Semblant de blocage rue de l’université dans l’amphi Jean Moulin.

Mise à jour (21h50): Nadia Marik et David Colon sont arrivés et ont accordé un délai d’une demi-heure pour que les « occupants » puissent discuter leurs issues: sortir ou rester.

Des CRS attendent à la sortie du bâtiment.

Il semble que quelques étudiants aient envie de rester.

 »A la sortie d’une conférence vers 21h de l’Université alternative, une centaine d’étudiants extérieurs à Sciences Po se sont introduits au 13, rue de l’Université. Une petite quarantaine d’étudiants présents à la conférence sont restés avec eux.

L’UNI a prévenu l’administration. L’événement n’était pas prévu par les étudiants mobilisés de Sciences Po.

Ils sont en ce moment à l’intérieur, nous vous tenons au courant. »

9 Comments

  • Pierre

    Je pensais que tous les événements associatifs avaient été annulé par l’administration. Comment se faisait-il que l’ « université alternative » ait lieu ?

  • Charles

     » Ici, il ne s’agit même pas d’empêcher les cours « 

    S’il ne s’agit pas d’empêcher les cours et que ceux qui ne sont pas content n’ont pas à rester, pourquoi se plaindre ? Je trouve ça presque complaisant de la part de SUD de faire des bloquages qui ne dérangent personne, pourquoi faut il encore et toujours s’en plaindre ?
    Ce que l’UNI ne comprend pas ou n’accepte pas, c’est la culture et la nature historique de SUD et de la lutte d’extrême gauche, qui passe plus par des actions révolutionnaires (à n’importe quelle échelle, même un accordéon devant un CRS) plutôt que par des débats réformistes qui enracinent un peu plus un système et une autorité qu’ils veulent au contraire combattre. Voilà pourquoi SUD n’est pas, et n’a pas vocation à être aux groupes de travail ou pourquoi il se moque bien de l’avis du CNESER. Un peu d’histoire et de pensée politique ne ferait de mal à personne mais c’est vrai que c’est pas très rentable…

  • P

    Une des solutions pour obtenir l’égalité des territoires serait déjà de limiter le nombre de facs par département, pour créer un grand pôle universitaire, avec plus de moyens, une facilité de logement sur place, etc… non ?

    Pour revenir sur la contestation en elle même, je trouve étonnant tous ces remous face à la loi LRU (entre autres). Cette loi a quand même été présenté au CNESER, qui a donné un avis défavorable, le gouvernement a tenu compte de cela et a modifié la loi. Puis le CNESER a donné son accord, tout comme l’UNEF, la FAGE, la Cé, et l’UNI.

    Et la tout d’un coup, parceque bon il faut quand même montrer que l’on est pas content, les syndicats cherchent un prétexte pour montrer qu’ils existent… C’est quand même pitoyable de se discréditer de cette façon…. De toute façon on sait bien que les syndicats étudiants ne sont là que pour défendre les interêts de leurs quelques membres, et surtout de leurs dirigeants (cf. Julliard qui a comme par hasard trouvé une petite reconversion en politique au PS…), et ne se soucient pas du reste des étudiants.

  • J

    « Officiellement » non… pour les doctorats, c’est vrai que c’est un peu le cas. Pour les licences et master, par contre, non.
    Après je dis ça, mais j’ai moi-même un doctorat de Paris 6 (fac bien cotée). Donc je pourrais me contenter de me taire et d’en profiter… mais ce serait ni très sympa ni très honnête, et je suis pour l’égalité des territoires !

  • olivcris

    le probleme c’est que avec la LRU on s’imagine que la qualite des enseignements va croitre avec la mise en concurrence, alors que pour rapprocher les universites europeennes il faudrait au contraire plus de cooperation; et la qualite va meme baisser avec la division par 2 du nombre d’enseignants-chercheurs qui seront obliges d’accomplir plusieurs taches evaluees quantitativement et non pas qualitativement, d’ailleurs par des instances tierces exterieures aux universites et qui ne connaissent rien aux recherches en question. on deleguera cette evaluation a un nombre d’articles publies dans certaines revues choisies resque arbitrairement sans regarder leur qualite. et les etudiants en souffriront le plus si leurs enseignants seront plus occupes a remplir des pages de revues avec des articles de bas niveau au lieu de nourrir leur reflection en vue de leur dispenser un enseignement de qualite, fruit d’une recherche personnelle qui souvent prend du temps pour une reflection profonde; puisqu’en ce moment le slogan qui est a la mode c’est travaillez plus pour reflechir moins!!

  • J

    Lorsque les conditions ne sont pas réunies pour étudier de manière correcte, la « liberté d’étudier » n’a plus de sens. Et la LRU ne remet-elle pas en cause les conditions des études de manière dangereuse ? Par exemple en conduisant à diplômes différents dans les différentes universités, un doctorat de Paris 6 prenant plus de « valeur » qu’un doctorant en province ?

  • Maxence

    Antoine, tu crois qu’un directeur a pour mission de ramener les bloqueurs un à un à la raison ?

    Cette occupation est à la fois illégale et illégitime. L’UNI rappelle depuis vendredi les intentions de blocage et a encore tracté aujourd’hui pour revendiquer la liberté d’étudier. Ici, il ne s’agit même pas d’empêcher les cours : il s’agît de faire du cirque, s’agiter, s’égosiller, se montrer, s’amuser.

    Quel but ? Quelle portée politique, syndicale ? Aucune. Jouer de l’accordéon devant les CRS, c’est du grand n’importe quoi. Jusqu’à présent, encore, il y avait des revendications : aucun rapport avec Sciences Po, mais un argumentaire tout de même. Maintenant, il n’y a plus rien. Juste de la franche rigolade.

    Au lieu de vous ridiculiser, venez aux groupes de travail ! SUD n’a peut-être pas reçu la convocation à celui d’hier sur la création d’un diplôme de 1er cycle ? SUD a peut-être oublié qu’il y a des réformes qui touchent vraiment les étudiants. SUD a le droit de s’amuser. Et nous, ça nous faire rire !

  • Antoine

    Pendant que un bâtiment de Sciences Po est occupé sous les yeux de René Rémond, Richard Descoings passe « l’après-midi au lycée Pavie de Guinguamp ».
    Quand le chat n’est pas là, les souris dansent ?
    Il serait peut-être temps de revenir définitivement ou de partir définitivement, Monsieur le Directeur…