Interview : Richard Descoings, IEP SP 80, directeur de Sciences Po

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LaPeniche.net est allée à la rencontre de l’incontournable directeur de Sciences Po, Richard Descoings. Très médiatique, l’homme n’en est pas – c’est le moins que l’on puisse dire – à sa première interview. Dans ces conditions, il semblait difficile, pour ne pas dire impossible, de recueillir à son sujet une information inédite… Et pourtant, c’est avec une franchise étonnante et une spontanéité rafraichissante que Richard Descoings nous a fait quelques confidences.

Incontestablement, l’interview événement de ce début d’année 2007.

  • LaPeniche.net : Bonjour M. Descoings, merci de nous recevoir. Pour commencer une petite question : il y a cette semaine (NdlR : l’interview a été réalisée début décembre 2006) deux soirées organisées à Sciences Po, les étudiants ont du mal à se décider. Alors soirée BDE ou soirée AS ?

Richard Descoings : Vous savez, j’ai déjà beaucoup de mal à être écouté des étudiants pour les choix éducatifs, alors pour ce qui concerne la vie privée je ne vais pas m’en mêler. Vous comprendrez que je ne répondrai pas à la question.

  • Plus sérieusement, nous allons d’abord parler de « Richard Descoings, l’étudiant ». Pouvez-vous me rappeler votre parcours scolaire et universitaire ?

A une époque, il existait un journal L’Indépendant de la Rue Saint-Guillaume (NdlR : l’ancêtre de LaPeniche.net), qui en 1991, quand j’étais directeur adjoint, avait qualifié mon parcours d’ « incohérent ». J’ai grimpé la montagne Ste-Geneviève, du lycée Montaigne à Louis-Le-Grand puis Henri IV. Je suis ensuite redescendu dans la plaine, avec Sciences Po puis l’ENA.

  • Comment était Sciences Po à votre époque ?

J’ai beaucoup aimé l’année préparatoire qu’on passait tranquillement rue de la Chaise.

(NdlR : Traditionnellement, le cursus de Sciences Po durait trois ans. Il se composait d’une année préparatoire, très sélective, et puis d’un cycle du diplôme qui s’étalait sur les deux ans. Depuis 2000, ce cursus a été abandonné pour une scolarité en cinq ans, comprenant deux cycles : un premier de trois ans qui s’achève sur une année à l’étranger obligatoire et un second, dit du master, de deux ans qui mène au diplôme.)

Il y avait un café, concurrent du Basile, à l’angle de la rue de la Chaise et de la rue Grenelle (où il y a désormais une boutique de vêtements). Les gens chics allaient au Basile, nous on tapait le carton à longueur de journée dans les bas-fonds de cet autre café. Je me souviens de nombreuses parties de tarot et de belote. Par contre, j’ai assez détesté les 2ème et 3ème années. On n’allait pas en cours, on avait des polycopiés. On avait une vie heureuse et tranquille, en travaillant convenablement on allait jusqu’au diplôme.

  • Avez-vous des souvenirs marquants ?

Pas tellement. Je me souviens qu’en conférence de méthode d’économie il y avait un étudiant entré directement en 2ème année (ce qui correspondrait à l’entrée en 4ème année aujourd’hui). Il m’impressionnait. Il avait un DEA d’économie, il était très fort. C’était Pierre Moscovici. J’ai aussi eu Bernard Stirn comme maître de conférence en AP, que j’ai retrouvé au Conseil d’Etat quelques années plus tard.

  • Imaginons que vous soyez étudiants aujourd’hui à Sciences Po, où aimeriez-vous passer votre 3ème année ?

En Inde ou en Afrique du Sud. Plutôt en Inde je pense. C’est un choix à la fois rationnel et pour la culture incroyable de ce pays. Découvrir l’Afrique du Sud serait également passionnant.

  • Maintenant, passons à « Richard Descoings, le directeur de Sciences Po ». Depuis votre arrivée à ce poste en 1996, Sciences Po a beaucoup évolué. Même si elles sont largement connues pouvez-vous nous rappeler les principales réformes entreprises depuis 10 ans ?

Le diplôme confère aujourd’hui le grade de Master, ce qui est très important pour sa reconnaissance internationale. L’année à l’étranger évidemment. Les 1er cycles en région qui sont un élément central aujourd’hui. Ce qui a changé aussi c’est qu’aujourd’hui les élèves vont en cours. Il y a eu également la Semaine des Arts, enfin ça ce n’est pas moi mais mon prédécesseur, Alain Lancelot. Le nombre d’élèves a considérablement augmenté, leur qualité aussi. C’était beaucoup moins difficile d’intégrer Sciences Po dans les années 70. Nous sommes nombreux à penser que si nous voulions entrer à Sciences Po aujourd’hui on aurait du mal. Par ailleurs, maintenant, il y a les étudiants étrangers qu’on côtoie en conférence. A mon époque je n’ai jamais croisé un seul étranger. Il y en avait bien quelques uns mais ils suivaient des programmes spécifiques.

  • Il y a évidemment les conventions éducations prioritaires (CEP) dont on parle beaucoup. Pouvez-vous juste nous dire comment est née cette idée ?

Cette idée s’inscrit dans l’évolution et les principes de Sciences Po. Il y a deux grandes dates à retenir dans l’histoire de Sciences Po : 1871 sa fondation et 1945 sa  » refondation « . Chacune de ces dates a été portée par une réflexion sur la faillite des élites, à un moment marqué par un effondrement des régimes. Les élites politiques et administratives ont été emportées alors qu’on pensait que la France du Second Empire, puis celle de la IIIème République était forte. Ce furent des défaites rapides et sans panache. Il est important de poursuivre ce questionnement : qui recruter ? Par rapport à quel projet éducatif ? Quel sens donner à l’élitisme professionnel par rapport à l’élitisme social ? Nous sommes partis du constat de la violence dans les villes et dans les banlieues, que ce soit en banlieue Est de Lyon ou en Ile de France. Il y avait une absence de diversité à Sciences Po, pas seulement diversité au sens où on l’entend par rapport aux fils et petit-fils d’immigrés, mais tout simplement au niveau social. Il y avait une monoculture française à Sciences Po, une culture sociale très homogène des étudiants. Après de nombreuses réflexions, l’idée a été lancée en 1999. Cela appartient à tout responsable d’établissement de se demander s’il fait son métier correctement quant au recrutement des étudiants. En aval, les diplômés de Sciences Po sont amenés à avoir des responsabilités en entreprise, dans des associations ou au niveau politique. En amont, la question du recrutement est donc incontournable. L’idée des CEP est donc issue d’un processus de réflexion plus global sur le sens des élites. Mais aussi d’une part d’intuition. Bref, ce n’est pas une idée lancée en l’air.

  • Quelle est votre journée-type, si journée-type il y a ?

J’arrive à Sciences Po entre 7h45 et 8h15, en concurrence avec Laurent Bigorgne (Directeur des Etudes et de la Scolarité), qui a souvent un quart d’heure d’avance. Ensuite, j’ai un petit déjeuner professionnel à 8h30, un déjeuner professionnel le midi. Et environ deux à trois fois par semaine, un dîner professionnel… Entre ces moments, je reçois mes collaborateurs et des visiteurs extérieurs. J’ai une journée chargée avec un rendez-vous toutes les 45 minutes environ et il m’arrive aussi de partir à l’étranger ou en région.

Il y a quelque chose de constant dans mon travail : on me demande en permanence de m’exprimer. Toute personne que je rencontre, comme vous maintenant mais pas seulement pour les interviews, me demande d’avoir un avis. Il y a une mise sous tension que j’aime beaucoup. Alors le week-end ou quand je suis en vacances j’aime bien ne pas parler. Je suis impressionné par ceux qui ont une vie professionnelle très active et qui ont le temps d’aller à l’opéra, de dîner avec des amis. Quand je ne travaille pas, j’ai besoin de détente, pas forcément de solitude mais de me retrouver dans un cercle très personnel.

  • A l’origine vous êtes conseiller d’Etat, y allez-vous toujours ?

Non, jamais.

  • Question d’un diplômé, pourquoi les fêtes de promo n’ont-elles plus lieu dans des capitales européennes et est-ce définitif ?

J’espère que ce n’est pas définitif. Mais vous savez, ce sont des événements financés par le mécénat d’entreprises or les politiques de mécénat sont de plus en plus ciblées. Les entreprises veulent que leur financement ait une utilité sociale forte : elles préfèrent aider un projet de lycée pilote en Seine-Saint-Denis que financer une joyeuse troupe de diplômés de Sciences Po. Donc le retour des fêtes de promo en Europe dépendra des capacités de financement des entreprises. Mais comprenez bien que je ne peux pas prendre sur le financement public ou les frais de scolarité pour cela.

  • Vous évoquez le projet de lycée pilote. Vous nous en avez parlé par mail en juin. Où en est-on aujourd’hui ?

Quatre lycées candidats se sont lancés dans cette expérimentation à Clichy-sous-Bois, Bondy, Epinay/Seine et Saint-Ouen. Cela concerne aujourd’hui 500 élèves et 20 classes de BEP et seconde. Un consortium de 8 universités et grandes écoles : Paris IV (Sorbonne), VI (Pierre et Marie Curie) et XIII (Paris Nord), Télécom Paris, l’Institut national du patrimoine (INP), Sciences Po bien sûr, l’Ecole Estienne, l’Ecole supérieure de physique et de chimie industrielle de Paris (ESPCI), ainsi qu’un club de 20 entreprises se sont associés au projet. Certains collaborateurs de ces entreprises sont devenus des tuteurs pour les lycéens. De l’avis des enseignants et responsables pédagogiques, le tutorat est le principal apport de ce projet. Il est prévu que les lycéens fassent des stages longs l’été. L’objectif est de leur permettre d’avoir accès à la mobilité intellectuelle et géographique. Par exemple, Clichy-sous-Bois est une ville enclavée, il est inhabituel pour ces jeunes d’en sortir, pour aller à Paris ou ailleurs. A partir du premier semestre de 2007 des voyages d’étude vont être organisés. 4-5 classes vont partir en Chine, 2 en Guyane, d’autres au Bénin. L’idée c’est de permettre à ces lycéens de découvrir des pays variés via les études. Ce ne sont pas des vacances. Sur place, ils visiteront des entreprises, des institutions ou des chantiers. A leur retour, ils partageront les fruits de leur travail avec les autres lycéens et les collégiens, ou encore raconteront leur voyage à l’Hôtel de Ville de leur commune.

  • Vous parlez de stage long, il y avait un projet de stage ouvrier, aujourd’hui qu’en est-il ?

Stage  » ouvrier  » pour reprendre le terme des écoles d’ingénieurs. Ce sera un stage social au sens où nous craignons qu’une partie des étudiants ait une connaissance concrète très partielle de la société française. Il y a des étudiants qui savent ce qu’est le temps de transport, le stress de rater son train. Puis il y a tout ceux qui ne savent pas ce que c’est. La réforme des droits de scolarité a permis aux familles de se replacer dans l’échelle nationale des revenus. Nombreux sont ceux qui pensaient faire partie de la classe moyenne et se sont en fait rendus compte qu’ils appartenaient au 20% des familles ayant les plus hauts revenus. On souhaite montrer aux élèves ce que sont la vie et le quotidien de la plus grande partie de la population. On est en train de mettre en place des accords avec des chaînes d’hypermarchés pour proposer des postes de caissier / caissière. Les élèves pourront également être vendeur à la RATP ou à la SNCF, travailler à la CAF. Il est important qu’ils découvrent la relation au public qui peut aussi révéler l’agressivité rencontrée dans certains métiers. Il faut qu’ils puissent voir ce que les gens vivent au quotidien, ceux qui ne gagnent que le SMIC ou deux fois le SMIC. Pour résumer, ce seront des emplois non qualifiés en contact avec le public et loin du domicile. C’est mon côté maoïste. Mais attention, je ne suis pas pour le socialisme généralisé non plus ! Il faut percevoir ce qu’est la vie. Si mes grands-parents n’avaient pas été issus d’un milieu modeste je n’aurais pas su ce que pouvait être la vie en dehors de certains cercles privilégiés.

Je tiens quand même à dire qu’il ne s’agit pas de culpabiliser les étudiants. On veut juste leur dire de ne pas jouer les gosses de riches et de prendre un mois pour voir la dureté de la vie.

Les élèves de deuxième année auront la possibilité de suivre ce stage dès la rentrée prochaine. Sciences Po a déjà des accords qui vont du Samu social aux Conseils Généraux. Comme cela avait été fait avec l’année à l’étranger, ce stage sera dans un premier temps facultatif avant d’être généralisé. L’attribution des stages se fera au cas par cas : si elle correspond aux critères définis, une expérience de travail d’été pourra s’y substituer mais en aucun cas il ne s’agira d’un stage photocopies ou d’un job d’été.

  • Vous aviez évoqué au Gala 2006 de manière furtive l’idée d’un campus en région parisienne. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Il y avait 4 000 étudiants au début des années 90, nous sommes aujourd’hui à 7 000. Il est difficile de durcir le taux de sélection. Imaginez, cette année, 1 000 bacheliers ayant obtenu une mention Très bien ont demandé à entrer à Sciences Po, 300 ont été pris, ce qui nous fait un taux de sélection de 30% (ndlr : le jury d’admission est composé par l’inspection générale de l’Education nationale. Il prend en compte le dossier scolaire donc les 9 précédents trimestres de travail: ce n’est donc vraiment pas une sélection à la légère !). On a assisté à une multiplication par 3 voire 4 du nombre de candidats. Si les candidatures continuent à augmenter et qu’on maintient le même taux de sélection, en 2010 il y aura 9 000 étudiants à Sciences Po. On ne peut pas acheter un nouveau bâtiment dans le VIIe arrondissement tous les ans. Si on veut conserver notre façon différenciée de traiter les élèves il ne faut pas dépasser le seuil critique, difficile à déterminer, mais qui se situerait entre 8 000 et 10 000 étudiants. Je ne suis pas pour le malthusianisme et passer d’un taux sélection au concours de 8-9% à 5% n’aurait pas de sens. Il faut donc trouver une autre solution plus radicale, inventer autre chose, d’où, peut-être, l’intérêt d’un deuxième IEP en Ile de France, mais c’est juste une piste, une idée comme ça. Il faudra bien choisir à un moment entre durcir les taux de sélection, ce qui est dommage quand on pense à tout le potentiel des étudiants qui resteront aux portes de Sciences Po. Mais il y a aussi des gens qui pensent qu’augmenter le nombre d’étudiants entraîne une baisse de la valeur du diplôme.

  • L’enseignement, l’amélioration de sa qualité en France est une préoccupation essentielle pour vous, avez-vous déjà enseigné ?

Oui, à Sciences Po de 1986 à 2001.

  • A quand une devise pour Sciences Po ?

Je ne sais pas, mais le logo actuel est assez peu esthétique. On ne distingue pas très bien ces animaux, et je n’aime pas l’idée qu’ils soient en cage. Il vaudrait mieux ne pas du tout avoir de logo. J’en profite donc pour lancer un appel à la contribution de vos lecteurs pour réfléchir sur le logo de Sciences Po et nous faire des propositions. (NdlR : Chers lecteurs, vous savez ce qu’il vous reste à faire !)

  • Que pensez-vous de la Richie-mania et des critiques parfois faites à propos du phénomène médiatique  » Sciences Po  » ?

Ce qui est intéressant c’est que les médias nous jugent au résultat. Les grandes réformes ont eu lieu entre 1996 et 2001, la presse s’est intéressée à nous à la fin des années 90. L’électrochoc ça a été les CEP, je m’en suis pris plein la figure. Aujourd’hui on en parle plus seulement en termes de diversité des étudiants, mais aussi pour tout ce que nous avons fait au niveau de l’enseignement et de la recherche. Nous sommes fiers pour nos élèves. Nous avons mis en place les moyens concrets pour la démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur mais également des moyens effectifs pour l’internationalisation.

  • Pensez-vous qu’on rebaptisera un jour l’amphi Boutmy, amphi Ritchie ?

Je ne sais pas, je n’ai pas envie de mourir trop vite et puis Boutmy est le fondateur alors peut être pas!

  • Pour finir, auriez-vous quelque chose à dire à vos étudiants ?

Travaillez dur et ne vous prenez pas au sérieux !

Merci à Richard Descoings, Gaëlle Coutant et Sébastien Linden pour leur disponibilité.

19 Comments

  • Béné

    c’est vrai qu’il a l’air assez distant. En même temps, on est 7000 élèves, c’est ça ? Après, c ptet pas son truc, les jeunes 😀

  • C.

    Ca serait vraiment intéressant en effet un concours pour une devise de sciences po…

    Quand au logo, je trouve que l’écusson utilisé par l’AS est plutôt bien…

    En tout cas, l’interview est intéressante, de bonne qualité, et change des interviews du Monde…

  • tref'

    D’un côté c’est vrai que le directeur n’est pas le directeur de la scolarité, et qu’il a également d’autres obligations que d’aller serrer la main des étudiants. mais là, il n’a vraiment aucun contact, c’est assez ahurissant. Lors de la même rentrée solennelle à Poitiers l’an dernier, il avait tenté de discuter avec les étudiants pendant le buffet suivant son discours et les questions. Il semblait assez mal à l’aise, nous interrogeant sur des sujets sortis de nulle part. C’était drôle en soi.

  • Personnellement, je n’attends pas du directeur de ScPo qu’il me connaisse par mon prénom. La démagogie n’est pas une solution.

  • Nicole

    Une chose me gêne beaucoup chez notre directeur: on dirait qu’au fond il ne supporte pas ses élèves. Chacune de ses initiatives semble viser à culpabiliser la masse petite-bourgeoise de ses élèves (censée d’ailleurs se prendre la tête), et dont il prend les mesures à coup de statistiques afin de mieux les tailler à son idée.
    Détail révélateur: il a une "vision pour Sciences-Po", non pour nous les élèves de Sciences-Po… Et s’il se penchait sur l’humanité qu’abrite sa noble institution?
    Juste comme ça: combien d’élèves connaît-il par leur prénom?

  • tref'

    On peut y voir une cage, mais Richard Descoings avait expliqué la signification du logo à la rentrée solennelle du cycle de Poitiers l’an dernier, en disant quelque chose du genre : Les quatre carrés représentent les quatre domaines et missions de Sciences Po (enseignement, documentation, recherche, édition), le loup et le renard représentent la citation de Machiavel, donc grosso modo l’intelligence et la force, qui ensemble forment l’ordre, symbolisé par le carré central que forment le loup et le renard dans le logo de Sciences Po.

    Expliqué comme ça, je le trouve plutôt cool notre logo. Et personnellement je le trouve esthétique. Il n’est pas kitsch comme certains logos d’autres grandes écoles, il est assez original et fait sérieux.

  • Gilles

    Moi je le trouve bien le logo actuel. Le seul vrai problème est peut etre effectivement le coup de la cage, mais bon faut avoir l’esprit tordu aussi.

  • Max

    C’est vrai, quelle fraîcheur! 0=]
    Je ne me suis jamais senti aussi proche de mon directeur dans la mesure où je ne l’ai vu qu’UNE fois depuis le début (inombrables articles du Monde non compris): au discours d’inauguration…
    Bravo Marion!
    et pour le logo, garder effectivement la référence au Prince est essentielle!

  • Florian

    Un projet de concours est en effet à l’étude en partenariat entre le BDA et LaPeniche.net . Rien de concret pour l’instant, dans la mesure où il nous faudra l’agrément de l’administration.
    Nous vous tiendrons informés dès que ça aura avancé!

  • Marion A.

    Merci
    J’avouerai que pour le 2ème IEP je suis un peu déçue de ne pas avoir eu le droit aux mêmes infos que le Monde… L’interview date du 6 décembre, je doute que l’idée ait fait du chemin en à peine 2 semaines.

  • Etienne

    Ouah, bien joué pour cette interview, Marion. L’idée du 1er cycle dans un deuxième IEP en banlieue a fait du chemin semble t-il depuis cette interview.

    Pour le logo, il est historiquement lié au Prince de Machiavel. Il faudrait le moderniser tout en conservant cet aspect des choses.