Sciences Politan dévoilé !

L’équipe d’investigation de LaPeniche.net a infiltré les milieux d’influence de Sciences Po, et a mis la main sur le tout nouveau magazine Sciences Politan. Certains membres de la rédaction de LaPeniche y ont laissé leurs orteils, mais le résultat est là.

3 jours avant sa sortie officielle, prévue le lundi 13 novembre, nous vous permettons d’en apprendre davantage sur ces énigmatiques affiches qui ont envahi la Péniche et la Cybercafet’.

La semaine prochaine, en Péniche, vous pourrez acheter deux choses : d’un côté (à droite), votre place pour la soirée arrosée du BDE (à 10 euros), et de l’autre côté (à l’autre droite), le magazine Sciences Politan (à 2,50 euros). N’ayant pas pu tester la soirée, on va se contenter de vous conseiller d’acheter le Sciences Politan, qui semble être une valeur sûre.

Ce magazine assez épais (116 pages d’un papier de bonne qualité), de petite taille (pratique pour le métro), s’adresse aussi bien aux étudiants qu’aux étudiantes. Bien qu’il évoque largement un magazine féminin (le nom est une parodie de Cosmopolitan, le principal sujet en couverture est la mode), il se veut avant tout un magazine mixte « d’air du temps ».

On y trouvera aussi bien des articles pratiques (où sortir à St Germain ?) que des chroniques musicales (avec des articles sur le rock de très bonne facture) ou encore des shootings réalisées par des photographes professionnels. Les sujets choisis sont parfois inattendus, à l’image de la question « existe-t-il un look Sciences Po ? », à mi chemin entre la critique de mode et une sociologie un peu plus poussée.

Sur le plan plastique, le rendu est très classe, avec une maquette sobre et élégante. Le ton des articles est assez recherché, évitant souvent de tomber dans le lieu commun. Le propos reste assez conventionnel, et réussit à tenir ferme la barre du « Sciences Po d’abord » sans pour autant tomber dans un nombrilisme trop nombriliste, qui aurait été de mauvais aloi.

En quelques mots comme en cent : le projet collectif qui a porté ce magazine a fait un très bon travail, et apporte la preuve que les initiatives étudiantes peuvent avoir un niveau d’exigence professionnel. Avec un tirage ambitieux de 2 000 exemplaires, nous souhaitons bonne chance à ce nouveau confrère!

Remerciements : Laurène Zagzag, rédactrice en chef de Sciences Politan, pour sa disponibilité, ainsi qu’à tout le projet collectif

18 Comments

  • Prout

    Deux solutions : c’est à prendre au second degré, ou c’est vraiment des tâches.
    Oh, et puis tout compte fait, une seule solution, la deuxième.

  • Pierre

    Je trouve étonnant que l’on soit si modéré avec ce journal…Il est la représentation de la superficialité vulgaire de certains qui sont loin (j’espère) d’être la majorité à Scpo…je l’ai lu (parcouru…survolé) et j’espère que l’année prochaine ceux qui sont responsables de ce truc changeront de collaborateurs. Il y a tant de gens créatifs pour s’éviter les articles de type " Société : Mais combien de temps devrons-nous attendre l’ouverture du Zadig&Voltaire?"

    Après tout on a aussi le droit de donner une bonne image de pipo…c’est pas interdit

  • Gaëtan

    D’accord avec Marion.
    Une belle réalisation, quelques trucs sympas.

    Mais les pages sur le style, les photos mode, etc. c’est vraiment nul. Tellement caricatural, un petit pull à 300€ un sac 200€, les exemples ne manquent pas.

    La diversité à Sciences Po existe, ce n’est pas en mettant deux trois photos disant que oui les gens sont différents, notamment d’un point de vue vestimentaire, que l’on contrebalance les dizaines de pages de page, de shopping "entre deux cours".

    D’un autre côté, ce magazine ne peut pas tout traiter, c’est un premier numéro, et puis, ne peut pas viser toute la population de Sciences Po, comme tout magazine…
    Donc bravo, mais un gros bémol sur le fond de beaucoup d’articles.

  • Marion

    Même si ce journal est très bien fait et un beau projet co, il n’a pas tort. C’est relativement superficiel, ça ne fait qu’accentuer l’image donnée dans le reportage d’Envoyé Spécial. Je crois qu’il y a une plus grande diversité des étudiants à scpo, du moins j’espère.