Elections syndicales 2009 : Interzaide – Fac Verte

IZFV

Finissons notre série d’interviews consacrée aux syndicats avec Maxime Quenin, d’Interzaide – Fac Verte.

N ‘oubliez pas d’aller voter dès à présent et ce jusqu’à demain, en salle A15 !

  • Position sur Sciences Po : Objectif 2013

« InterZaide – Fac Verte (IZFV) soutient pleinement l’objectif d’un Sciences Po au meilleur niveau international. Nous pensons qu’il est désormais nécessaire d’établir une feuille de route décrivant les étapes qui permettront d’amener Sciences Po à l’excellence. L’institution de cette feuille de route figure dans notre programme 2009.

La feuille de route devra impérativement répondre à plusieurs grandes questions. Il est nécessaire de clarifier la « stratégie géographique » de Sciences Po à long terme. Continue-t-on à s’étendre à St-Germain-des-Près, ou crée-t-on un campus ailleurs, en banlieue parisienne par exemple ? Combien de nouveaux 1ers Cycles verront encore le jour? Répondre clairement à ces questions est impératif pour pouvoir envisager sereinement les travaux d’aménagement nécessaires sur le campus parisien.

La solution au problème du logement des étudiants dépendra également de la stratégie géographique adoptée. IZFV soutient pleinement la construction d’une Maison des Sciences Po. D’autre part nous avons attiré l’attention sur l’enjeu représenté par le logement des étudiants étrangers défavorisés: pour être attractif dans la compétition internationale pour les talents, Sciences Po devra impérativement assurer à ces étudiants de bonnes conditions de vie.

La recherche est un enjeu majeur pour la réputation et la qualité de l’enseignement à Sciences Po, auquel IZFV est particulièrement attaché. Sans une recherche de qualité, Sciences Po ne pourra atteindre le rang auquel il prétend dans les universités internationales. Pour nous donner les moyens de ces ambitions, IZFV demande que les ressources nécessaires, notamment informatiques, soient mises à la disposition des chercheurs (étudiants et doctorants). Nous demandons également que les étudiants soient informés sur les possibilités ouvertes par la voie scientifique dès la 1ère année. Nous avons déjà obtenu que Sciences Po organise des Summer Schools, ouvertes aux chercheurs d’autres universités, qui permettront d’améliorer la visibilité de la recherche à Sciences Po. »

  • Sur l’augmentation des droits de scolarité et le système de bourses

« Au sujet de l’augmentation des droits de scolarité, nous avons fait le choix de négocier pour que la réforme se fasse dans l’intérêt des étudiants, qui ne sont pas majoritaires au Conseil de Direction. Elle doit donc permettre à Sciences Po de réaliser pleinement sa vocation à l’excellence et à la justice sociale.

Pour nous, ceci passe par une amélioration conséquente de la qualité d’études, c’est-à-dire du service rendu aux étudiants. Il convient d’effectuer un effort sur les locaux et le matériel ainsi que sur l’enseignement et sur l’insertion professionnelle. Nous exigeons que le montant total des bourses soit accru, que la Commission de Suivi Social soit renforcée et qu’elle soit dotée d’un fonds d’urgence pour pouvoir faire face aux situations difficiles apparaissant en cours d’année. IZFV réclame également que le futur système de droits soit juste socialement, ce qui signifie d’une part qu’une réelle progressivité existe entre les revenus des familles et les droits qui leurs sont exigés. Enfin, IZFV demande que les étrangers soient soumis au même système de droits de scolarité que celui appliqué aux européens.

Pour résumer nous ne refusons pas le projet et l’augmentation des droits par principe, mais nous n’envisagerons de voter favorablement que si nous obtenons satisfaction sur toutes nos revendications, qui ont déjà été présentées à la Direction. Nous jugerons donc « sur pièces », au vu du projet final. Nous avons d’ores et déjà obtenu des engagements sur les fonds qui seront alloués aux bourses et à l’écologie. Toutefois, nous avons conscience que ce sujet est très complexe, et nous demandons que le vote ne soit pas précipité. Il est impératif que tous les éléments, notamment financiers, soient mis à disposition des syndicats et des étudiants avant qu’une position puisse être arrêtée. Nous refuserons de voter en aveugle. »

  • Sur la réforme / suppression du concours ?

« D’abord, il faut rappeler qu’il n’est pas à l’heure actuelle question de supprimer la procédure d’admission par concours écrit. En revanche il est clair pour tous que des évolutions du concours sont nécessaires, ce que M. Descoings a récemment laissé entendre dans son intervention dans l’émission Le Talk.

IZFV considère que la coexistence de quatre voies d’admission (concours écrit, procédure mention très bien, procédure internationale, conventions d’éducation prioritaire) est un gage de diversité pour le recrutement. Nous sommes donc favorable au maintien du concours écrit et l’avons indiqué à la Direction de Sciences Po. Le supprimer serait un mauvais choix: il permet d’une part à des étudiants d’être admis alors qu’ils n’auraient pas eu accès aux autres voies d’admission, et il est un facteur essentiel du prestige de Sciences Po en France.

En revanche il apparaît clairement que le concours écrit entraine des forts effets de discrimination sociale, notamment à cause des prépas d’été, qui sont très chères. IZFV propose donc de réduire au maximum l’importance de l’origine sociale pour la réussite au concours par deux moyens: d’une part, organiser les épreuves dans la foulée des examens du bac afin de court-circuiter les prépas d’été ; de l’autre, soutenir financièrement les candidats potentiels justifiant d’excellents résultats et provenant de couches socio-professionnelles inférieures pour qu’ils puissent bénéficier de la préparation en ligne proposée par la Documentation Française. »

  • Sur la qualité de vie à Sciences Po : quelles solutions ?

« IZFV a dédié une grande partie de son programme 2009 aux conditions d’études. Nous le répétons, la priorité absolue demeure l’établissement d’une stratégie géographique de long terme pour Sciences Po. Il est clair que le campus parisien arrive à saturation et l’annonce de l’ouverture de deux 1ers Cycles ne fait que renforcer l’urgence de la situation.

IZFV demande cependant que certaines mesures soient prises immédiatement :
– Équiper toutes les salles de la connectique informatique (prises électriques et réseau), en plus d’un poste fixe et d’un moniteur.
Aménager les espaces de travail collectif et de détente dans les nouveaux locaux: les effectifs actuels ne permettent plus de travailler en groupe dans de bonnes conditions.
Rendre les locaux accessibles pour tous les étudiants, même ceux souffrant de handicaps.
Installer des postes informatiques en libre service Rue de l’Université pour décongestionner les salles existantes. »

  • Pourquoi voter IZFV ?

« InterZaide – Fac Verte est un syndicat qui s’engage de manière constructive pour tous les étudiants de Sciences Po, à Paris et sur les campus délocalisés. Comme nous sommes indépendants, nullement rattaché à un quelconque parti ou syndicat national, nous nous focalisons exclusivement sur les problèmes rencontrés par les étudiants lors de leur scolarité à Sciences Po et nous avons les mains complètement libres pour agir, proposer et voter les projets nécessaires. De plus, nous favorisons, par culture et par tradition, la négociation et la proposition, tant avec la Direction qu’avec nos camarades d’autres syndicats.

Bien que nous soyons beaucoup connus pour notre engagement écologiste (amélioration de l’isolation des locaux, mise en place du tri sélectif, installation d’ampoules à faible consommation d’énergie, généralisation de l’usage du papier recyclé pour les impressions, diffusion des supports de cours sous forme numérique exclusivement, etc.), notre programme concerne tous les aspects de la vie à Sciences Po. Nous avons été les premiers à demander l’introduction d’un Bachelor. Nous demandons une réforme des inscriptions pédagogiques, afin de les rendre plus agréables pour tous et moins aléatoires. Nous voulons un renforcement de l’enseignement linguistique, notamment sur le campus parisien. Mais nous restons évidemment fidèles à notre engagement écologique et réclamons la réalisation d’un Diagnostic de Performance Énergétique pour savoir comment Sciences Po pourrait devenir plus éco-responsable.. »

  • Autres points que vous souhaitez évoquer ?

« Nous souhaitons donner aux 1ers Cycles les moyens de renforcer leurs atouts et de les mutualiser. Concrètement, une banque de données rassemblerait les cours concernant la zone géographique spécifiques à chaque 1er Cycle. Chaque étudiant pourrait alors piocher dans cette banque pour s’informer sur un sujet qui l’intéresse.

IZFV propose également une refondation de la démocratie à Sciences Po. Aujourd’hui, la pluralité des 1ers Cycles et la structuration progressive des masters en Ecoles a parachevé l’organisation de Sciences Po en « unités pédagogiques », qui ont chacune leurs contraintes et leurs programmes particuliers, voire parfois, comme le Master Droit Economique, un calendrier indépendant. Nous proposons que deux référents étudiants soient élus, avec un mandat d’un an, dans chaque unité pédagogique. Ils seraient chargés d’interagir avec l’administration pour organiser aux mieux les conditions d’études de leurs camarades et seraient les porte-voix privilégiés des besoins de chaque 1er Cycle ou Master.

Nous suggérons également que soit créé un organe rassemblant ces référents étudiants, ainsi que les représentants des syndicats et des associations permanentes. Cet organe aurait pour objet de permettre aux étudiants de prendre des positions communes sur les grands projets de l’institution.

Enfin, nous demandons que la Direction prenne l’engagement d’associer les étudiants aux nouveaux projets dès le début. Ceci n’a pas été le cas pour le logo ou pour Objectif 2013 et nous le regrettons. Nous pensons que permettre aux étudiants de participer à l’orientation de l’institution contribuera à renforcer leur sentiment d’appartenance à Sciences Po. »

Photo : Antoine Genel

25 Comments

  • superheterodyne

    45BD :

    >> Terminer un message par « cordialement », tu appelles ça être hautain ? <<

    J’imagine que c’est une blague ? Elle n’est pas drôle.

    >> De plus, remettre à sa place quelqu’un qui parle de choses sans les connaître, tout en faisant croire qu’il les maîtrise très bien, ça me semble être plutôt justifié et tout à fait honnête. <<

    Je crois que tu as besoin d’être remis à ta place toi aussi :

    >> Alcibiade, tu peux nous expliquer la raison de ton déchainement verbal au sujet d’événements dont on ne peut plus changer grand chose maintenant ? <<

    Outre ta syntaxe un peu baroque mais néanmoins mignonne, c’est un commentaire bien étrange. Alci est parfaitement qualifié pour intervenir sur la CSS. Et je suis parfaitement qualifié pour décrire le sentiment que l’on ressent quand non seulement on se voit exiger de payer des frais de scolarité calculés sur les revenus de ses parents mais en plus de ça on a droit au commentaire moralisateur et encuculisant de DZ, qui suit « J’en connais beaucoup qui ont travaille ou emprunte et ils ne se considerent pas victimes non plus. »

    Bref.

    Cordialement tout de même.

  • 45BD

    Alci :
    Terminer un message par « cordialement », tu appelles ça être hautain ? Effectivement ce n’est pas un mot que toi tu as l’habitude d’employer dans les débats syndicaux.

    De plus, remettre à sa place quelqu’un qui parle de choses sans les connaître, tout en faisant croire qu’il les maîtrise très bien, ça me semble être plutôt justifié et tout à fait honnête.

    Certains syndicalistes confirmeraient ils leur réputation de spécialistes des coups bas et des accusations foireuses … ?
    Mais comme toujours, tu voudras avoir le dernier mot, quitte à ne pas être ni bien cordial, ni bien honnête…

  • Alcibiade

    Je vais passer outre le ton condescendant du dernier message pour répondre sur le fond.

    « J’ai toujours agis selon ma propre conscience », mais c’est justement là le problème et je pense une des causes de ces décisions peu justifiables. Quand on est élu et que l’on représente les étudiants, on ne demande pas de « voter selon sa conscience » mais de faire en fonction de ce que l’on a affirmé aux étudiants (et je crois qu’Interzaide dans son ensemble à du mal à comprendre cela : exemple des changements de position entre des votes pour la réforme des droits de scolarité en Conseil et une opposition lors de la campagne électorale suivante).
    Siéger dans une Commission X ne donne le droit à personne de créer « une jurisprudence » ou de décider de règles arbitrairement. Si la CSS est réunie c’est justement car ce sont toujours des cas particuliers qui sont présentés, il faut donc rencontrer les étudiants, comprendre pourquoi ils demandent l’exonération et donc l’attribuer en connaissance de cause.
    Je remarque d’ailleurs que tu te contredis plusieurs fois, d’abord les élus UNEF auraient votés à chaque fois pour l’exonération, là tu nous dis qu’en fait ce sont eux qui ont empêché de plus larges exonération. C’est un peu étrange !

    Ensuite, tu critiques la jurisprudence, mais m’as-tu soutenu quand siégeant avec toi j’ai explicitement demandé à la remettre sur la table ? Je n’en ai aucun souvenir.

    Concernant les bourses venant du CR de Bourgogne, encore une fois elles étaient inscrites dans la jurisprudence quand j’ai siégé.

    Pour le « secret des décisions etc. », c’est assez arrangeant de prendre cet argument sorti de nulle part. Ne pas donner de noms (que les élus Interzaide remplacaient par des numéros quand on examinait les demandes, preuve qu’ils ne rencontraient pas les étudiants qui faisaient ces demandes)est tout à fait normal, par contre cela ne veut pas dire que tout ce qui se fait en Commission est secret et que personne ne doit être responsable des décisions de cette Commission. Encore une fois, je ne t’ai pas vu appeler les gens qui avaient été déboutés pour essayer de leur expliquer les raisons (même si je ne les partageais pas).

    Voilà le problème et voilà aussi pourquoi ce ton hautain ne sied pas à tes messages.

  • Dominik Zunt

    Gwenole. Je doute que nos echanges interessent grand monde ici. Heureusement pour toi, car sinon tes mensonges finiraient par te ratrapper. Tu pretends etre renseigne sur le deroulement d’une Commission dans la quelle tu n’as jamais siege et dont les deliberations sont secretes et proscrite de toute communication exterieure. Probablement on t’a mal fuite les informations, car tu te trompes.

    Toi, comme tes camarades, tu me/nous accuses des choses qui ne sont pas exactes:
    – nous n’avons jamais retenu un quelconque versement. Tout d’abord car la CSS exonere et n’attribue pas de bourses. Dans le cas des situations d’absence de pieces demandees, nous avons toujours accorde des delais supplementaires pour leur presentation. Sinon pour ton information notre decision ne touchait pas les etrangers hors UE car la CSS ne statue que sur les etudiants UE. Encore une belle preuve de ta « maitrise » du sujet
    – La jurisprudence a ete etablie par la premiere commission (donc pas la mienne) dont faisait partie un(e) elu(e) UNEF. Ses regles sont de bon sens et suivent d’une part les principes donnees par la reforme des droits de scolarite et d’une part celles du du crous ou applicable.
    – La jurisprudence de la CSS ne contient PAS le principe d’une exoneration automatique des boursiers du Conseil regional de Bourgogne. Une telle idee a ete propose en automne 2006 par Mme Furic mais la commission l’a refuse. Il est vrai, pour des raisons de revenus tres faibles que la quasi-totalite des boursiers CRB sont en effet exoneres. Ils l’auraient ete selon les baremes du CROUS, dont la bourse ils auraient pu beneficer s’ils n’etaient pas boursiers du CRB. Tres clienteliste tout cela. Enfin si tu ne me crois pas je peux t’envoyer une copie de la jurisprudence en vigueur. Dis moi le nombre de gens chez UNEF qui croient encore a cette betise, je ferai autant de copies que necessaire

    Enfin en ce qui concerne moi. J’ai agi pendant deux ans selon ma propre conscience et il est erronne de meler IZFV dedans. J’ai toujours souhaite etre 100% persuade par le fondement et la realite de la demande et je ne souhaitais pas attribuer des exonerations a des personnes qui pour moi ne rentraient pas dans le cadre d’une exoneration. Mon predecesseur tout comme mon successeur ont eu d’autres methodes de jugement lors des deliberations en CSS. Tes camarades – fuiteurs des infos de la CSS sauront tres certainment te renseigner.

    Enfin une derniere remarque sur la CSS: le refus d’exoneration implique toujours 2 voix ou plus sur les trois membres de la commission. Egalement on sait que UNEF n’a pas toujours vote systematiquement pour toutes les exonerations. Serait-il possible que Dominik Zunt ne soit pas responsable de tous les cas non-attribues pendant les campagnes 2006/2007 et 2007/2008? Wow.

    Bon courage pour la suite et la prochaine fois parlons des choses qui ne te ridiculisent pas. Tu es certainment parmi les membres d’UNEF SCPO l’un de ceux qui merite mieux.

    Cordialement et avec tout mon respect pour toi,

    Dominik

  • Gwenolé

    « Anecdotes comportementales » ??
    Faut arrêter de rigoler deux secondes : il ne s’agit pas de savoir si Dominik Zunt a des problèmes d’inattention quand il a trop bu, on ne parle parle pas du « comportement d’une personne », on parle d’une ligne syndicale, tenue et défendue par les représentants successfis d’InterZaide.
    Cette ligne consiste à ne pas accorder le bénéfice du doute aux étudiants, d’une part, en refusant tout versement dès lors qu’il manquerait des pièces (ce qui peut particulièrement être le cas d’étudiants étrangers hors UE – ceux-là même qu’InterZaide prétend défendre en premier lieu), et d’autre part à se comporter en grand argentier tout puissant rechignant à dépenser ses sous, ce qui a pour conséquence une « jurisprudence » de la CSS particulièrement restrictive, obligatoire, et validée par InterZaide (frères et soeurs dans l’enseignement supérieur pas pris en compte, situations d’autonomie pas prises en compte, éloignement géographique pas pris en compte etc.). En revanche, et c’est là l’élément clientéliste, les bourses du Conseil général de Bourgogne donnent automatiquement droit à une exonération de frais de scolarité. Vous avez dit Bourgogne ?
    Permettez-moi donc de penser que ces questions ont leur place ici, malgré les cris d’orfraie de Dominik & co, dont je comprends bien qu’ils préféreraient laisser planer l’ombre sur cette partie de leur bilan.

  • Joseph D.

    Voir ND perdre est une source de joie inexprimable. Ce que j’adore, c’est que quand la gauche perd et s’insurge, ces gens se drapent de démocratie et sont scandalisés. Bonheur indicible que de les voir s’effondrer comme les pauvres quiches qu’ils sont, volés par ceux qui, au moins, assument leurs idées nauséabondes. Vive l’UNI (une fois n’est pas coutume)!

  • Jérôme

    Sincèrement les anecdotes comportementales que relate Alcibiade permettent de mieux cerner, le factuel est important il ne s’agit pas de délation empreinte d’une haine profonde (‘fin j’espère^^) mais simplement d’assumer ses positions, quelles qu’en soient la teneur et la motivation. Chacun apprécie ensuite, aseptiser en amont serait dangereux dans un exercice démocratique, bien que les temps ne soient pas favorables, j’en conviens !

  • Maxence

    ND fait 4e derrière l’UNEF, IZFV et l’UNI ? Ouaw… quelqu’un sait si le coeur de Mathieu Creux bat toujours ?

  • amaury

    Je viens d’avoir des résultats mais provisoires qui donneraient:

    CD
    UNEF : 3
    IZFV : 2 +1
    ND : 1 -1
    UNI : 1 =
    Cé : 1 =
    SUD : 0 =

    CP
    UNEF : 3 =
    IZFV : 1 -1
    ND : 1 -1
    UNI : 1 +1
    Cé : 1 =
    SUD : 1 +1

    CS
    UNEF : 2 =
    IZFV : 1 =
    ND : 0 -1
    UNI : 1 +1
    Cé : 0 =
    SUD : 1 =

    En gros l’UNEF reste stable en sieges
    IZFV gagne un siège et ainsi se hisse à la seconde place
    l’UNI gagne deux sièges
    Sud vient cogérer non seulement en CS mais aussi en CP
    la cé reste stable
    ND paye la progression des autres en perdant 3 élus et disparait du CS

  • Alcibiade

    Où vois-tu de l’agressivité ou pis encore de la haine ? Ce n’est pas un règlement de compte, juste la réaction à la proposition d’Interzaide sur la Commission de Suivi Social pour rappeler quelle a été l’attitude de leurs représentants à cette commission. Attitude que j’ai toujours trouvé indigne et insultante.

    Hé oui ce débat à sa place car l’attitude des représentants d’un syndicat par le passé est un bon indice sur leur attitude future.

    Voilà.

  • 45BD

    Alcibiade, tu peux nous expliquer la raison de ton déchainement verbal au sujet d’événements dont on ne peut plus changer grand chose maintenant ? Je doute que ton agressivité fasse avancer le débat et surtout que cela apporte des éléments constructifs dans la nouvelle année syndicale.
    Les règlements de compte, s’il y en a, se font en privé, alors merci de ne pas polluer notre propre analyse de la situation avec ton discours haineux.
    Tu ne donnes pas une belle image de l’engagement syndical, ce qui est dommage.

  • Alcibiade

    En sus de la mise au point de superheterodyne, j’ai encore quelques élements.

    Interzaide a voté en faveur d’un grand nombre d’exonération ? Ce n’est pas quand j’étais là alors ou on a une vision différente d’un grand nombre. Tout ce que je sais c’est que le budget de la CSS n’était pas dépensé alors que s’il y a un budget utile pour les étudiants qui galèrent, c’est bien celui-là. Hé oui ça ne résout pas tous les problèmes du monde mais si on peut en faire ne serait-ce qu’une partie c’est déjà beaucoup.

    Tu peux dire ce que tu veux mais franchement à part les étudiants qui venaient de Dijon et demandaient des exonérations en masse (et pour lesquelles elles étaient exonérées sans trop de cas de conscience de ta part), tu as parlé avec des étudiants qui déposaient leurs dossiers ? Alors arrête les leçons de morale sur ce qui est juste ou injuste, il suffit de discuter avec les étudiants qui demandent des exonérations pour se rendre compte de ce que c’est que l’injustice dans ce cas.

    Encore une fois, tu n’as pas compris. L’allocation des ressources est de dépenser le budget au mieux mais pas de s’inventer des critères technocratiques qui n’ont aucune base autre que ton bon vouloir. Nous ne sommes pas dans un régime soviétique.

  • superheterodyne

    >> A titre personnel je ne crois pas qu’un etudiant qui travaille ou emprunte pour financer ses etudes est victime d’une injustice sociale. J’ai du travailler et je suis pas une victime. J’en connais beaucoup qui ont travaille ou emprunte et ils ne se considerent pas victimes non plus. Peut-etre il y a pluralite d’avis sur la situation et vous ne detenez pas la verite absolue? <<

    Tu n’as toujours pas compris où est l’injustice de la situation d’un étudiant *indépendant de ses parents* qui se retrouve obligé d’emprunter, de diminuer ses dépenses (*) pour payer des droits *calculés sur les revenus de ses parents [d’il y a deux ans, faudrait-il ajouter]*. Tu n’as toujours pas compris parce qu’à l’évidence tu n’as pas vécu cette situation, mais ça ne t’empêche pas de pérorer et de donner des leçons …

    (*) ou bien de faire appel à ses parents, bouclant ainsi la boucle logique de laquelle tu te régales : il demande à ses parents de l’aider à payer, c’est bien qu’il n’est pas indépendant !

  • Dominik Zunt

    Je dois refuser la déhonestation du travail d’IZFV en CSS et cela pour plusieurs raisons:

    – Contrairement a ce que tu suggeres nous avons vote EN FAVEUR D’UN GRAND NOMBRE d’exonerations
    – Contrairement a vous nous n’avons pas propose des exonerations des etudiants provenant des foyers disposant de centaines de milliers d’euros de revenus annuels
    – Ne fais pas de nous les uniques responsables d’un quelconque malheur des etudiants non-exoneres. Il faudrait chercher l’erreur ailleurs (parents, systeme de bourses, regles du CROUS, etc.). Parfois il n’etait pas possible pour de diverses raisons de faire mieux, notamment pour des raisons d’equite avec d’autres etudiants dans des cas similaires pourtant non-exoneres

    Enfin je rajoute:

    – A titre personnel je ne crois pas qu’un etudiant qui travaille ou emprunte pour financer ses etudes est victime d’une injustice sociale. J’ai du travailler et je suis pas une victime. J’en connais beaucoup qui ont travaille ou emprunte et ils ne se considerent pas victimes non plus. Peut-etre il y a pluralite d’avis sur la situation et vous ne detenez pas la verite absolue?
    – « Allouer au mieux » ne veut pas dire tout depenser a n’importe quel dossier venu. Et tu sais aussi bien que moi qu’une certaine partie des dossiers ne qualifiait nullement et de loin a aucune aide de la CSS
    – Contrairement a toi, j’ai vecu avec tres peu d’argent a certains moments de mes etudes a Sciences Po et pourtant je n’insulte ni traite de criminel personne pour autant
    – Definir qui « a besoin d’etre exonere » est subjectif. J’ai parfois diverge dessus avec vous. Tout comme j’ai diverge et j’ai vote contre des exonerations « par principe » des personnes de la tranche 5,000EUR que vous avez si souvent suggere. (Parce que ce serait scandaleux, « criminel », dirais-tu, et parce que le budget doit etre depense au mieux, n’est-ce pas)

    Encore une fois je te supplie de cesser ce debat rabaissant ton travail comme le mien comme celui de tous les elus CSS. Si tu le souhaites, on peut en discuter en prive. Merci de ta comprehension. Et non, je vais pas poursuivre un flamewar a n’en pas finir. J’ai mieux a faire.

  • Alcibiade

    Alors, d’abord je dois avouer ma surprise d’avoir ENFIN une réponse alors que c’était silence radio d’habitude.

    Cela me fait marrer d’entendre des représentants d’Interzaide parler d’injustice sociale. Parce que ne pas exonérer des personnes qui sont obligés de travailler ou de prendre des prêts JUSTE POUR PAYER DES FRAIS DE SCOLARITE sans aucun lien avec leurs vrais revenus c’est pas de l’injustice la plus crasse ?

    Je pense qu’il y a quelque chose que vous n’aviez jamais compris, siéger en Commission de Suivi Social ne veut pas dire que l’on a le pouvoir de faire la loi (sur des fondements parfaitement technocratiques et kafkaïens). On a juste la responsabilité d’allouer au mieux l’ensemble des fonds disponibles. Or que voit-on : chaque année du fait du refus de l’élu Interzaide, les fonds alloués (à chaque fois après un bras de fer de l’UNEF à l’administration) ne sont pas dépensés à 60% ! Ce n’est pas une allocation juste, c’est un rigorisme imbécile et dangereux.

    Je ne te souhaite pas de devoir un jour vivre avec deux euros par jour, je n’ai jamais eu à le faire et j’en suis extrêmement heureux et reconnaissant, mais si quelqu’un est dans cette situation et qu’en plus un ou deux imbéciles (se sentant investis d’un pouvoir de droit divin)prennent la décision de demander en sus deux mille euros alors qu’il y a les fonds nécessaires pour le faire, c’est criminel.

    Chaque début d’année lors de l’accueil des étudiants je voyais une bonne partie des étudiants qui déposaient des dossiers pour la CSS, je pense que tu n’as pas dû le faire car chaque situation est particulière, chaque situation demande d’avoir ne serait-ce qu’un peu de compréhension et d’ouverture d’esprit. Et oui, on a la rage quand on voit des étudiants qui avaient réellement besoin d’être exonérés et qui se voient refuser ce droit.

    L’attitude d’Interzaide est honteuse concernant la CSS car on avait les fonds, on avait les dossiers, on aurait pu éviter à de nombreux étudiants des conditions de vie et d’études pourries mais du fait de cette attitude hautaine et technocratique ils ont été nombreux à se retrouver dans la merde.

  • Dominik Zunt

    Bonsoir. J’ai en effet siege a la commission de suivi social deux années de suite (2006/2007 et 2007/2008). Je refuse de discuter des cas precis sur lesquels j’etais amene a me prononcer car la commission est tenue de secret et je ne souhaite pas aller contre cette stipulation.

    Neanmoins, d’une maniere generale, j’assume que j’ai refuse d’accepter des cas qui clamait n’avoir 0 revenus, car cela est bien entendu absurde, etant donne que la personne doit se loger, nourrir, habiller, chausser, etc.

    De meme j’ai refuse l’argument de budget non-depense. Car il n’est pas question d’exonerer quelqu’un qui n’est pas exonerable selon les principes de la commission, juste pour depenser de l’argent. Cela creerait une injustice sociale supplementaire vis a vis de tous ceux dans la meme situation que le demander mais qui n’auraient pas saisi la commission.

    Par ailleurs, je refuse toute accusation de clientelisme. Il me parait etrange de m’imputer la faute du fait que les revenus familiaux des ressortissants d’une certaine zone geographique donnee sont ce qu’ils sont, cad souvent inferieurs a 5 – 10ke annuels. Souvenons nous enfin, que l’elu UNEF a toujours vote en faveur d’exoneration des dossiers vises…

    Enfin cessez d’accuser IZFV de non-presence. Nous sommes presents a la quasi-totalite des reunions, commissions et conseils. Parfois il nous arrive d’etre les seuls arrives, pour le groupe de travail sur l’ecocampus par exemple. Ne pas etre present en peniche n’equivaut pas etre absent de Paris.

    Pour toute sollicitation supplementaire, merci de discuter avec moi directement, mon numero et mon mail sont sur la page contact d’IZFV.

    Cordialement,

    Dominik Zunt

  • Eve UNEF

    Ainsi que motiver les decisions et offrir des possibilites d’appel. De meme, nous proposons le recrutement d’une Assistante Sociale pour le pole sante, qui pourrait suivre de pret les travaux de la CSS et apporter son expertise et son aide pour les cas les plus difficiles.

  • Louisa, UNEF

    Voilà les réponses à ta question FK. Et non l’UNEF n’est pas contre le renforcement de la CSS, si tu lisais notre programme, tu y trouverais quelques mots sur changer la jurisprudence et utiliser les fonds dans leur totalité pour aider les étudiants en difficulté, ce qui n’a pas été la ligne défendue par ton syndicat.

  • Eve UNEF

    J’ai egalement siege en Commission de Suivi Social avec ce meme elu d’INTERZAIDE (et non pas d’
    INTERZAIDE « fac verte » car cela fait bien longtemps au’ils n’ont plus personne de fac verte… »).
    Je confirme le temoignage d’Alicibiade. J’ai vu une etudiante autonome de ses parents, mariee et divorcee, sans un centime pour payer les frais d’inscription et dont la situation sociale etait testifiee par un rapport d’une Assistante Sociale se voir refuser une exoneration.
    J’ai egalement appris de la bouche de ce meme elu que dans la CSS on doit « postuler la mauvaise foi de l’etudiant jusau’a preuve absolue du contraire » ce qui me parait une philosophie absurde et rigide a l’extreme.
    Il ne me semble pas enfin que lorsque les etudiants concernes ont exige une motivation des decisions et une possibilite d’appel, Dominik Zunt l’ait soutenu. Ce qui est certain en revanche, c’est qu’il a soutenu le principe d’une jurisprudence CONTRAIGNANTE d’annee en annee.
    Et pour conclure sur une note positive: les votes d’IZFV POUR des exonerations. J dois avouer que des motifs de clientelisme vis a vis d’une certaine base electorale n’etaient a mon avis pas absents de ces decisions.

  • Myriam

    IZFV ne vient jamais à rien ! Ils sont en campus et une fois par an en péniche.
    ils vous diront le contraire, mais la preuve est là : si IZFV avait pu siéger convenablement, Nouvelle Donne n’aurait pas pu créditer l’engagement associatif à Sciences Po ! Or ils l’ont fait…

  • Alcibiade

    Le dernier message est incroyable, j’ai siégé en Commission de Suivi Social avec Dominik Zunt, ancien président d’Interzaide qui siégeait au nom de ce syndicat dans la Commission et je peux fournir des cas précis d’exonérations refusées par l’élu d’Interzaide.
    Une citation concernant un étudiant qui avait en tout et pour tout 600 € par an de revenu (une fois déduit son loyer et les frais d’inscription) mais qui en touchaient 50 de son père et qui a vu sa demande d’exonération refusée quand bien même le représentant de l’Unef (moi en l’occurrence) avait fortement soutenue cette exonération : la réponse du représentant d’Interzaide : « Je m’en fous qu’il n’ait qu’un euro par jour pour vivre, je veux savoir d’où vient cet euro pour voir si on l’exonère ».

    Du fait de cette rigidité technocratique, la Commission de Suivi Social s’est transformée en un organe bureaucratique avec une jurisprudence qui sort d’on ne sait où et surtout un BUDGET ALLOUE QUI N’EST PAS DEPENSE, ce qui est très grave quand on parle d’étudiants qui sont obligés de travailler ou de prendre des emprunts juste pour payer ces droits de scolarité.

    Concernant le renforcement de la Commission, l’Unef est tellement engagée en sa faveur que nous avions fait passé une augmentation de 200 000 € de son budget car c’est en ayant un budget plus important et des élus RESPONSABLES et HUMAINS en son sein que la Commission sera renforcée.

    Voilà pour répondre à Interzaide F. K. qui, pour le coup, ment effrontément. Ce que je peux comprendre étant donné qu’il est difficile de justifier l’attitude de ses prédécesseurs dans la Commission.

  • InterZaide - F. K.

    InterZaide n’a jamais voté contre une proposition d’exonération de droits, sauf lorsque le demandeur disposait de revenus très élévés (par exemple, dans le dernier décile) et qu’une exonération aurait été parfaitement injuste et contraire à tout principe de solidarité et de justice sociale.
    Nous suggérons que l’UNEF produise des informations précises concernant les prétendus refus d’InterZaide au lieu de jeter des accusations sans fondement et qui ne correspondent pas à la réalité.
    L’Unef serait-elle contre le renforcement de la Commission de Suivi Social?

  • Louisa, UNEF

    IZFV est pour renforcer la commission de suivi de social? Mais alors je ne comprends pas… pourquoi avoir refusé l’exonération à tellement d’étudiants les années précédentes?