réalité et je peux d’autant mieux en parler que je suis au cœur du système…. En revanche, je ne crois pas qu’aux yeux des employeurs ce soit tellement du pipeau… 🙂 Et si le niveau des dissertations n’est pas mirobolant, je n’avancerais pas qu’y rentrer soit d’une simplicité effarante… les chiffres l’attestent : tu fais partie des 10% en tête du concours, tu l’as non, tu n’y as pas accès. Sciences Po garde sa réputation, bien qu’à l’intérieur, tout ça n’est que du vent. Mais bon, c’est un pallier aussi pour tellement d’autres choses… Et puis les choses, en tant qu’étudiants, on peut les apprendre nous-mêmes, pour certains la curiosité est là tout de même (!), en grande majorité. Par contre, je ne suis pas du tout d’accord avec l’article : curieux, peut-être et encore ça pourrait se discuter. Nous parlons politique, pas philosophie ou littérature, il y a des limites (je caricature, il y en certains, surtout ceux qui sortent de khâgnes littéraires). Mais cet esprit Sciences, j’appellerais ça plutôt un conformisme de grande école : oui beaucoup sont arrogants, vous comprenez, nous faisons partie d’une grande école. Nous sommes les meilleurs. Non, les gars, certainement pas, des gens à la fac brillants, il y en a, et il y en a beaucoup. Et attention, si tu ne bois pas d’alcool, gare à toi, en soirée, tu risques de ne pas faire partie de la course. C’est tellement plus classe d’être bourré…
    Bref, voilà mon petit commentaire. Mais je reste, ça offre plein de possibilités malgré tout ce que tu dis, enfin je veux le croire. Le réseau est bien là, les associations aussi, l’année à l’étranger (en stage/ à l’université) et puis bon acquérir une culture générale juridique, économique, historique, ou dans le domaine de la socio et de la sciences po, c’est pas mal, même si ça ne reste que de la surface malheureusement. Vive la prépa qui m’en a appris bien plus (malgré tout) et vive les bouquins qui permettent d’approfondir…. !

    Voilà ma pensée par rapport à mon école, je crois avoir assez de légitimité pour en parler de la sorte, même si je viens d’arriver, je n’ai pas toutes les cartes en mains pour juger et surtout forcément, je suis dedans, je risquerais de ne pas être objectif. Mais qui le peut quand quelqu’un donne son avis sur sa propre formation, qu’il a choisie si je ne m’abuse?

    Bien à vous ! 🙂

    Une élève de Sciences Po

  • HEC te salue, Science Pipo

    Les gars, on arrête de se faire mousser sur un « esprit Sciences-Po » et on se dégonfle le melon. Si le style est bon, on ne peut pas en dire autant du fond. Je passerai sous silence tout ce qui a déjà été dit (expression des idées plus que frileuse, inutilité même du sujet etc…) pour en venir à l’essentiel, ce qui vous fera du bien à entendre une fois de plus : votre diplôme n’a d’autre valeur que celle que vous voulez bien lui prêter au sein de votre « école » (connu partout, reconnu nul part). Vous arrivez à vous auto-persuader qu’entrer à Sciences-Po est aussi dur qu’entrer dans une école post-prépa, alors qu’on ne vous demande que des dissertations d’un niveau à peine supérieur au bac. Enfin, votre « ouverture d’esprit » est un fort joli mot pour désigner ce que j’appellerais un généralisme qui tient plus au brassage de vent qu’à la compétence. Alors certes, vous n’allez pas aimer mon commentaire, mais on se donne rendez-vous dans 2 ou 3 ans quand vous viendrez supplier les jurys d’HEC de vous prendre dans leur école pour enfin des compétences, et non un simple diplôme de façade.

    En d’autres mots, vous êtes inutiles et irritant, mais ne vous inquiétez pas, votre insignifiance finit par vous rendre amusants.

    Très cordialement,

    Thibault

  • Darth

    De plus, disserter sur l’organisme dont on provient pour tenter d’en donner une définition globale n’a aucun sens, avec un tel manque d’objectivité la réflexion est forcément biaisée

  • Michiel

    Tout d’abord Pipeau est l’ECOLE POUR RICHES. Alors oui il y a 5.5% de danseuses comme dans un show de l’UMP mais sérieusement qui remet en doute que Pipeau soit le stéréotype de la reproduction sociale républicaine des élites ?
    Comme beaucoup de riches et de pauvres (fondus parmis ces héritiers) les élèves se sentent supérieurs. Sur d’eux car ayant obtenu le sésame, et il y avait du pain sur la planche, ils se permettent de juger de tout mais en restant dans la bien-pensance la plus correcte politiquement.
    L’étudiant y passe donc par un moule : relativisme, acquisition d’un humour particulier, monde tout beau tout gentil où le sarcasme et le sentiment de supériorité artificiel cache un manque total de confiance en soi car au fond s’estimer par rapport à un concours qui élimine dès la naissance n’est pas grandiose en terme de réalisation personnelle.
    Science po apprend un conformisme qui est celui d’une fausse originalité, d’un manque cruel d’identité propre si elle n’est pas relative à celle d’autrui, au moins à l’EBS on remarque qu’ils ont tous une doudoune noir brillante. A pipeau c’est plus fin; chacun a son pull/chemise MAIS de couleur différente.
    En regardant science po on comprend bien pourquoi certains hommes politiques se permettent ce qu’ils font.

  • C.

    Un article sur l’identité sciences piste ? C’est effectivement de la « masturbation de neurone » comme le dit Bean63… mais quand même, l’article aurait pu être un peu plus « haut en couleurs ». Effectivement de la provocation gratuite, comme aligner les 15 qualificatifs désobligeants qui pourraient convenir à une partie de notre promotion, aurait été inutile ; mais définir un étudiant de sciences po comme ayant une bonne estime de soi et étant ouvert d’esprit me paraît un peu léger (surtout si tu y vas avec autant de précautions oratoires). Il me paraît évident que moi et mes petits camarades nous avons une bonne estime de nous-même, on est pour la plupart carrément prétentieux. Quant à l’ouverture d’esprit, il me semble bien que c’est écrit sur le site de sciences po à la rubrique « 10 bonnes raisons d’entrer à Scpo »… Finalement tu n’as pas été cherché très loin, ou tu n’as pas osé aller aller plus avant dans ta démonstration par peur du feedback…
    Conclusion, la prochaine fois rentre dans le vif du sujet plutot que de tourner autour du pot, les « enfin, moi, jdis ça… » n’ont jamais épargné à personne les commentaires désobligeants, la preuve ci dessus.

  • Isildur

    sans compter que le nombre de lectures augmente à chaque fois que l’on va sur la page. Concrètement, une même personne qui le lit dix fois compte pour 10 lectures. Moi perso, j’en suis au 15eme passage, je ne me lasse pas de cet exemple de non-journalisme…

  • T

    Remarquable : Clément, de lapéniche, se réjouit que ses articles laissent ses lecteurs indifférents et invoque la majorité silencieuse. Quelle ambition journalistique !
    Allez, arrête de t’enfoncer et écris plutôt sur les changements à l’oeuvre à pipo, t’as beaucoup de matière et ça provoquera des commentaires plus intéressants que ceux-ci.

  • Clément

    650 lectures, 11 commentaires désobligeants (dont 4 provenants de la même adresse IP) je crois que ça fait toujours 639 lecteurs satisfaits ou indifférents. Bonne moyenne quoi.

    Clément

  • zero

    Sujet : pourquoi pas, pourrait au bout du compte être intéressant.
    Fond : néant masturbatoire (« s’atteler à un TEL sujet !!! oh mon Dieu »), sinistrement neutre , presque minimal en fait.
    Forme : bourré de fautes d’orthographes. Si l’on veut se réclamer de Sciences Po, encore faudrait-il apprendre à écrire.

    Cher Clément, comme nous le dit si bien ce cher Wittgenstein :

    « Sur ce dont on ne peut parler, il faut garder le silence »

  • Alfredo

    Je pense que cet article réponds brillamment au sujet: l’esprit sciences-po, c’est cette capacité a se masturber intellectuellement durant plusieurs dizaines de ligne et de ne rien dire de concret sous la bannière d’un relativisme tout-azimuts (« Chacun a, bien sûr, sa propre opinion de l’Institut », « tant est personnelle la perception que chacun en a ») etc
    Comme au bout d’un exposé, on arrive au bout de l’article, on a rien appris, et on s’est fait chier.
    Dommage pour la péniche qui faisait de bons articles de mon temps.

  • T

    Quel verbiage… La rubrique actu doit être vraiment désespérée.

    Chers journalistes en herbe, on vous aime bien par tradition, parce que les péniches des années dernières étaient plutôt sympathiques, et parce que vous êtes sympas à force de jamais prendre position, et parce qu’on croit apprendre des choses en lisant la rubrique « sciences po et après ».

    Mais en ce début de premier semestre, il va falloir sérieusement vous remettre en question, faire preuve d’ouverture et de courage intellectuel, pourrait-on dire – soyons fous – d’un certain « esprit sciences po » (je me risque à l’avancer, mais cette assertion n’engage que moi).

    Le projet d’origine apolitique était intéressant, mais cet article vient confirmer la déchéance d’un discours qui se ratatine dans la médiocrité d’un relativisme « assumé ». Vous prenez vos lecteurs pour des cons ? Si vous vous bornez à relayer les brèves du service comm de sciences po et à nourrir des posts de ce type, alors vous êtes inutiles, c’est clair.

  • inexistant..

    … est le seul mot que j’utiliserais pour définir le raisonnement de la personne qui a commis cet « article ».

    Spéciale dédicace à Mme Michu, professeur des écoles à Marseille, pour l’échec retentissant de son enseignement de l’orthographe.

  • Alexie

    « ma frilosité, c’est une tarre acquise à force d’écrire des articles sur lapéniche : puisque de toute façon on se fait accrocher sur TOUT, alors j’en viens à devancer la critique. »

    il est beau le courage de ses opinions…

  • Clément

    @ D : Tu as tout à fait raison de relever ma frilosité, c’est une tarre acquise à force d’écrire des articles sur lapéniche : puisque de toute façon on se fait accrocher sur TOUT, alors j’en viens à devancer la critique. Du reste tu as parfaitement raison, mais reconnais que s’atteler à un tel sujet implique nécessairement de prendre quelques pincettes, au risque de se faire tomber dessus par la totalité de l’Institut, non?

    @ Sceptique :
    « COMME dans tous les autres écoles/universités/lieux de socialisation, non « 
    Je ne peux en attester, je n’ai pas fait « toutes les autres écoles/universités/lieux de socialisation ». Du peu que je peux en juger par ce que je vois ailleurs, non, ce n’est pas si vrai. Après, effectivement si tu n’as fréquenté que des classes prépas ou des Universités parisiennes ton jugement est faussé car ces « écoles/universités/lieux de socialisation » ne sont pas, mais alors, absolument pas, représentatifs de ce qui s’offre à un bachelier.
    « La seule conclusion de cet article, c’est que les étudiants de Sciences Po sont des étudiants comme les autres » je préfère déjà ça, mais j’aurais tendance à le formuler ainsi : « les étudiants de Sciences Po sont des gens comme les autres » parce qu’effectivement, in fine, nous (ne) sommes tous (que) des jeunes gens de nos âges.

  • Dom

    Il est beau, mon nombril. Hein, pas vrai qu’il est beau, mon nombril ?

    Bel exercice de style à la Sciences po, c’est certain : une question à la mord-moi-le-noeud, une analyse verbeuse du même tonneau et une non-conclusion.

    « Vous en êtes, que vous le vouliez ou non ». Merde.

  • sceptique

    On aurait pu trouver cet article dans l’Express, non ? Au coeur de la Rue Saint-Guillaume, creuset de l’élitisme à la française. Qui sont-ils ? Qui sont leurs réseaux ? Leurs codes ?

    « Celle-ci implique tout d’abord la curiosité, l’envie d’apprendre, la recherche d’information ; qui, si elle n’est pas possédée au départ, s’acquiert à Sciences Po » COMME dans tous les autres écoles/universités/lieux de socialisation, non ?

    « L’ouverture d’esprit implique également une capacité de recul et de compréhension (c’est en cela qu’elle s’apparente à de l’intelligence) : très souvent à Sciences Po l’on voit des gens, d’opinions et de parcours diamétralement divergents, tisser de forts liens d’amitié, à la faveur de cette ouverture d’esprit ».
    Ah ouais ? Ca n’existe pas ailleurs ?

    La seule conclusion de cet article, c’est que les étudiants de Sciences Po sont des étudiants comme les autres.

  • "D."

    Tres reducteur comme « definition ». Tout ce qui est dit dans cette article, on le savait deja, mais c’est ici formule avec une telle frilosite – je le dis, je le dis pas? Bon, pas grave, je mets des guillemets et je precise bien que ca n’engage que moi…

    « – Attention toutefois : si je choisis le terme « estime de soi » plutôt que « prétention » ce n’est pas pour rien.
    – Toutefois, si l’on ne peut pas – encore que les vrais élitistes le font – placer l’intelligence dans notre sac de définition, on peut lui substituer un terme plus nuancé et, à mon sens, plus juste : l’ouverture d’esprit.
    -Ces deux éléments sont, à mon sens (je le précise bien), des traits que l’on retrouve d’une façon assez générale chez tous les Sciences Pistes, bien qu’ils puissent être présent chez d’autres. « 

    Juste… wow ! Et a qui voulait en avoir la confirmation, d’apprendre que le « sciences-pegocentrisme » existe bel et bien, et qu’il jusqu’a se cacher derriere sa propre « critique ».

    « L’esprit Sciences-po » existe mais ce n’est pas forcement l’ideal qu’on aimerait qu’il soit. Non, la vrai question, c’est de savoir qui possede de l’esprit a Sciences-Po, pas l’inverse, L’aventure est surtout humaine, il s’agirait de ne pas l’oublier.

  • Julien

    Moi qui trouvais que IVV n tronçonnait pas trop lapéniche.net ces derniers temps, là au moins il y a du potentiel