Droit de réponse à l’article sur la Queer Week – Nicolas Bauer

Suite à notre article, « La Queer Week est-elle allée trop loin ?« , et après le droit de réponse de l’association, l’étudiant ayant invité Béatrice Bourges, Nicolas Bauer, a tenu à exercer son droit de réponse. Participant à la « Manif pour tous », il nous a envoyé ce texte que nous publions intégralement.

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La propagande LGBTIQ à la Queer week.  
Nier l’altérité sexuelle, faire de l’exception la norme, mettre sur le même plan toutes les formes de sexualité…, c’est dans ce but que des militants LGBTIQ ont envahi nos amphithéâtre et nos salles de classe au mois de mars. Leurs méthodes? Des photos de partouzes dans le hall pour déconstruire le « stéréotype » du couple, un rituel chamanique pour « expier la haine », l’expulsion de l’école manu militari de leurs contradicteurs. Les excès de la Queer week ont conduit de nombreux étudiants à s’interroger sur son opportunité à Sciences Po.

La Queer week « satanique » : la « messe noire ».
Dans un mail datée du 7 mars et adressé à « Marine F. », l’équipe d’organisation de la Queer week déclare: « En 2010, Sciences Po ouvrait des cours sur ces thématiques dans ses différents cursus, qui n’ont cessé de se développer depuis. Mais rassure-toi, la Queer week garde tout de même le monopole du satanique ! ». Comme le relève la Péniche, la Queer week indique sur sa page Facebook le 30 mars, « on les avait pourtant exorcisés avec notre messe noire ». La « messe noire » correspond au rituel inaugural de la Queer week, pendant lequel des « artistes » ont singé la liturgie catholique et piétiné des drapeaux de La Manif’ pour tous dans le jardin de Sciences Po.

Du second degré? L’excuse Dieudonné.
La Queer week ferait des blagues, et certains étudiants ne comprendraient pas le second degré. Ce stratagème pour travestir la haine en la faisant passer pour de l’« humour » n’a aucune crédibilité au vue de la tristesse des conférences organisées et des court-métrages diffusés. Non, la Queer week n’est pas synonyme d’éclats de rire et de festivités. Ne travestissons pas l’intolérance et le sectarisme des militants LGBTIQ.

La « liberté d’expression » à Sciences Po.
La justification de l’administration n’a pas beaucoup de poids pour tout étudiant qui connaît un peu SciencesPo. Une semaine après la Queer week 2013, Julien Palomo, responsable de la vie associative et syndicale, avait interdit les tractages pour la Manif’ pour tous, « essentiellement pour garantir la sécurité de ses partisans ». Après avoir évalué le sérieux des menaces à notre encontre, il avait affirmé : « Si vos adversaires déclarés sont capables de réunir une centaine d’étudiants, nous ne sommes plus en mesure d’intervenir efficacement si vous êtes menacés ». Mais où est donc cette « liberté d’expression » tant invoquée?

Reductio ad Hitlerum et procès d’intention.
Il est inutile de s’étendre sur ces procédés sans aucune originalité, utilisés par la Queer week comme excuse pour refuser le débat… Dès la deuxième phrase du programme de la Queer week 2014, les étudiants de SciencesPo opposés au mariage gay sont traités d’ « homophobes » et de « réactionnaires ». Comment parler de « débat » ensuite?

La résistance s’organise.
Le genre d’évènements tels que la venue de Béatrice Bourges, venant contrarier la vie entre soi à Sciences Po, pourrait bien être amené à se développer. Nous sommes déjà une quarantaine d’étudiants avec un projet d’association visant à réconcilier les droites à Sciences Po, autour des valeurs de famille et de souveraineté nationale. La roue tourne!

Nicolas Bauer

34 Comments

  • Pertes

    Bonjour,

    Votre commentaire décrit ce papier et leurs auteurs de la façon dont je me les représente, mais par curiosité, quels sont les faits qui vous ont contrarié cette semaine ? (Je n’y ai pas assisté, et je m’interroge sur ce qui a été présenté cette semaine)

  • Henri

    Courage mais résistez au Directeur, dites lui que vous moquez de votre sécurité, et laisser les autres montrer leur volonté de créer un ordre totalitaire . Dans la vie il faut risquer. Même à mon âge je risque.

  • David

    Vous êtes GENIAUX : ce que vous ne comprenez pas, c’est que la queer week tout comme la loi sur le mariage homo ne vous obligent à rien. Vous ne serez ni l’un ni l’autre obligé d’épouser un autre homme et vous n’avez été ni l’un ni l’autre obligé d’aller voir les expos photos (elles étaient affichées sur des panneaux tournés vers l’intérieur afin que seuls les volontaires puissent les voir) et les conférences de la Queer Week.

    Dès lors que vous souhaitez imposer vos normes sociales et culturelles ainsi que votre mode de vie et de pensée rétrogrades aux autres, vous devenez de DANGEREUX REACTIONNAIRES.

    • Adrien

      « vous devenez de DANGEREUX REACTIONNAIRES ».
      Cette rhétorique est aujourd’hui dépassée. Que voulez-vous produire avec le terme de « réactionnaire » ? De la peur ? On pourrait maintenant rire de cette insulte ! De la réprobation ? Beaucoup de personnes se vantent aujourd’hui d’être « réactionnaires » ! De la haine ? Vous seriez alors à l’origine des mêmes sentiments que vous reprochez aux soi-disant « réactionnaires » !
      Non, cette insulte est aujourd’hui rétrograde… D’ailleurs, le clivage « progressiste » – « réactionnaire » ne veut plus rien dire… Qui est progressiste ? La gauche sociétaliste ou la droite anti-étatiste voulant combattre les « rigidités structurelles françaises » qui sont autant d’entraves pour le marché ? Le libéralisme culturel de gauche ou le libéralisme économique de droite ? Dans les deux cas, être « progressiste », c’est faire avancer la cause du Marché, soit de manière pratique et pragmatique, c’est-à-dire par des réformes économiques (la droite), soit en ancrant le Marché dans les mentalités, par des réformes sociétales « libertaires » de gauche (prenez l’exemple de la GPA pour tous : c’est un moyen efficace donné aux patrons pour faire pression sur les salariées afin qu’elles ne tombent pas enceintes : elles pourront désormais « externaliser » leur travail de grossesse : pratique !). Relisez (ou plutôt lisez, ils sont si peu connus !) Michéa et Clouscard, ces deux communistes anti-progressistes étant vraiment instructifs.
      Désormais, le seul moyen d’être progressiste, c’est de faire progresser le Marché. Désolé, n’étant ni libéral, ni libertaire, je m’y oppose. Qualifiez donc moi de « réactionnaire » si cela vous chante, puisque je suis de gauche et que je refuse le Marché, qu’il soit économique ou sociétal… De toute façon, celui que vous qualifiez ainsi de « réactionnaire » est en réalité potentiellement révolutionnaire, puisqu’il refuse le « there is no alternative » du libéralisme libertaire, par le moyen de la révolution si nécessaire…

  • Marianne

    Evidemment qu’il ne faut pas « mettre sur le même plan toutes les formes de sexualité »! Une sexualité qui révèle l’amour entre deux personnes est beaucoup plus belle et épanouissante qu’une sexualité conçue comme un simple loisir, à l’image d’autres produits de consommation.

    C’est la conception de la Queer week et autres mouvements de ce type, évacuant complètement l’amour de la sexualité (au profit de la pornographie et de la perversion), qui est triste à mourir…

    • Adrien

      Bravo, enfin un peu de bon sens !

      La Queer Week (en tout cas certains ateliers proposés lors de cet évènement) est révélatrice d’une idéologie visant à promouvoir une sexualité « consommatrice ». Le partenaire n’est pas vu comme une fin en soi mais comme un moyen de se procurer du plaisir. Cela va à l’encontre de la pensée humaniste et de la pensée des Lumières, qui dit plutôt : « Considère l’humanité qui est en toi et en autrui comme une fin et jamais seulement comme un moyen » (Kant). Mais bon, il est tellement plus facile, et plus lâche, de promouvoir le plaisir égoïste plutôt que l’amour altruiste, de s’abandonner à Eros plutôt qu’à Agapè… D’autant plus que cela entre parfaitement en adéquation avec l’idéologie libérale et avec le Marché. Lorsque l’on conçoit son partenaire comme un pur objet de plaisir, on peut simplement le « consommer » sans se soucier de sa personne. De plus, l’idée d’une indifférenciation sexuelle (et pas seulement de genre, c’est ce qui fait la différence entre les Gender studies et la Queer Theory, il me semble) est parfaite pour ancrer l’idée d’êtres interchangeables et sans attache dans les mentalités. Autrement dit, l’idéal d’interchangeabilité et de consommation du Marché… De la même manière, le relativisme culturel permet de se débarrasser des entraves d’ordre moral qui gênent la libéralisation (tient, un terme économique, bizarre !) des mœurs, donc du Marché.

  • DT

    Excusez-moi, je ne veux pas faire ma « grammar nazi », mais si vous comptez exprimer une opinion plus ou moins sérieuse, pourriez-vous le faire sans fautes d’orthographe, grammaire, syntaxe et autres? Mes yeux saignent. Merci.

    • Lerebour

      L’art du cynisme et de la dérision pour clore mécaniquement tout débat.

      Au vu des commentaires précédents, la Queer Week ferait en fait… de l’humour, et nous, pauvres imbéciles, on aurait rien compris… Ce stratagème pour travestir la haine en la faisant passer pour de « l’esprit » n’a aucune crédibilité à la vue de la tristesse des conférences organisées et des court-métrages diffusés. Le simulacre d’esprit festif, de bonne humeur, les éclats de rire et la musique hippie en Péniche ne sauraient couvrir l’aigreur des discours prêchant l’intolérance des points de vue, provenant des amphis généreusement prêtés par la direction. Leur sectarisme ne saurait être embelli par des saillies drolatiques ou quelques chapeaux fleuris.

  • ST

    Sinon, on ne sait toujours pas pourquoi vous avez fait venir Béatrice Bourges… Si vous êtes si forts, pourquoi ne pas avoir vous-mêmes exposé vos arguments lors des événements de la QW?

    • Lerebour

      Nous l’avons fait:

      Les personnes se revendiquant Good As You, ou GAY pour les intimes, nous poussent à nous interroger sur les penchants individualistes et égotistes de notre société. Nous pensons qu’il n’y a aucune fierté à tirer du fait d’être homosexuel. Comme il n’y a aucune raison de se sentir supérieur en tant qu’hétérosexuel . En effet, l’idéologie GAY consiste à faire de l’homosexualité un fait identitaire, constituant une nouvelle classe minoritaire agissante, car véritablement influente aux plus hauts sommets de l’Etat . Revendiquer la fierté d’une sexualité, quelle qu’elle soit, revient en effet à placer son niveau de conscience individuelle à sa façon de forniquer. Belle avancée ! On ne peut que déplorer la vacuité d’un tel combat. Léon Blum qualifiait d’ailleurs « « d’âme désarmée » » les individus pour qui le summum de l’émancipation consiste en la revendication de ses penchants sexuels jusqu’à en faire un mode de vie à part entière.

      • Romaric

        Quel dommage d’avoir perturbé la conférence de clôture alors, puisque tout l’enjeu était d’aller au-delà des processus identitaires, en ayant une approche pratique du « comment y parvenir ». Mais c’est pas grave.

  • Alexandre

    – Les fautes d’orthographe sont d’origine ? Le cas échéant, lorsqu’on souhaite un droit de réponse autant l’écrire proprement…

    – Vous lire en train de faire la leçon de précision sur des termes comme « liberté d’expression », « stéréotypes », « messe noire » et autres « second degré » alors que vous n’êtes pas foutus de distinguer Gender Issues, Gender Studies et Gender Theories doit quand même faire doucement rire.

  • Claire

    Merci pour cet article. Mais encore une fois, il est bien dommage que ce sujet fasse oublier à beaucoup de personnes toute notion de respect et de tolérance. Prenez un peu de recul et relisez vos commentaires !

  • Adrien

    @Thomas
    « Ah mais c’est pas possible, vous vous rendez pas compte que vous appartenez au passé? » Désolé de vous contredire, c’est votre idéologie progressiste qui appartient au passé. Caron lui-même avoue être aujourd’hui ringard face à la pensée « réac » (Zemmour, Finkielkraut, etc.) ! Il faut vous retourner le compliment, cher Thomas : « vous vivez dans un monde progressiste et nihiliste qui appartient au passé ». Mais ne vous affligez pas trop, si vous êtes assez intelligent, vous pourrez peut-être vaincre le courant de pensée « réactionnaire » dans environ 50 ans, comme le courant « réactionnaire » d’aujourd’hui est en train de vaincre l’idéologie « progressiste » post-soixante-huitarde. Patientez un peu, votre tour viendra… Mais vous aurez d’ici-là perdu votre jeunesse à défendre une cause progressiste devenue d’arrière-garde !

    • Pierre L.

      Vos propos – sans doute marqués par une consommation abusive de la « pensée » BFM, des « débats » Ruquier, ou de la « théorie » Zemmour – sont factuellement faux. Je vous invite à jeter un oeil aux enquêtes sociologiques sur les valeurs (actuelles…) de la jeunesse : ce que vous y verrez ne vous plaira pas.

      Cela dit, si vous faites d’Aymeric Caron le représentant de la pensée progressiste, on ne peut plus rien pour vous.

      • Adrien

        Plusieurs remarques : pourquoi ne s’intéresser qu’aux valeurs de la jeunesse et pas à celle de la population française ? Les résultats changeraient beaucoup, je pense. Ensuite, parmi la jeunesse, il existe une très forte minorité hostile aux changements sociétaux. Les les enquêtes sociologiques sur les jeunes insistent sur l’importance accordée à la famille (85 % des 18-34 ans insistent sur la « valeur » famille). Or quel mouvement se fait actuellement le « syndicat » de la famille ? Quelles sont ses positions ? Le rapprochement entre les jeunes et la vision « réactionnaire » de la famille est possible (mais non inévitable, ne me faites pas dire ce que je n’ai jamais dit). De mon point de vue (certes partial mais j’essaie d’être le plus objectif possible), on peut dans une certaine mesure comparer la situation actuelle de la jeunesse à celle des années 1960. Il y a une forte minorité de personnes qui pensent à peu près la même chose et est très soudée. De plus, il existe certains groupes ultra-minoritaires (Hommen, Antigones, etc.) qui se pensent à la tête du changement soci(ét)al, comme les groupes trotskystes et maoïstes des années 1960. Rajoutez à cela que 61 % des 18-24 ans veulent d’une manière ou d’une autre se révolter contre le « système » et vous avez le cocktail parfait pour un possible « printemps des jeunes », plutôt « réactionnaire » (mais quel sens donner à ce terme, utilisé à tort et à travers ?), en tout cas hostile à l’idéologie hédoniste et permissive (une « génération de crise » en somme). Pour les valeurs de la jeunesse, on remarque une réelle bipartition entre les étudiants, « progressistes », hédonistes, etc., et les travailleurs jeunes, notamment précaires, beaucoup plus « réactionnaires ». Un article très intéressant sur les valeurs de la jeunesse (qui ne prend pas en compte que les avis étudiants) ici : http://www.lemonde.fr/emploi/article/2014/02/25/frustree-la-jeunesse-francaise-reve-d-en-decoudre_4372879_1698637.html
        On y remarquera une jeunesse frustrée prête à se révolter.

        Concernant Caron, je n’en fait pas le représentant de la pensée progressive mais je ne fait que reprendre les attributs qu’il se donne. Lui se pense indéniablement « progressiste » (ce terme, comme le terme de « réactionnaire » ne voulant assurément plus rien dire). Si vous êtes d’accord avec moi pour ne pas le considérer comme un grand journaliste, alors vous m’en voyez ravi !

        Enfin, si vous m’accusez d’être moi aussi « réactionnaire », je vous répondrai que je suis certes un partisan de la sortie d’un système de pensée qui est à bout de souffle et devient de plus en plus dépassé, celui de l’idéologie « progressiste », hédoniste et soixante-huitarde ; cependant, je ne suis nullement partisan d’un « retour en arrière » : je cherche à trouver des valeurs émergentes qui feront la société de demain. Mais ceci est autre sujet, j’en ai déjà trop dit.

  • Priya

    La résistance? Mais il n’y a pas de guerre… je sais que c’est ennuyeux la vie confortable en France, mais quand même….ne vous laissez pas avoir pas votre imagination débordante.

    • Adrien

      Je crois hélas que vous confondez la Résistance, avec un « R » majuscule, qui est un évènement historique précis, et le nom féminin « résistance », qui signifie selon mon dictionnaire : « Action de résister à une autorité, de s’opposer à ce qu’on n’approuve pas ». Pourquoi parlez-vous donc de guerre ? « S’opposer à ce qu’on n’approuve pas », n’est-ce pas ce qu’ont fait les auteurs de cet article ? Trouvez-vous ça mal ? Dans ce cas, interdisez à tous de ne pas débattre et de suivre aveuglément votre opinion, sans résister. Vu comme cela, c’est sûr que c’est plus simple…

  • Louise

    Eh béh, il faut un sacré courage pour écrire un article de ce type dans La Péniche ! Les commentaires ne peuvent qu’en témoigner… Chapeau bas, vous avez tout mon respect.

  • Josépha

    Dis donc ça doit pas être facile d’être des hommes blancs privilégiés catholiques hétérosexuels cisgenres aux capitaux culturels élevés :$ courage les garçons!! on lâche rien!!!! no pasaran!!!!!!!

  • Thomas

    Ah mais c’est pas possible, vous vous rendez pas compte que vous appartenez au passé?
    Tout le monde vous méprise, vous vivez dans un monde de réac qui va disparaître.

    « mettre sur le même plan toutes les formes de sexualité… » Bah oui imbécile ! Chacun fait ce qu’il lui plaît.

    • Lerebour

      Au passé? Mais quel avenir nous proposez vous?

      Véritables idiots utiles du capitalisme, les combats sociétaux participent à détourner l’attention des élites formées dans un établissement comme Sciences Po : les revendications sociétales supplantent les revendications sociales depuis maintenant plus de deux ans dans notre école. Nous avons même entendu :« La précarité des femmes seules dans notre pays ? Qu’elles deviennent mères porteuses ! » de la part d’un militant LGBTIQ non-sciencespiste .
      Le sociologue et philosophe communiste Michel Clouscard singe ces nouveaux héros auto-proclamés matérialistes positivistes qui prétendent œuvrer pour le bien de la société alors qu’il créent au jour le jour un monde où « Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine » reviennent au même, un monde où les femmes riches pourront payer des femmes pauvres pour accoucher à leur place, histoire de rester « sveltes », un monde où l’on peut désormais acheter un enfant sur internet…

      Si ça c’est le futur, alors pardon de me référer au « passé »…

    • Lerebour

      Qui sont les véritables intolérants?

      La Semaine du Bizarre nous apprends ainsi qu’être hétéro, « c’est la loose », que la religion est obscurantiste par essence et, par de dessus tout, qu’un défilé de poussettes dans Paris relève d’un néofascisme tout droit venu des « heures les plus sombres de notre histoire ». Il est déplorable que les pourfendeurs de la phallocratie en viennent à de tels clichés faussement subversifs. Que les homosexuels, lesbiennes et transsexuels ont- ils pu penser de ce triste spectacle, eux qui ont été réduits en l’espace d’une semaine, à l’état de caricature par l’intégrisme militant des LGBTIQ ? Nier l’altérité sexuelle, faire de l’exception la norme, mettre sur le même plan toutes les formes de sexualité, développer subrepticement la théorie du genre, voilà les véritables motivations des militants LGBTIQ qui ont envahi nos amphithéâtres au mois de mars .
      Les excès de la Queer Week ont conduit de nombreux étudiants à s’interroger sur la légitimité de la place accordée à une telle thématique à Sciences Po et surtout, du bien fondé de ces méthodes qui semblent nuire à l’intégrité des personnes que ces militants prétendent défendre.

    • Lerebour

      Parler de morale est donc devenu réactionnaire?

      Penser que le principe même de morale est répressif, c’est l’apanage du permissif. Pier Paolo Pasolini faisait remarquer que l’idéologie de Mai 68 aboutirait à un néofascisme de la jouissance sans entrave, formatant une société où il serait désormais interdit d’interdire : le « fascismetes à cheveux longs ». La monade intouchable de la transgression vécue comme unique moteur d’émancipation ne peut donc conduire qu’aux abus dont la communauté étudiante de Sciences Po a été témoin : petites filles aux postures suggestives symbolisant à la perfection l’érotisation des enfants tant fantasmée par l’élite culturelle française habituée à primer Roman Polanski à la Cérémonie des Oscars , retransmise par la très célèbre chaine du porno et la bien-pensance : Canal +.

  • Clara

    Charles-Hugo et Nicolas, vous êtes bien tristes. J’espère que ça va s’arranger pour vous, et que vous vieillirez un peu moins bêtes.