Des Catalans à Paris ! (Finale du Top 14)

IMG_0127.JPGL’amertume, la déception, la tristesse.. La sensation que l’on a en retournant à la Gare de Lyon, où nous attend le train retour, est particulièrement difficile à décrire lorsque l’USAP vient de perdre en finale. La journée commençait pourtant bien: des dizaines de milliers de Catalans s’étaient retrouvés, comme d’habitude, sur le Champ de Mars afin de faire griller saucisses catalanes et escargots.

Le muscat et l’aïoli ont coulé à flots toute l’après-midi: la vague sang et or qui a déferlé sur Paris n’est pas passée inaperçue, et les petits couples retraités du VIIe ont pu découvrir avec bonheur (j’ose espérer) la fougue et la joie que suscite le rugby perpignanais. Même chose dans le métro: imaginez un peu un Crit avec 30,000 ultras de la même équipe !

L’ambiance était d’autant plus chaude que nous avions gagné l’année précédente (en 2009) et que nous ne voulions surtout pas que le bouclier ne parte pour l’Auvergne. Gagner le Top 14, c’est peut être l’une des plus belles sensations qui soit: d’un coup, tout votre corps semble n’être plus rattaché à quoi que ce soit, comme si vous flottiez étourdis par le plaisir. Un sorte d’orgasme partagé simultanément par les dizaines de milliers de personnes autour de soi.

Nous étions plus de 70,000 le 29 mai au Stade de France, mais contrairement à l’année précédente, c’est l’autre moitié du stade qui a ressenti ce que je viens de décrire. Après avoir vu un match d’un niveau plus faible que jamais, avec un Porical au plus petit de sa forme, le public catalan n’avait plus qu’à quitter le stade de France en admirant le bonheur de leurs voisins.

C’est ce que je fît, et c’est vrai que c’est assez beau à voir. Les Auvergnats, qui étaient en finale pour la onzième fois, ont enfin obtenu le titre de Champion de France. J’ai pu admirer les larmes dans les yeux de la vieille dame assise à trois sièges de moi: je ne me rappelle plus son nom, mais elle avait plus de 90 ans et n’avait raté aucune finale montferrandaise – sans jamais voir son équipe gagner.

Plus beau encore, le fait que malgré qu’elle voyait enfin son rêve se réaliser elle prît le temps de poser une main réconfortante sur mon épaule pendant que je quittai le stade. C’est en partie pour cela que le rugby est un sport si magnifique et émouvant: quoi que soit l’issue du match, la fraternité entre les supporters reste intacte – enfin, tant qu’ils reconnaissent qu’ils ont gagné sur un match particulièrement laid..

8 Comments

  • Bon entendeur

    « quelles fautes j’ai fait » ? tu me demandes quelles fautes tu as fait ? non, quelles fautes tu as faitES !?
    En effet, le participe passé s’accorde avec le COD lorsque celui-ci est placé avant le verbe. Je te renvoie à tes cours de CM1.

  • Vingtsangs

    C’est étrange, cet article me rappelle une de mes rédactions : même thème, même absence d’intérêt, même style d’une finesse éléphantesque, même partialité ridicule.
    J’avais eu une très bonne note.
    En quelle classe ? En CM1. Évidemment.

  • L'immortel Dany le rouge

    QUOI QUE SOIT mon adresse IP, et le FAIT QUE MALGRE QUE (là, on atteint des sommets…) tu la connaisses, on a pas peur !

  • A. Bouillot

    Je vous invite à m’indiquer quelles fautes j’ai fait: je les corrigerai avec plaisir. Ha, et pour info, sachez que nous disposons des adresses IP pour chaque commentaire.. C’est très pratique, on repère très facilement les gens qui, par exemple, publient plusieurs commentaires sous des pseudonymes différents.

    À bon entendeur, salut !

  • Dany le rouge

    Cet article est en dessous du niveau de la mer(de)… A côté, Clément Caillol, c’est Victor Hugo ! Avoir le style d’un enfant de 4 ans, c’est une chose, mais faire des fautes de grammaire tous les 2 mots en est une autre…

    Bien à vous,

    Dany

  • Immortel

    La Péniche a donc définitivement opté pour la lourdeur dans le style de ses articles.
    Soit, mais, pitié, évitez les fautes de grammaire !