Paul est étudiant de 4A. Il rejoint LaPéniche en mars 2012 dans la rubrique "Actualités" et devient Rédacteur en chef du journal et directeur de la publication entre juin 2012 et juin 2013. Il est le Président de La Péniche pour l'année 2014-2015.

  • Semaine de la recherche : les médias peuvent-ils déterminer les élections ?

    Depuis le 20 mars, le CSA chronomètre scrupuleusement le temps de parole de chaque candidat à la présidentielle ; tous doivent bénéficier, à la minute près – quitte à les faire commenter l’actualité sportive – de la même couverture médiatique, et ce malgré les pressions, les casse-têtes des rédactions et les requêtes envoyées au Conseil Constitutionnel. Cette décision est ridicule pour deux raisons : d’une part, ce que l’on ne gagne pas en égalité (en effet, personne ne saurait douter de l’ingéniosité des chaînes de télévision pour glisser l’allocution de Philippe Poutou à une heure avancée de la nuit, entre deux rediffusions…

  • Le Prix Philippe Seguin : la crème de l’éloquence

    «Quand tu prends la parole, aie pitié de ceux qui t’écoutent !». L’amphi Boutmy est en ébullition ; Henri Lopès vient de résumer en un proverbe l’âme du Prix Philippe Seguin. Car rappelons-le, de la pitié, certains à SciencesPo en manquent cruellement ! Du triplettiste qui parvient – non sans un certain brio – à nous chloroformer dès la première slide de son powerpoint aux vitupérants syndicalistes auxquels seuls les premiers rangs accordent encore quelques coups d’oeil, du maître de conférence soporifique débitant son cours copyright universalis au fameux «merci, suivaaaaaaaaaaant !» d’une cafèt bondée, le monde germanoprantin semble manquer de grands…

  • Conférence Tous Citoyens: « Pourquoi je n’irai pas voter en 2012 »

    Les instituts de sondages ne connaissent pas la crise ; pour s’en apercevoir, il suffit de jeter un coup d’oeil à la Une des grands quotidiens : chaque jour, nous sommes submergés par des vagues de chiffres, par des multiples indices, entre des tendances haussières, baissières et des renversements de situation, le tout auréolé des très saints IFOP, Ipsos, TNS. La fragilité de leurs prévisions qui excitent tant les chroniqueurs masque pourtant une réalité facilement quantifiable : l’abstention. Avant d’être une bataille pour un candidat, les prochaines présidentielles devront être une bataille pour la démocratie. Depuis septembre, l’association Tous Citoyens place la question…